Emmanuel Bazin - série Bulles
Équilibre doré, léger, une bulle suspendue à l’éternité.
cg in Journal 1999
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Équilibre doré, léger, une bulle suspendue à l’éternité.
cg in Journal 1999
Ici et maintenant, je jette des fleurs de poèmes aux pieds du maître Amour.
cg in Journal 1995
Tout est relatif, vice pour l’un, vertu pour l’autre et vice et versa. Je crois en une bonté innée, plus ou moins enfouie chez l’humain. Heureusement, sinon oui, le monde ne serait qu’un enfer. Ce qui n’empêche que je crains l’humain plus que n’importe quoi d’autre. J’ai peur de l’incompréhension, de la séparation, sources de toute misère. Je souffre des rapports humains autant que je les aime. Sans cesse attirée, repoussée. Je cherche l’équilibre, ce « lieu » où attraction et répulsion s’annulent. L’amour mais pas l’envie, le désir mais pas le besoin, la profondeur sans la chute, la hauteur sans vertige.
cg in Journal 1995
Si je mourrais demain, dieu sait ce que deviendraient tous ces cahiers que j’ai rempli, noirci depuis plus de dix ans ! Qui les lirait, qui comprendrait ? Quels seraient les jugements, les déformations ? Qui serait intéressé ? « Journal d’une jeune fille du XXe siècle - Parcours, atomes et conscience. » Je délire !
cg in Journal 1995
Certains jours j'ai besoin de ténèbres, comme aujourd'hui, ce dimanche suspendu comme un poisson à l'hameçon, suffoquant. A l'intérieur, je ne suis que ravages et tempête, mais ma surface est immobile.
cg in Journal 1997
Je dois remettre ma tortue à l'eau, comme dans mon rêve.
in Journal 1996
Ma Lilith se révolte, c’est ça qui me met dans cet état de combat et d’ébullition intérieure. La chèvre et l’agneau, quelle drôle d’image ! Je ne veux pas être à demi-aimée voilà tout. Juste envie de danser. Je ne me résoudrai pas à être civilisée !
cg in Journal 1995
Je ne suis nulle part. A cheval entre deux mondes qui ne sont pas plus miens l’un que l’autre.
cg in Journal 1999
Un homme fort et bon, à l’infinie compréhension, un poète, un artiste, mais qui me relie à la terre. Un homme puissant et paisible comme un arbre, délicat et attirant comme une fleur, fou et joyeux. Un puits pour la profondeur, un sommet de montagne pour l’élévation, sobre comme un désert, luxuriant comme une forêt. Je veux un homme fait d’argile, d’eau et de souffle, un homme comme un brasier qui réchauffe sans brûler, un homme comme le vent qui libère sans disperser. Un homme comme un soleil, sans ombrage. Un homme pour être sa lune, sa Lilith, sa fée… Un homme dont le désir est une clé, un homme pour passer de l’autre côté, un homme qui n’en est pas un, un homme qui n’a jamais existé, un pur fruit de ma terrible imagination, un homme avec des ailes, un homme avec un sexe, un homme avec tout et plus encore….
cg in Journal 1995
Quand ce dernier nous a touchés, il n'est plus possible de détourner la tête, nous ne pouvons que regarder la vie bien en face, sans peur, sans mépris et sans orgueil. Ceux qui sont touchés, portent la joie en eux, et souffrent plus pour les autres que pour eux-mêmes. Ils sont plein de compassion pour tous ceux dont les boutons de fleurs se recroquevillent, se flétrissent et disparaissent. Ceux qui ne savent puiser dans leurs racines autre chose que des épines, toujours plus d'épines...
cg in Journal 1996
C’est comme ça qu’on peut être déçu en essayant de mettre le mystère en pleine lumière.
cg in Journal 1995
Si dans mon âme entrouverte, la tienne se glisse.
Nos lèvres jointes à la nuit,
Les yeux plongés dans l'infini.
cg in Journal 1988-91
Je n’arrête pas d’écrire, d’écrire comme ça me vient.
Impression de me perdre dans un épais brouillard.
cg in Journal 1995
Ces forces souterraines qui se lient et fusionnent en mon centre. Je les sens prendre consistance, comme une pierre, un joyau poli et translucide. Un cristal de feu qui germe du creuset de mon être. Il faut qu’il durcisse encore, concentration maximale des énergies. Cosmiques ?
cg in Journal 1995
Je me sens un peu comme sur le haut d'une montagne. J'aimerais oublier, en cet instant même, tout ce qui me concerne, n'être plus que pure existence, sans passé, sans futur. Le rôle que je joue dans ma vie me semble parfois trop lourd, une entrave qui m'empêche d'être, tout simplement. Plus je vieillis, et plus j'ai conscience de ce besoin viscéral de "sauvagerie", d'un mode de vie plus dénudé, au propre comme au figuré. Me reste à transformer ce désir en force, à l'intégrer à la réalité, alors peut-être...
cg in Journal 1997