Sabine Weiss - Marchand de balais - 1961
Mon esprit se sent parfois à l'étroit et là j'ai besoin d'un bon coup de rock'n'roll, comme un coup de balai dans la cage à neurones !
cg in Journal 1997
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Mon esprit se sent parfois à l'étroit et là j'ai besoin d'un bon coup de rock'n'roll, comme un coup de balai dans la cage à neurones !
cg in Journal 1997
J’ai rêvé de plantation de plantes à fleurs dont les pétales avaient l’odeur de la mandarine. Puis j’ai vu, comme si j’étais en hauteur, des éléphants, des tigres, des gazelles au bord de la mer. Hallucinant ! Et puis l’Afrique était déplacée vers l’Ouest et à la place de l’Egypte, il y a avait la Tanzanie.
cg in Journal 1993
Responsable, seule responsable de mon existence. Aussi fascinant que terrifiant.
Je veux garder la tête froide, ne pas laisser mes émotions me manipuler et je dois prendre garde à cette tendance à la fuite qui est mienne. Il est temps d’être grande, de tenter la vraie, la seule aventure : aller au-devant de mes rêves, fussent-ils en enfer ! Au moins, il y fera chaud !
cg in Journal 1999
Depuis hier soir, je lis un bouquin sur la vie et l’œuvre de Charles Duits et l’exploration du peyotl dans la littérature. J’y retrouve le bouddhisme, Gurdjieff, Michaux et les tourments de l’écriture.
J’y retrouve certains des questionnements et torsions de mon esprit occidental.
Si j’étais une visionnaire, en quoi cela répondrait-il à mon trop plein de questions ?
La réponse est là, toute proche. Suffit de tendre le bras, d’ouvrir les yeux, oui mais lesquels ?
in Journal 1999
Juste envie de danser. Je ne me résoudrai pas à être civilisée !
Je laisse mûrir en moi l’intuition, tout s’aiguise mais reste intact.
cg in Journal 1995
Tout se résume à la souffrance. Dieu est amnésique, Dieu égaré dans ses milliards de reflets ne se souvient plus de lui-même mais une étincelle en chacun de nous se souvient de ses origines. Celle antérieure à la séparation, à la temporalité, à la mort car nous y sommes, c’est maintenant que nous vivons notre mort.
Nous mourrons depuis le premier jour de notre conception, c’est inscrit dans nos cellules.
cg in Journal 1999
La vie est beauté, l’amour désordre, la mort souvenir d’enfance.
cg in Journal 1988-91
J’aime la vie, la vraie, celle qui brûle, qui ressemble peut-être à la mort… Extrême… Je m’en fous des faux-semblants, des fausses paroles, faux serments. Tout est faux alors autant jouer.
cg in Journal 1990
Ma vie est ma voie et ma quête est solitaire. Je puise à toutes les corbeilles, j’apprends et me désespère mais mon seul maître c’est la vie. Longue et ardue cette voie mais tant mieux. Il ne s’agit pas d’arriver quelque part. Facile en théorie mais extrêmement difficile à intégrer au quotidien. Alors nous faisons des efforts, des efforts que nous croyons justes jusqu’à ce qu’une marée furieuse détruise nos belles constructions de justice. Alors par colère ou par sagesse, on renonce à l’effort. Ne reste que la vie. La vie point. Il n’y a rien à espérer, rien à regretter, rien à changer, simplement célébrer !
cg in Journal 1999
Le yoga me transforme et je ressens ça avec une acuité intensifiée. A chaque fois je découvre mon corps d’une façon plus précise, plus étonnante.
Cet après-midi, nous étions sur l’herbe, juste à l’endroit où j’avais eu envie de le faire, au soleil, entourées d’arbres merveilleux et de fleurs, avec un paon qui claironne de temps à autre, surtout pendant que nous chantions le « A ». C’était surréaliste !
Grâce au yoga, je découvre en moi, celle que j’aime. Je me sens capable de bien plus mais je me méfie de l’orgueil. J’aime l’idée du plus vaste que moi, l’idée de ce vaste en moi.
cg in Journal 1999
Pourquoi ces beautés sans avoir les clés ?
Toutes ces questions ? Tant de questions…
cg in Journal 1992
Une graine en moi est prête à germer,
et je ne sais absolument pas ce qui va en sortir...
C'est ça qui est fascinant !
cg in Journal 1997
Aussi finissent-elles souvent solitaires
En quête, peut-être, de leur double éphémère,
Un complice, un papillon de lumière !
cg in Journal 1991
Moi, toi, éternel conflit, éternelle séparation jusqu'au plus profond de nos incendies. Moi qui brûle, toi qui brûle, mais surtout ne pas dire les mots, ne pas faire les gestes qui pourraient apaiser les flammes.
cg in Journal 1997
mais que peut-on recevoir de l'autre quand on attend trop ?
cg in Journal 1997