Octavio Paz
entre ce que je vois et dis,
entre ce que je dis et tais,
entre ce que je tais et rêve,
entre ce que je rêve et oublie :
la poésie.
Elle glisse.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
entre ce que je vois et dis,
entre ce que je dis et tais,
entre ce que je tais et rêve,
entre ce que je rêve et oublie :
la poésie.
Elle glisse.
On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser.
Savoir de mieux en mieux qui je suis et sur quel chemin mon âme veut me mener, à l’avantage d’être reposant pour l’esprit. Le corps lui vieillit, vite même, marcher plus encore, l’ensauvager. Marre de l’ordinateur et des machines.
cg in Le livre des sensations
Chaque fois que nous affirmons une part de nous-mêmes, nous en nions une autre.
Les fugitifs peuvent échapper aux bouches des gorgones, aux nageoires et aux vidanges mais pas à la douleur jaune du sniper dans le fracas des ruines.
cg in Surréel des surrénales
La langue essoufflée sur le point de se rompre ne fait plus de bulles dans le goudron putride. On frissonne en pensant au monstre sous le lavabo tout en attendant une énième livraison de couteaux.
Saccages des lâches, spasmes et tourmente. Dans la nuit des vignes infectes et des entraves, la mécanique poreuse de l’enfance broyée au fond des cuves. L’émergence d’une rumeur derrière la cloison laisse partir les derniers convois du vide. Ô aiguillages lugubres. Mécaniques abandonnées. Les axes élastiques, le roulis entêtant, le souffle effrayant des fabriques.
cg in Surréel des surrénales
L’ombre des actes est indélébile.