Auteur inconnu - Navajo avec un travois à chiens - début 1900
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Des extraits du poème fleuve inédit "Les invisibles,"de Nicolas Kurtovitch, publié en intégralité dans ce numéro d'avril 2020. Lus par moi-même.
Central Park depuis la Eight Avenue - 1862
Vue sur la Eight avenue - 1869
Cabanes de squatters sur la Fifth Avenue et 101st Street - 1894
The Bronx - 1898
Ces dernières années, on a accordé aux sociétés des droits qui dépassent largement ceux des personnes. D’après les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce, les sociétés peuvent exiger ce qu’on appelle le droit au « traitement national ». Cela signifie que la General Motors, si elle opère au Mexique, peut demander à être traitée comme une firme mexicaine. Un Mexicain ne peut pas débarquer à New York, demander un traitement national et s’en trouver fort bien ; les sociétés si.
in Sur le contrôle de nos vies
"Emmett Leo Kelly. Il a d’abord été trapéziste avant d’inventer son personnage de clown tragique inspiré par les « hobos », ces vagabonds qui parcouraient les États-Unis pendant la Grande Dépression. Ceux-ci prenaient clandestinement le train pour parcourir les immenses distances séparant les endroits où l’on trouvait du travail. Son personnage pathétique a révolutionné le statut de l’Auguste et effacé le clown blanc. Il lui a créé une véritable identité : « Weary Willie », Willie le fatigué, le clown triste toujours décalé, toujours à faire des actions bizarres.
Weary Willie, répétition de sonorités comme les roues grinçantes du chemin de fer, Weary Willie a bouleversé l’Amérique dès 1942. Il était la vedette du cirque Barnum et Bailey, il faisait rire et pleurer à la fois."
Quelques-uns des aphorismes de Mix ô ma prose - alias Olivier Boyron - publiés dans de numéro d'avril 2020. Lus par moi-même.
Plus de dix ans que je fais des notes de lecture, plus le temps, l'énergie pour ça, juste envie de lire et juste lire et descendre toutes les piles qui m'attendent. J'avais lu et apprécié en 2008, L'Ermite et sixdoigts ; je viens de finir La mitrailleuse d'argile, un roman complètement dingue, mais pas si fou, philosophique, impertinent, alcoolisé, dense, drôle, profond, d'une salutaire moquerie, le genre à relire plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités. Cet auteur russe est vraiment à connaître.
Tchapaïev et Poustota, 1996
J’ai fini par comprendre que les mots « revenir à soi » signifiaient plutôt « revenir aux autres », car ce sont précisément les autres qui t’expliquent, du début à la fin de ta vie, quels efforts tu dois faire pour prendre la forme qui les arrange.
in La mitrailleuse d'argile