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Le Landfill Harmonic Orchestra, Paraguay
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Patrick Bailly-Maitre-Grand - Tatoo
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Robert et Shana ParkeHarrison - The wound
Comment être juste avec soi-même ? Comment l’être avec les autres et panser les blessures sans se trahir ? Je pense beaucoup mais j’agis peu ou mal ! Je vise la perfection et je rampe à ses pieds tout en goûtant la boue, car parfois j’aime me laisser glisser le long de cette pente amnésique. Est-ce une liberté ou un esclavage ? La grande question !
La liberté aurait-elle si bon goût si je n’avais pas de chaînes à limer ? Je suis passée au-delà de la sincérité, je flatte et nourris la bête, je veux la voir grandir, lui donner des titres de noblesse, la tirer vers la lumière… Savoir, enfin !
cg in Journal 1999
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Antonio Palmerini - Ranocchio
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Alex Howitt
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Antonio Palmerini
Oubliez-moi, oubliez mon personnage, il n’est rien d’autre que le vent quand rien ne bouge.
Je m’absente pour vivre pleinement, comprenez-vous ? Et si je dois quitter mes mots pour cela ou plutôt ceux qui les lisent, je le ferai. Il y a un piège dans les personnages que nous créent les mots, ces personnages peuvent à chaque instant se refermer sur nous comme des vierges de fer. Ensuite, on ne nous entend plus, embrochés, pris au piège.
cg in Calepin paisible d'un pâtresse de poules
(Ed. Nouveaux délits, coll. les délits vrais n°2, 2012)
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Koan zen
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Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?
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Hajime Sawatari
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Patrick Bailly-Maitre-Grand - Soupirail
AVIS DE DÉCÉS
La mélancolie est une fatigue de l’âme. La vie est un morceau de charbon où court la veine de l’amour, mais l’amour est mort.
cg in Un vanity de vanités (Aphodèle 2013)
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George Bernard Shaw
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Certains voient les choses comme elles sont
et se demandent "Pourquoi?"
Moi je rêve les choses telles qu'elles n'ont jamais été,
et je me demande "Pourquoi pas?"***
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Robert et Shana ParkeHarrison
Robert & Shana ParkeHarrison, nés respectivement en 1968 et 1964, après une collaboration de plusieurs années, ont commencé à présenter leur travail en co-création en 2001. Leur curriculum est éloquent, mais leur travail mérite sans aucun doute cette notoriété. Onirisme, surréalisme, torsion de l’imaginaire, le temps comme arrêté, fragilité, cauchemars et nostalgie d’une humanité perdue, on pense à Prévert, mais les créations de ce couple de plasticiens photographes restent absolument originales et immensément poétiques, tout en distillant un message à fortes résonances écologiques. Pour chacune de leurs œuvres, ils créent décors et accessoires, photographient puis collent, peignent et photographient encore jusqu’à ce que l’image soit celle qu’ils ont voulu donner à voir. L’ambiance qui s’en dégage est parfois très sombre, pessimiste, mais jamais directement violente. Certaines photos peuvent rappeler le travail du hollandais Teun Hocks. Leur livre, The Architect’s Brother a été nommé comme un des dix meilleurs livres de photographies de l’an 2000 par le New-York Times.