Alison Scarpulla
Des mots brindilles
Des mots combustion lumière
Des mots étourdissants d'étoiles
cg in Ailleurs simple (Nouveaux Délits, 2012)
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Des mots brindilles
Des mots combustion lumière
Des mots étourdissants d'étoiles
cg in Ailleurs simple (Nouveaux Délits, 2012)
Écrire pour noyer le poisson…
Jeter un oiseau dans le vide, une flamme au feu.
L’honnêteté vient quand on se tait. Silence. Par quel pouvoir… ?
Et ma phrase s’arrête, trois points de suspension. Le poids du silence.
Un chant de gitane me tord les tripes.
cg in Journal 1998
Etoiles salvatrices
boussoles des égarés
Paroles s’envolent sur le dos
De l’oubli
Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
cg in Fugitive, Cardère 2014
Ou alors c’est la nuit
qui s’éveille et se promène dans ma tête
et court dans ma poitrine sans un bruit
en plein jour
Ce sentiment d’échec et de solitude, d’impuissance aussi et pourtant je n’ai pas envie de céder à ça. Je veux avancer, je cherche la clarté. Je ne connais que trop la facilité de baisser les bras, se vautrer dans le marasme. Les blessures à l’ego ne me font pas aussi mal que le sentiment d’être à jamais condamnée à l’errance, à l’exil. Le voyageur qui n’a que la route pour maison, qui ne peut s’enraciner nulle part. La défiance que je provoque, malgré moi souvent. Ne jamais être acceptée telle que je suis dans ma totalité, avec ce besoin de me sentir parfois libre, sans que cela doive nécessairement blesser autrui ou tout remettre en cause.
cg in Journal 2007
À n'en pas douter, là où la poésie est dérisoire
la société est une société des amis du crime,
les hommes y vivent et meurent ensemble en enfer.
Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans.
Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Oiseaux fous,
Oiseaux ivres,
Portant haut
Le vaste drapeau déchiré
Du ciel
in Pandémonium I (Clapàs éd. 2001)