Karen Cusolito et Dan Das Mann - Ecstasy
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Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l'empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu'elles doivent être l'une de l'autre, l'heure de la vérité a sonné avant l'heure de la mort.
in Le Temps retrouvé
Voici les clés de nos âmes
Les lames de neige
D’où jaillit lumineux
Un anneau fragile
cg in Aujourd'hui est habitable, 2014
Merci à Jlmi !
Merci au Musée Improbable
“Daidougei” est une sorte de théâtre de rue au Japon. “Daido” signifie large rue et “Gei”, représentation. Paradoxalement, du fait des restrictions du Code de la Route japonais et les mesures des autorités locales, on ne peut pas se produire librement dans la rue. Une autorisation spéciale est requise pour s'adonner au Daidougei.
Diverses idées sont apparues ces derniers temps pour soutenir les acteurs de rue ; le gouvernement métropolitain de Tokyo a créé un programme pour octroyer aux artistes une licence de spectacle approuvée par l'administration. Dans la préfecture de Kanagawa, des bénévoles organisent deux fois par an le “Festival de Noge-Daidougei” pour redonner vie à la région à l'aide du théâtre de rue. Des moyens estimés insuffisants par certains.
Gilyak Amagasaki est un des derniers grands maîtres du Daidougei.
L’homme abattu s’est mis à ramper. Son empreinte n’est pas lisse comme celle du serpent. La chair exposée aux rayonnements, aux radiations a noirci. La peau depuis longtemps est tombée en lambeaux de pluie, en parchemins, en poussières. Le verbe a été effacé des mémoires. La mémoire n’est plus qu’une passoire, elle n’est plus que le trou par où filent les étoiles.
cg in Chroniques du hamac, 2008