Cathy Cullis - Poetica Banner
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assez
du va et vient
sans savoir
où il va
in Tabous de nous
Une poussière d’image et d’ange jusqu’à ce que du vieux sexe ne demeurent que ses plis en éboulis de cercles. Conjuguer le moite au fond du reflet. Le jour sommeille. Mouvement de repli. Coupure, couture, clôture. Sutures au plus profond et la perle du nom – un peu de sperme ou de sang. Blanc de culotte et le dénuement. Alors vider le ciel du jus de son corps. Isoler l’histoire. Tenir encore, tenir, dans ce blanc de métal ou les embruns de sa rouille.
http://www.christine-fabre.net/
De nos mains sèches
et frileuses, qu’avons-nous fait
du jardin d’argile
et de la prouesse du lys ?
Gardien fantoche de l’enclos,
qu’avons-nous fait
de nos corps visionnaires
rêvant de lunes incertaines ?
in Eclats
Les souvenirs
jonchent les rives,
à la dérive,
la vie passe.
Le soleil noyé
dans son miroir se débat
jusqu'au soir qui l'emporte
au cimetière des astres.
in Les années chiennes, 2007
Ce n’est pas demain la veille que je serai sortie du labyrinthe, à moins que je trouve une façon à laquelle je n’avais pas pensé auparavant, parce que là j’ai la sensation d’avoir épuisé les possibilités de trouver encore et encore un autre chemin.
cg in Journal 2000