Eric Antoine
Poussières d'anciennes passions...
cg in Journal 1997
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Poussières d'anciennes passions...
cg in Journal 1997
Il n'y a pas une seule certitude au monde qui tienne la route devant la terrifiante absurdité de l'existence, tant que nous ne sommes pas passés au-delà. Certaines prises de conscience font peur, elles donnent le vertige.
cg in Journal 1996
La liberté aurait-elle si bon goût, si je n’avais pas de chaînes à limer ? Je suis passée au-delà de la sincérité, je flatte et nourris la bête, je veux la voir grandir, lui donner des titres de noblesse, la tirer vers la lumière… Savoir, enfin !
cg in Journal 1999
C’est un désir de l’instant, du moment. Et puis, c’est différent, chaque impression est différente et des impressions on en a des millions par jour. Chacune est unique, on ne la revivra jamais, mais il y en a qui se ressemblent, des impressions qui en rappellent d’autres et nos vies sont construites sur ce tissu infini d’impressions, juste des impressions, rien de plus.
cg in Journal 1995
Je suis à l'écoute de toutes ces parties de moi qui se cherchent et s'appellent, je les invite à se rejoindre en un centre mystérieux. Je n'oublie pas de rire, rire de ma matière, de mes folles pensées, de ma condition humaine, de tout ce que je sais et ne sais pas encore.
cg in Journal 1997
Le passé perdu et l’avenir, cette construction cauchemardesque avec ces monstres souriant à toutes les fenêtres. Une colère antique passe par moi et me ravage. Terrible injustice qui frappe et frappe encore. Marques invisibles, les contusions de l’âme.
cg in Journal 1999
Ces forces souterraines qui se lient et fusionnent en mon centre. Je les sens prendre consistance, comme une pierre, un joyau poli et translucide. Un cristal de feu qui germe du creuset de mon être. Il faut qu’il durcisse encore, concentration maximale des énergies. Cosmiques ? Du temps, de l’attention, de la confiance et la volonté se créé. C’est un jeu ! Inventez-vous la vie. Qu’est-ce que ça change ? Rien ! Tout ! Tout ! Rien !
cg in Journal 1995
...c’est comme si des racines ancrées profondément à la source, avaient surgi et éventré la terre. Une source souterraine d’une puissance infinie, très ancienne, qui ne demande qu’à jaillir à nouveau.
cg in Journal 1995
Je m’interdis tout espoir, tout désir, toute attente. Ils n’aboutissent jamais.
J’ai parfois l’impression d’avoir été oubliée quelque part sur un banc,
puis confondue avec une autre.
cg in Journal 1989
Plutôt qu'un faux-semblant de communication,
Je préfère la solitude de mes méditations.
cg in Journal 1990
Je m’égare dans un mouchoir, dans les plis d’une poche froissée,
pendue à l’aiguille qui trotte et infuse en moi son venin obscur.
cg in Journal 1999
Je me sens probablement trop immatérielle et j’ai besoin de me rassembler, de me condenser parfois. Pour me contempler ou me dévisager, me connaître, me comprendre, que sais-je ?
cg in Journal 1995
L'amour est le but et le chemin, l'amour qui croît dans nos racines nous permet de porter la fleur toujours plus haut. L'amour terrestre conduit à l'amour cosmique.
Quand ce dernier nous a touchés, il n'est plus possible de détourner la tête, nous ne pouvons que regarder la vie bien en face, sans peur, sans mépris et sans orgueil. Ceux qui sont touchés, portent la joie en eux, et souffrent plus pour les autres que pour eux-mêmes. Ils sont plein de compassion pour tous ceux dont les boutons de fleurs se recroquevillent, se flétrissent et disparaissent. Ceux qui ne savent puiser dans leurs racines autre chose que des épines, toujours plus d'épines...
cg in Journal 1996
Je ne sais pas d’où je suis, de quelle planète je débarque.
cg in Journal 1995