Chadwick Tyler
Pourtant je suis détachée puisque j’ai renoncé. Je tente juste de débusquer les trahisons de mon mental, ses lâchetés, ses aveuglements et même si je parais dure et fière, en réalité je cherche à tâtons.
cg in Journal 1999
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Pourtant je suis détachée puisque j’ai renoncé. Je tente juste de débusquer les trahisons de mon mental, ses lâchetés, ses aveuglements et même si je parais dure et fière, en réalité je cherche à tâtons.
cg in Journal 1999
Je m’accroche à des rêves mais sitôt que je tiens une concrétisation, je la lâche, pour garder les mains libres. Liberté, solitude… fuite en avant ou bien ?
cg in Journal 2005
Je n’ai pas connu un milliardième de ce que certains êtres humains ont vécu, vivent et vivront encore sur cette foutue planète. Je vois ma fille grandir, je vois sa vulnérabilité d’enfant dans un monde en lambeaux. La sensation amère du mensonge, car c’est vrai, une mère est avant tout une menteuse. Une contrebandière d’espoir, une trafiquante d’amour. Il n'y a aucune égalité en ce monde, certains naissent dans la soie ou dans le coton, d’autres sur des mines dans les champs de la mort.
cg in Journal 2006
Bain de solitude, de véritables bains de solitude et les yeux fermés,
palper les contours de l’ici et maintenant.
Cg in Journal 2005
Voilà donc une nouvelle nuit à chercher l'hôtel du chemin sous la lune.
Qui cherche ? Moi. Qui rêve ? Moi.
cg 2002
La femme est une hostie sacrée au temple de Dionysos et l’homme est un touchant prédateur. Ce qu’ils se donnent en sucs et en sueur appartient au domaine du vivant qui s’exalte lui-même. Les ondes d’une satisfaction qui remonte aux origines des espèces.
Faire l’amour, consommer le désir, c’est tisser des liens, alors pourquoi avoir hérité d’autant de culpabilité ?
cg in Journal 1999
Apprendre pour aller vers un mieux, en sachant que la perfection est une étoile filante et qui ne nous est pas demandé d’être parfaits, mais seulement d’être sincères. Il y a des menteurs plus sincères que des diseurs de vérités… Tout dépend de la foi que l’on prête à ses mensonges.
cg in Journal 1998
Comment échapper à son destin, aux fantômes du passé ?
Comment se connaître dans le dédale des pièges ?
cg in Journal 2005
La jalousie, la peur de perdre, ce n’est pas l’amour. La seule et unique liberté c’est de rester ou partir. Le rester est hors de contrôle. L’autre est à jamais hors de contrôle et doit rester ainsi. Ne pas être piégé dans un documentaire, mais vivre, être réellement dans sa totalité et être aimé ainsi : libre, entier et responsable. Il y a là, je n’en doute pas une grande sagesse. De là peuvent naître force et beauté, et miracles aussi. L’inattendu, le sans cesse renouvelé au rythme du vivant, sans contrainte de résultats. L’amour de l’autre, de partager du plaisir – et non pas d’en tirer du plaisir – c’est bon ! L’amour c’est beau et bon et seuls les murs arrêtent la lumière.
cg in Journal 2005
Je suis trop folle dans ma tête en ce moment, trop envie de fête, d’oubli, de rire, de folie pour y fondre la mienne. La nourrir même.
cg in Journal 2005
J’aime cette femme qu’il fait éclore en moi, cette femme qui n’est autre que la petite fille que j’étais et qui voit maintenant ses rêves devenir réalité.
cg in Journal 2001
Sex térioriser, sex primer, sex alter, sex clamer, sex cuser, sex iter, sex ister…
cg in Journal 1993
Et moi, où suis–je ? Où est ma chair ? Reprendre sa chair comme on reprend ses esprits après une longue, longue absence… pour aussitôt les reperdre ? Mes idées fusent dans tous les sens et ma main droite se pose sur ce mont dit de Vénus. Mon sexe brûle d’être banni mais ma tête est trop pleine de remord et de trouble.
cg in Journal 2005
Peut-être ne suis-je encore qu'une enfant, assez naïve pour croire que l'aimé va transformer ma vie en conte de fée, en merveilleuse légende, en poème extraordinaire, qu'il va faire de moi la reine d'un royaume imaginaire... Et quand les marteaux de la réalité viennent briser le miroir aux alouettes, la déception me conduit à transformer très rapidement la vie en un sinistre roman noir, et pour ça, je n'ai besoin de l'aide de personne !
Avec le verbe aimer, vient le mot espoir, là débute la souffrance.
cg in Journal 1997
Je grimpe sur des chemins d’âme étourdissants. C’est beau, c’est bon, ça donne de l’espace, des ailes parfois pour y aller mais plus on monte, plus on chute bas. Chemin des crêtes avec plongée souterraine sans sommation.
cg in Journal 2007