Henrik Nilsson
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Il me faut m’ancrer au quotidien et travailler, tâcher de ne pas trop me disperser, me vêtir d’automne et chausser l’hiver, geler d’amour s’il le faut – il le faudra - m’aimer pour deux.
cg in Journal 2005
Les hommes qui travaillent la terre ont les doigts comme des racines. Ceux qui portent un fusil ont des yeux de gâchette.
in Parce que
Sortir, échapper au piège, à la tenaille du causse. Ses murets enchanteurs…
Ici la vie se grave dans la pierre et prend des allures minérales.
cg in journal 2005
Quelque chose de dense, de solide, sur quoi je peux m’appuyer. Un truc qui s’appellerait confiance, confiance en soi, quelque chose que j’aurais mis 35 années à ébaucher, grain après grain, infimes…
Et la lune danse entre les branches. De toute façon je n’ai plus le choix, je ne peux pas ne rien faire, il faut que je puisse avancer, devenir adulte à ma façon, mère à ma façon, femme à ma façon.
cg in Journal 2005
je suis une lionne en amour. Intransigeante.
cg in Journal 2001
Ici est le pays des mondes souterrains, méandres secrets, sources blanches, tanières où veille le gibier des rêves.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Qui toujours recule gagne le fond du lit