Izis Israëlis Bidermanas - Paris - 1962
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En hommage à cette très très grande dame qui nous a quitté le 11 décembre dernier
PROGRAMME GNI1234S5
Utiliser ou bazarder
abuser du rien (non-)faire
arrêter d’interrompre
en doutant sans arrêt
voir le lièvre qui danse
être – et occuper l’intérieur
cg in Bonzaïs hallucinogènes (à paraître en 2017)
"Certaines personnes ont besoin pour vivre de projeter leur souffrance sur quelqu'un d'autre, elles projettent aussi les parties d'elles-mêmes qu'elles ne tolèrent pas en elles. Par exemple quelqu'un qui a un profond mépris de soi va traiter l'autre de manière méprisante, quelqu'un qui aurait tendance à s'angoisser va faire en sorte d'angoisser l'autre ou encore très fréquemment c'est la culpabilité qui est projetée. C'est une forme d'abus narcissique de l'autre qui est déchu de son statut d'être humain pour devenir une sorte de "poubelle" dans laquelle on déverse tout ce qui ne va pas. Et lorsque la violence monte d'un cran, on attaque chez l'autre ces côtés projetés de soi-même. Lorsque c'est à un enfant que le rôle de poubelle est dévolu, il y a de graves conséquences pour sa vie d'adulte puisqu'il va devoir évacuer à la place du parent toutes ces facettes noires qui de fait ne sont même pas les siennes. (...) Cette relation est éminemment destructrice "
source : forum de psychologie.com
texte et illustrations d'André Bouchard, Seuil Jeunesse, 6 octobre 2016.
40 pages, 13,50 €.
C’est un vrai conte de Noël que nous propose ici l’auteur/dessinateur André Bouchard, vrai parce qu’on y parle de joie, de générosité, de partage, d’entraide et d’ouverture à l’autre. Vrai parce que le Père Noël s’il existait, pourrait bien être un vieux monsieur à barbe blanche qui vit et apprend aux enfants au cœur d’un bidonville « le bricolage, le jardinage, la politique, la mécanique, l’infirmerie, la littérature, la couture, la soudure et l’arithmétique ». Un bidonville où « pour les langues étrangères on se débrouille entre nous. Dans le quartier, on parle couramment chinois, espagnol, arabe, polonais, grec, bambara, portugais, français et verlan. »
Avec de belles illustrations qui prennent leurs aises sur toute la page, mélange de gris hachurés et de couleurs pétantes, André Bouchard nous présente la famille Palsou et ses quatre enfants. Comme toutes les familles, elle fait ses courses au marché et au supermarché et les enfants prennent le goûter au parc, comme tout le monde quoi. Enfin presque...
Mais les enfants, malgré la fricassée d’épluchures, s’amusent bien, comme tous les enfants et ils l’aiment leur quartier plein de cachettes et d’aventures, comme ils aiment leur école avec le vieux Monsieur Nicolas. Leur seul vrai problème, ce sont tous les autres adultes qui ne rigolent pas, mais alors pas du tout ! Alors, ils vont tenter de leur apprendre, en ouvrant l’école du rire, mais ça ne marche pas très bien, les élèves sont des cancres. C’est l’arrivée d’une cocotte magique qui va changer les choses. « C’est là que nous avons compris un truc archi-important ! On peut rire de n’importe quoi avec n’importe qui à condition d’avoir le ventre plein ! ». Ainsi avec « Cocotte Magique », Noël pourrait bien finalement être « une énorme rigolade ». À moins que la Guenille ne vienne jouer sa carabosse… Pour le savoir, lisez les Palsou.
Un très chouette album, tendre et impertinent, dédié à Charles Dickens, Karl Marx et François Ruffin. Le ton est donné. CG
André Bouchard a été publicitaire. Il vit à Paris et travaille aujourd'hui pour la presse et l'édition en qualité d'auteur et illustrateur. Ses livres se caractérisent par des dessins malicieux et un humour caustique. Il a notamment illustré de nombreux livres de Vincent Malone. Il est également l'auteur de : Beurk ! (Seuil jeunesse), Les lions ne mangent pas de croquettes (Seuil jeunesse), Quand papa était petit y avait des dinosaures (Seuil jeunesse), La Mensongite galopante (Gallimard)... « La principale caractéristique commune à la plupart de mes ouvrages, c'est une prédilection pour "le merveilleux ou le fantastique quotidien". Je puise mon inspiration dans la réalité vécue de l'enfant : son rapport aux parents, à la nourriture, à l'égoïsme, au mensonge, etc.»
La vérité existe, mon cher, mais la 'doctrine' que tu réclames, l'enseignement absolu qui confère la sagesse parfaite et unique, cela n'existe pas. Il ne faut pas non plus avoir le moins du monde la nostalgie d'un enseignement parfait, mon ami; c'est à te parfaire toi-même que tu dois tendre. La divinité est en toi, elle n'est pas dans les idées ni dans les livres. La vérité se vit, elle ne s'enseigne pas ex cathedra.
in Le jeu des perles de verre
dancer ANNA OMELYANTSEVA
music & voice PETR DMITRIEV
Nul repos
sans amour,
nul sommeil
sans rêves d'amour
- soyez fou ou glacé obsédé d'anges
ou de machines, le vœu dernier
est amour
in Song
une pensée pour toutes celles et ceux qui n'aiment pas noël, si, si on a le droit de ne pas aimer noël, une pensée pour toutes celles et ceux qui adorent noël, on a le droit aussi, une pensée pour toutes celles et ceux qui sont seuls et n'ont pas envie de l'être, pour toutes celles et ceux qui sont malades, une pensée pour toutes celles et ceux qui travaillent pendant que les autres festoient, pour toutes celles et ceux qui ont faim, qui ont froid, qui ont peur.... qui sont loin de leur maison, une pensée pour tous les enfants qui plus tard détesteront noël, une pensée pour toutes celles et ceux qui sont dans mon cœur et il y a encore de la place, mais aussi pour toutes celles et ceux qui n'y sont pas, c'est aussi ça "la magie de noël", profitez bien celles et ceux qui le peuvent, aimez-vous fort, célébrez la vie et le retour de la lumière, soufflez bien sur cette petite braise qui couve en vous...