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RÉSONNANCE & COPINAGES - Page 30

  • Kathy Acker

    Pas d'imitation, pas d'assimilation, pas de demi-mesure dans la poésie. S'emparer, ingurgiter, arracher, dévorer, digérer, recracher. La cannibale littéraire dévore la chair d'un texte pour en faire quelque chose d'autre. Lire, dit-elle, est un acte sauvage, créer est un acte cannibale. Un texte est un corps résistant, puissant, dégoulinant et la poésie n'est pas un monument. C'est un lieu d'échange, c'est un grognement, un bousculement, un hurlement, ce sont des tripes pétries, des larmes en argent, c'est un acier tranchant, un métal brûlant. La poésie n'est pas un monument.

     

     

  • Rabindranath Tagore

    Partout sur cette terre, l'esprit du Paradis veille et fait entendre sa voix. Il atteint notre oreille intérieure sans que nous le sachions, il donne le ton à notre harpe de vie, dont la musique envoie notre aspiration au-delà du fini, non seulement en prières et en espérances, mais en temples qui sont des flammes de pierre, en peintures qui sont des rêves immortalisés, en danse qui est méditation extatique au centre immobile du mouvement

     

    in Le sens de l'art

     

     

     

  • Mathieu Slama - Adieu la liberté Essai sur la société disciplinaire

    Après l'autorisation de sortie, le pass sanitaire, le pass vaccinal voici maintenant le certificat de rétablissement valable 4 mois...... je m'exprime rarement et encore moins publiquement sur ce que nous font vivre covidoux/covidur mais surtout ses marionnettistes, estomaquée la plupart du temps par l'enchainement qui ne laisse place à aucun recul et voudrait par-dessus le marché (de la finance) nous interdire toute réflexion, avec ça le nauséabond de l'approche à pas de fourbes des élections.... Étymologie : XIe siècle, eslire, « choisir ». Emprunté du latin populaire "exlegere", réfection, d’après legere, du latin classique eligere, « arracher en cueillant, choisir, trier, élire ». Choisir, trier.... On voit bien à quel point élire a été vidé de sons sens, car si personnellement je pouvais réellement choisir et trier, ils dégageraient tous.... Bon, suis tombée ce matin sur ce bouquin, je ne l'ai pas lu mais il a le mérite d'exister, souffle d'air, je mettrais un bémol sur le mot "science" et je remplacerais par "le casino de la science".... Cette disparition de la liberté ne date pas de 2020, elle est progressive, insidieuse et planifiée depuis bien plus longtemps.... Je ne suis donc pas surprise, loin de là, les années 80 commençaient déjà à sonner le glas en nous endormant sous des couches et des couches de consommation, nous avions obtenu trop de marge, nous les peuples "libérés" de l'après-guerre mais l'accélération des deux dernières années ceci dit m'a prise de court comme bon nombre d'entre nous, je n'en ai pas perdu pour autant ma capacité à observer et réfléchir...
     

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    "La crise du Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme « soft » fondé sur une idéologie du « safe ». Dans cet essai incisif, Mathieu Slama analyse les faits et les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple pourtant réputé rebelle depuis la Révolution.
    Avec l'assentiment d'une majorité de Français, une société de l'ordre et de la surveillance s'est installée ; la démocratie est devenue management, le politique s'est effacé devant la science et les citoyens libres se sont transformés en population docile à discipliner.
    Une éclipse de la liberté préparée de longue date par des renoncements successifs, rendant inéluctable l'avènement, comme l'écrivait en 1977 Gilles Deleuze, de "ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d'étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma". "
     
     
     
  • Michaël Serfaty

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    "« Je ne trahis pas, je témoigne. Je ne révèle pas, je m’insurge. Je ne dévoile pas, je crie. », écrit Michaël Serfaty, gynécologue et photographe.

    Depuis trente ans, dans un volumineux carnet d’artiste – composé de dessins, de bouts de scotch, de ficelles et de tissus, d’images collées, de menus objets, de tickets divers -, il note des phrases, des fragments d’histoires, des réflexions émises par les patientes reçues dans son cabinet.

    Un livre publié par Arnaud Bizalion Editeur, avec qui il avait déjà réalisé en 2019 Les Bras du séquoia, recompose cet ensemble très riche, surtout très émouvant, et totalement personnel dans la traduction en gestes plastiques des paroles fondamentales qu’il entend."

     

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    Michaël Serfaty, Je vous écris avec la chair des mots, textes de Sylvie Hugues et Marie Darrieussecq, graphisme et maquette Marie-Anne Hauth, Arnaud Bizalion Editeur, 2020

    Voir sur le site de l'artiste auteur :

    https://www.michael-serfaty.com/je-vous-%C3%A9cris

     

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  • Guénane Cade

     

    Si ta mémoire mesure le temps
    évite la dangereuse nostalgie
    se pencher à la portière de sa vie
    c’est déjà la Patagonie

    le même vent te précède
    te suit  te délie
    t’enracine d’un revers
    le vent est libre
    les souvenirs aussi


    in Ma Patagonie

     

     

     

  • Frida Kahlo

    Tellement absurde et éphémère est notre passage dans ce monde, que la seule chose qui me rassure c'est la conscience d'avoir été authentique... D'être la personne la plus ressemblante à moi-même que j'aurais pu imaginer.