Kazuyoshi Nomachi - Nuba - Soudan
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ce que vous nommez environnement,
c’est ce qui reste de ce que vous avez détruit.
in Les Sociétés traditionnelles au secours des sociétés modernes
de Sabine Rabourdin (éd. Changer d’ère)
datée de la période fin -hittite ou Luwian à la fin de deuxième millénaire avant notre ère
La solitude est un vin fort. Insupportable à l'enfant, elle enivre d'une joie âpre l'homme qui a su maîtriser, quand il s'y adonne, les battements de son cœur de lièvre.
in Vendredi ou les limbes du Pacifique
Une généreuse secousse
A laissé les tempêtes à la consigne
Mon identité se cogne au plafond
Cherche sa profondeur à la rame
cg, 2014
Je ne suis qu’entonnoir
Mon propre trou noir
In Potomanie
Ce qui trouble les anges, est-ce un parfum de foudre ou bien de foutre ?
in Fugitive (Cardère éd., 2014)
Briser la glace, et puis patience... Un frôlement, un battement infime, et au moment de l'échange, la traversée des murs intimes. Une seconde à peine pour retrouver la surface, ne pas laisser passer cette chance !
cg in Les prisons intérieures
NOIR NÉANT NIENTE
comment ne pas suer noir
lorsqu’on est ainsi plongé
sans lune sans étoile
sans même une odeur de nuit
en ce néant qui avale
sel au vif des faiblesses
plaies non cicatrisables
à chaque plein exhibé
une cavité creusée
par le manque
sur mes lèvres
vaines morsures
la mélodie fielleuse
des suicides interdits
ne pas souffrir
d’extrême inanité
que de mon cœur concave
jaillisse la source
de tout cet amour
que je n’ai pas connu
que cessent attentes
espoir assassin
que mes failles
soient passages
et que m’emporte
le flux
le courant
tous remparts
dissouts
in Mon collier de sel
Je verrouille ta peau
À mes hanches
Allaitées par le ciel peint
Sur mes seins
Tendus à ta coupe
De pigeon qui roucoule
in Pour tes mains sources
CÉLÉBRATION
cg 2000
in Philosovie
Ce serait pourtant facile de venir au monde chaque matin, avec un regard neuf et le cœur gai comme un jour de fête, plein de vive curiosité.
Quel trésor vais-je découvrir au seuil de la maison ? Au bout de la rue ?
Quels seront les bonheurs du jour ? Quelles couleurs auront les mots ?
Quels chants, quels rires ? Quelles odeurs et combien de larmes ?
Avec quelle ferveur parlera-t-on d'amour ?
Quel sera le degré de sa brûlure ?
Avec quoi la vie caressera-t-elle ma peau ?
Soleil, pluie, vent ?
Ou bien tes mains ?
Y aura-t-il un arc-en-ciel ?
cg 1997
in Philosovie
Je connais ce sentiment, il n'est pas anodin. C'est une ampoule qui clignote, signifiant que je ne suis plus abordable, plus du tout raisonnable, pas gentille non plus ! Il n'y a plus que la solitude qui peut me calmer, l'éloignement. Je me sens partie si loin, je me sais inaccessible et je ne peux plus stopper le processus. Je fous l'amour à la porte comme un malpropre !
cg in Journal 1996