Emil Michel Cioran
On a d'autant plus de prise sur ce monde qu'on s'en éloigne, qu'on n'y adhère pas.
Le renoncement confère un pouvoir infini.
in De l'inconvénient d'être né
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On a d'autant plus de prise sur ce monde qu'on s'en éloigne, qu'on n'y adhère pas.
Le renoncement confère un pouvoir infini.
in De l'inconvénient d'être né
regarde par le cœur
brûlant de pureté
- car le fardeau de vie
est amour
in Song
je veux embrasser cette humanité cachée
être libre de réinventer la flamme et l’histoire
cette brûlure nommée âme
ce jus d’incendie cette porte
ce poids en nous de paradis
in Histoires d'amour, histoire d'aimer
L'âme monte quelque fois au bord des lèvres.
in La presqu'île
"C'est fini" dit-elle à voix basse et elle se sent déjà morte avant que ses pieds ne quittent le rebord de la fenêtre. Elle tombe sur la tête et se brise le cou. Son petit corps gît, étrangement tordu dans l'herbe.
in Sombre printemps
Nos solitudes d’enfant nous ont donné les immensités primitives. Ainsi toujours en nous, comme un feu oublié, une enfance peut reprendre.
Des bains de boue, des bains de mère, des mains qui savent guérir jusqu’aux plaies de l’âme, nettoyer les sens en profondeur, pour sentir à nouveau, ressentir. Les mots se dessèchent, racornissent, un blanc vient les recouvrir, les figer comme une sauce froide. Plus envie de parler, plus envie de dire, seulement sentir et respirer.
cg in Le livre des sensations