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MON CINÉMA & DOCUS - Page 35

  • Fuite à travers l'Himalaya de Maria Blumencron (2012)

     

    Lors de l’ascension du Cho Oyu  dans l’Himalaya, l’étudiante en médecine Johanna tombe dans une crevasse dans laquelle elle découvre avec effroi deux enfants morts de froid. Pendant ce temps, non loin de là, dans un monastère tibétain, Tempa, 8 ans, assiste à une tentative d’assassinat sur la personne du jeune "Golden boy" censé être la réincarnation de Bouddha et succéder au dalaï-lama. Rescapée de son accident, Johanna arrive au monastère et se lie d’amitié avec Tempa. Les moines lui demandent d’accompagner le garçon à Lhassa. Une fois sur place, Johanna apprend que le voyage doit continuer avec un groupe d’enfants en direction de l’Inde. Il va falloir passer clandestinement un col très élevé et les petits ne sont pas équipés pour un tel périple. Johanna est bientôt arrêtée par la police chinoise qui la soupçonne de coopérer avec un militant de la cause tibétaine. Une fois relâchée, elle décide d’aider envers et contre tout le groupe de jeunes fugitifs.

    Inspiré de faits réels

    Pour son premier film, Maria Blumencron s'est inspirée d'une expérience personnelle dramatique. Fin 1999, elle a suivi et filmé un groupe de Tibétains qui devait franchir le col de Nangpa La (5 700 mètres d’altitude) en direction du Népal puis de l’Inde. Après une intervention des policiers chinois, elle a passé deux jours en prison, tandis que le passeur de son groupe a été détenu et torturé durant deux ans et demi. Une mésaventure que la cinéaste a relatée dans un livre publié en France en 2007. Elle partage désormais sa vie entre Dharamsala, où est installée sa "grande famille" tibétaine, et Cologne.

     

     

  • Icaros de Georgina Barreiro

     

    Icaros explore l'univers spirituel du peuple Shipibo qui vit sur ​​les rives de la rivière Ucayali, un affluent majeur de l'Amazonie péruvienne. Le jeune Rono Mokan commence son voyage avec le savoir-faire ancestral de l'ayahuasca, guidée par Sene Nita, un sage chaman sage et sa mère Wasanyaca, maître guérisseuse.

     

     

     

  • Remote Control de Byamba Sakhya (2013)



    Tsog , un adolescent de Mongolie, vend du lait dans la capitale, Oulan-Bator.  Dans son village natal, il tente de fuir les querelles à la maison. Son héros est un jeune moine qui, selon la légende, fut persécuté parce qu'il a découvert comment voler. Tsog recrée les aventures de son héros dans un flip book bande dessinée fait maison. Un jour, Tsog décide de camper sur le toit d'un immeuble d'appartements à Oulan Bator. Une jeune femme qui est tout aussi mécontente de son sort que Tsog vit en face - mais elle n'ose pas voler. Tsog l'intègre dans ses rêves, mais il n'ose pas s'approcher d'elle. Néanmoins, il essaie de prendre contact avec une télécommande volé et son talent pour le dessin. Cette réflexion poétique sur les rêves et comment changer sa vie, est le premier long métrage de Byamba Sakhya , qui a réalisé plusieurs documentaires et a travaillé sur plusieurs productions internationales (y compris Khadak). Il a dit que l'histoire est aussi une métaphore sur les changements qui ont lieu en Mongolie.
     
     

     

     

  • Robert Flaherty

     

     

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    Portrait of Mother and Child, Ungava Peninsula, 1910-12

     

     

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    Nyla, 1920

     

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    Robert Joseph Flaherty est un réalisateur de cinéma américain, né le 16 février 1884 à Iron Mountain, dans le Michigan, et décédé le 23 juillet 1951 à Vermont, dans le Montana, souvent considéré avec Dziga Vertov, comme l'un des "pères" du film documentaire. Il est considéré aussi comme pionnier ou fondateur de ce que l'on nomme aujourd'hui docufiction ou ethnofiction, une pratique utilisée, d’une façon plus ou moins intense, dans tous ses films depuis Nanouk l'Esquimau, 1922. Nanouk l'Esquimau (Nanook of the North) est un travail de commande, réalisé pour le fourreur parisien Révillon Frères. Le film obtient un immense succès public. Pourtant, les choix de Flaherty dans le traitement du sujet, comme par exemple le fait de mettre en avant la personnalité de Nanook, lui attirent des critiques, certains allant jusqu'à l'accuser de manipulation. Le reproche n'est pas tout à fait injustifié, car certains événements ont été effectivement mis en scène. Cette déformation de la réalité dans ses films a été souvent critiquée, mais également défendue par des auteurs comme Gilles Marsolais. Celui-ci dénonce le puritanisme de la pseudo-objectivité: il est question avant tout de respecter une vérité profonde.

    Filmographie :

    1922 : Nanouk l'Esquimau (Nanook of the North)
    1925 : The Pottery-Maker
    1926 : Moana (Moana : A Romance of the Golden Age)
    1927 : The Twenty-Four Dollar Island
    1928 : Ombres blanches (White Shadows in the South Seas) coréalisé avec W.S. Van Dyke, Flaherty quitta le tournage avant la fin pour des raisons d'incompatibilité d'humeur
    1931 : Industrial Britain (coréalisation avec John Grierson)
    1931 : Tabou (Tabu) (coréalisation avec F.W. Murnau)
    1934 : L'Homme d'Aran (Man of Aran)
    1937 : Elephant Boy (coréalisation avec Zoltan Korda)
    1942 : La Terre (The Land)
    1948 : Louisiana Story