Tsun-Hsiung Chian
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Fuis dans la solitude, mon ami ! Je te vois assourdi par le bruit des grands hommes et déchiré par les aiguillons des petits. Dignes, forêt et rocher savent se taire en ta compagnie. Sois de nouveau semblable à l'arbre que tu aimes, celui aux larges branches : silencieux, aux écoutes, suspendu au-dessus de la mer
in Ainsi parlait Zarathoustra
La blessure est à l’endroit où la lumière entre en vous.
Vivre à moitié, c’est quand on est seul;
vivre pleinement c’est quand on l’a compris.
Je suis sauvage, rebelle, solitaire. J’aime les gens autant qu’ils m’insupportent. Très peu arrivent à franchir le mur qui me sépare irrémédiablement des autres mortels. Je suis bizarre, mal dans ma tête depuis bien trop longtemps, dans ma peau aussi, à ne plus savoir ni qui je suis, ni pourquoi.
cg in Journal 2002
Je ne peux pas aller contre cette évidence, mon âme est sauvage.
cg in calepins voyageurs et après ?
Oh ! forêts je reviens
Vagabonde
L’échine courbée
Le hurlement de cendres
Je reviens en vous me rouler dans la boue
Les étoiles
Les larmes
Je reviens en vous
Rejoindre en moi toutes les femmes
Sauvages qui ne se lavent qu’aux ruisseaux
Dansent leurs corps velus
A l’ombre des châteaux.
Ici est le pays des mondes souterrains, méandres secrets, sources blanches,
tanières où veille le gibier des rêves.
cg in Chroniques du hamac
Si Proust avait été blogueur, jamais n’aurait-il écrit À la Recherche du temps perdu, car il aurait parfaitement su à quel endroit il avait perdu tout ce temps.
jour après jour
sa pelletée de survie
sa cuisine mentale
le mortier pour que ça tienne
les édifications les petites cloisons
pour éloigner la mort
contenir les nerfs de la folie
cg in Pandémonium II
Je suis fatiguée, très… et je tire, je tire sur la corde…
cg in Journal 2005