Marie-Florence Ehret
Le pêcheur a jeté son filet
ma vie a glissé hors des mailles
Oubliée du miracle je reste
seule dans l’eau qui respire
in Que la musique
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le pêcheur a jeté son filet
ma vie a glissé hors des mailles
Oubliée du miracle je reste
seule dans l’eau qui respire
in Que la musique
Oh dis ! Tu nous embêtes la folle ! Tu vas nous lâcher oui ?! Tiens, prends donc une pilule magique ou un grand verre d’alcool pour les folles ou pends-toi avec tes regrets ou va te noyer dans tes larmes n’importe-quoi mais tais-toi !
Taisons-nous dans la tête et vide ta valise
déjà, tu n’iras nulle part, tu le sais bien et qu’est-ce que tu pourrais bien faire hein ?
Où pourrais-tu aller ?
Si Si et Si ! je veux partir je vais partir avec ou sans toi sans rien et à poil dans ma tête
Ça t’apprendra !
in Abattre les cathédrales
Millet au safran
Millet, un gros oignon rouge, deux petits piments doux verts fraîchement cueillis, 2 gousses d'ail, un citron, feuilles fraîches de fenouil, stigmates de safran du jardin (il a deux ans mais il est à tomber), un morceau de piment fort et frais, eau de source (une vraie source pas une bouteille), jus de poivrons marinés (qui reste d'un bocal ouvert l'autre jour), huile d'olive Kalamáta, sel.
Faire revenir l'oignon émincé dans l'huile d'olive, rajouter le jus de citron, l'ail en petits morceaux, le sel, laisser revenir à feu vif, puis baisser le feu, rajouter les feuilles de fenouil et le piment découpés et le millet, bien mélanger, puis rajouter de l'eau de source, monter le feu jusqu'à ébullition, y jeter les stigmates de safran, baisser immédiatement et couvrir, laisser cuire jusqu'à absorption du liquide (j'ai rajouté vers la fin le jus de poivrons marinés). Couvrir, éteindre le feu et laisser gonfler encore avant de déguster ça, c'est un régal !
&
Clafoutis de septembre au sirop de safran
Farine, trois œufs, lait de riz, sucre complet, mirabelles, pêches, poires, sirop de safran, feuilles de géranium rosat, beurre.
Faire la pâte avec la farine, les œufs, le lait, le sucre. Consistance d'une pâte à crêpes. Beurrer un moule en verre ou en terre (ce sont les meilleurs), y mettre trois ou quatre feuilles de géranium rosat, disposer par-dessus les mirabelles dénoyautées, les pêches et la poire coupées en morceaux, verser dessus le sirop de safran, puis la pâte, parsemer de quelque noisettes de beurre, et au four une vingtaine de minutes. Dégustez tiède ou froid.
Je suis monté sur les hauteurs, je vois toute la ville et ses toits gris,
on dirait de la peau d’éléphant et je suis le cornac pleurant son salaire.
Bla-bla-bla sa photographie téléphone.
Un voyage de noces traverse l’écran.
Elle dans un fichier de robe blanche. Lui dans des icônes de tennis.
c’est pourquoi, il ne faut plus jamais,
donner de Nom au Grand Silencieux des Ténèbres !
car tant qu’il fera Dieu, le monde pleurera !
Ramallah, noël 2008
in On Gaza’s strip
Les artistes doivent s’agiter. Et ne me parlez pas encore du sens. Ici, c’est d’énergie dont il s’agit. Le travail au bout du compte, dans le tracé circulaire, est égal à zéro.
in L’artiste
puis, dans le pourpre, le sang, le vomi, la crasse et les giclures,
on lèche son assiette et son vide et ses doigts.
in Hors les murs