Jeane Myers
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J’étais tranquille avant qu’il ne me mette le goût de l’amour en bouche
cg in Journal 1995
je suis le matin
qui découd tes paupières
le poisson qui glisse
entre tes doigts
le jus que tu tires de moi
le sucre sur tes lèvres
ma morsure à tes rêves
adolescents
cg in Salines
J’avance dans cette poussière humide
Pour t’étreindre une fois de plus
Et ne pas sentir cette solitude aiguë
Cette rumeur des foules qui nous perdent.
in Poème à une étrangère
Pluie jouissance nue pénètre terre
Lichen lèche muret
Soleil lance ses sagaies d’abeilles
cg in Je l'aime nature
Photographe américaine
http://www.janefultonalt.com/index.cfm
Allongée sur le sol, ne faire plus qu’un. Mon sang coule entre mes cuisses. Saigne mon cœur ta blessure d’amour. Difficile de ne pas plier sous le joug des pensées.
Cg in Jardin du causse, 2004
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole
et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur.
cg in Journal 2005
Ignis Fatuus, 2011
The boat, 2012
Horses, 2012
Zsolt Bodonii est né à Élesd, Roumanie en 1975.
Être le miroir de l’obsidienne
Un souffle échappé de la mémoire des volcans
Photographe texane.
Ils parlent de poésie mais sont incapables de reconnaître le poète...
Baudelaire avait raison, les poètes sont maudits ! Condamnés à se déchirer sans cesse sur les bords tranchants d'une trop amère réalité, mais pour rien au monde, ils ne désireraient être autrement. Ils finissent par s'aiguiser, eux aussi...
Parfois je me sens dotée d'une lucidité atroce
cg in Journal 1996
le ciel me parle la langue que je peux entendre
pourquoi ne puis-je plus supporter le fouillis de paroles ?
taisez-vous ! je vous en supplie
in Tissages mouvants