Juliette Oberndorfer
La mémoire assouplit les courbes du cuir mais les loups ont disparus.
L’enclos, l’humus, le sel rouge. Feinte des forêts, la rosée… est sans issue.
cg in Fugitive
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La mémoire assouplit les courbes du cuir mais les loups ont disparus.
L’enclos, l’humus, le sel rouge. Feinte des forêts, la rosée… est sans issue.
cg in Fugitive
Pas de différence entre corps et esprit.
C’est pareil à la feuille de papier,
on ne peut pas acheter l’endroit sans l’envers !
la Sagesse n’est pas dans les livres, elle est dans le vent et l’espace. Pas dans le plein mais dans le Vide. Pas dans les lettres mais dans les espaces entre les lettres. Le silence, et non la parole, est la conscience de l’univers.
in Le Monastère de l’aube
Politicien, un "métier" qui n'aurait jamais dû exister, car le pouvoir n'est pas une activité, la véritable autorité ça ne peut s'acquérir que de façon naturelle, sans l'avoir jamais désiré, ni visé, ni même envisagé, ça ne peut venir que de vraies et très grandes qualités, de vraies compétences pratiques, d'un total désintéressement vis à vis de tout profit personnel, ça ne peut pas être coupé du cœur.. Le pouvoir c'est ce qui devrait revenir aux plus sages sans qu'ils le veuillent, c'est un poids, une énorme responsabilité faite à 99 pour cent de devoirs et de don de soi et à vrai dire peu de personnes en voudrait réellement de ce vrai pouvoir, c'est à l'opposé de l'orgueil, de l'égocentrisme, c'est le sacrifice total de l'égo individuel pour le bien d'une collectivité, et c'est avant tout spirituel, et nul ne peut prendre un vrai pouvoir, il ne peut qu'être prêté par la confiance justifiée, jour après jour, de l'ensemble de la collectivité et non seulement d'une partie. En bref, le pouvoir n'a rien à voir avec les politiciens, qui sont un total contre-exemple de la véritable essence d'une véritable et saine autorité, ils n'ont aucune sagesse, ne sont dignes d'aucune confiance et à force de désirer le pouvoir et d'en nourrir leur égo, ils deviennent des caricatures de faiblesse, une faiblesse des plus dangereuses, des plus meurtrières, de la folie pure...... toute l'histoire de l'humanité est un exemple de cette folie, et pourtant nous devrions en tirer des leçons à force.....il y a des exemples de communautés humaines qui ont compris, elles sont toutes petites, souvent en danger d'extermination, mais elles restent un espoir, chaque être humain a la possibilité d'accéder au meilleur de lui-même, d'accéder à ce qu'on appelle la sagesse, et qui n'est pas un mythe, et aujourd'hui plus que jamais nous avons accès à l'ensemble des savoirs et aux cumuls d'expériences humaines, des textes, des enseignements, des témoignages, des exemples partout dans le monde qui montrent des voies, qui éclairent la route, aussi bien le passé que le futur, qui sont liés, en permanence, rien n'est figé, fixé pour l'éternité, nous sommes co-créateurs de notre réalité, nous avons la possibilité d"apprendre et de nous transformer en permanence, c'est merveilleux, ne nous laissons pas enfermer dans de minuscules et étroites cases, l'élévation de la conscience humaine toute entière dépend de chacun(e) de nous, il n'y pas une personne qui ne soit pas importante dans ce grand projet collectif..... chaque pas de plus, change tout, le monde est désespérant, mais nous pouvons être chacun(e) une goutte d'espoir pour ne plus avoir à désespérer de la bêtise humaine, car nous sommes ignobles et merveilleux, et nous avons le choix, dans le moindre de nos petits gestes, nous avons toujours un choix à faire, concret, et chaque fois que nous choisissons d'avancer, d'apprendre, de nous transformer, nous rajoutons au merveilleux, et soustrayons à ,l'ignoble.... c'est cela le véritable pouvoir, et il est illimité parce que spirituel - il ne supprime pas les contraintes du réel mais il les transcende.
cg, 11 février 2017
prenssée j, une des prenssées de Mathias Richard publiées dans le numéro de janvier 2017.
Lue par moi-même.
Le corps est l’étui fragile qui, durant un certain nombre d’années,
renferme ton âme
Chacun s'en va portant son drame un petit sac au fond des yeux où les désirs tournent aux larmes pourtant il suffirait de peu un rêve d'aventure un charme
Mais rien ce peu-là on ne peut le toucher même d'un regard tout le mal a fait de son mieux pour jeter à chaque départ un tout petit sac dans nos yeux
in l'impossible séjour