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Philippe Godard

 

Personne n’émigre pour le plaisir — voilà une vérité très simple que beaucoup veulent cacher. Si une personne laisse de bon gré sa terre et les siens, on ne l’appelle pas un migrant mais un touriste ou un voyageur. La migration est un déplacement forcé ; c’est errer à la recherche de meilleures conditions de vie. […]

…à cause de guerres, de coups d’État, de catastrophes écologiques, de famines ou du fait du simple fonctionnement normal de la production industrielle (destruction des campagnes et des forêts, licenciements de masse, etc.).Tous ces facteurs composent une mosaïque d’oppression et de misère dans laquelle les effets de l’exploitation deviennent eux-mêmes des causes de souffrance et de déracinement, dans une spirale infinie qui rend hypocrite toute distinction entre « évacués », « migrants », « exilés », « demandeurs d’asile », « réfugiés », « survivants ». Pensons à quel point les prétendues urgences écologiques (pénurie en eau,  désertification, stérilité des champs…) sont en réalité sociales […].

 

in L'anarchie ou le chaos

 

 

 

 

 

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