Patricia Cottron Daubigné
Théière fauve pour le temps des thés d’après-midi dans les heures étincelantes et mal apprivoisées du désir.
in La théière
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Théière fauve pour le temps des thés d’après-midi dans les heures étincelantes et mal apprivoisées du désir.
in La théière
La part du oui qu'il y a dans le non et la part du non qu'il y a dans le oui sortent parfois de leur lit et s'unissent dans un autre lit qui n'est ni oui ni non Dans ce lit court le fleuve des plus vives eaux.
Lors de l’ascension du Cho Oyu dans l’Himalaya, l’étudiante en médecine Johanna tombe dans une crevasse dans laquelle elle découvre avec effroi deux enfants morts de froid. Pendant ce temps, non loin de là, dans un monastère tibétain, Tempa, 8 ans, assiste à une tentative d’assassinat sur la personne du jeune "Golden boy" censé être la réincarnation de Bouddha et succéder au dalaï-lama. Rescapée de son accident, Johanna arrive au monastère et se lie d’amitié avec Tempa. Les moines lui demandent d’accompagner le garçon à Lhassa. Une fois sur place, Johanna apprend que le voyage doit continuer avec un groupe d’enfants en direction de l’Inde. Il va falloir passer clandestinement un col très élevé et les petits ne sont pas équipés pour un tel périple. Johanna est bientôt arrêtée par la police chinoise qui la soupçonne de coopérer avec un militant de la cause tibétaine. Une fois relâchée, elle décide d’aider envers et contre tout le groupe de jeunes fugitifs.
Inspiré de faits réels
Pour son premier film, Maria Blumencron s'est inspirée d'une expérience personnelle dramatique. Fin 1999, elle a suivi et filmé un groupe de Tibétains qui devait franchir le col de Nangpa La (5 700 mètres d’altitude) en direction du Népal puis de l’Inde. Après une intervention des policiers chinois, elle a passé deux jours en prison, tandis que le passeur de son groupe a été détenu et torturé durant deux ans et demi. Une mésaventure que la cinéaste a relatée dans un livre publié en France en 2007. Elle partage désormais sa vie entre Dharamsala, où est installée sa "grande famille" tibétaine, et Cologne.
Comme une muqueuse en relief, le mur saigne à vif.
Ses mille vaisseaux invisibles charrient la couleur de l’impasse.
Le mur ne semble pas souffrir.
Un jour tu te fis gouffre où j’ai jeté toute ma gentillesse
in Ames/sang
la possibilité de jeter le masque en toutes choses
est l'un des rares avantages que je trouve à vieillir.
in Mémoires d'Hadrien
Mordeau de l'album "Audiorama", sorti le 27 mai 2014 on Clapping Music
Pour voir d'autres clips de Timo Hateau et Gérald Fleury :
http://www.youtube.com/user/timohateau
Je vous insulte
Hyènes et chacals
Avec toutes les injures de mon
Alphabet
Et je vous jette au crâne
toutes les potiches de mon
impuissance
Car
Hyènes et chacals
Vous meublez le long tunnel de votre ennui
Des dimanches et des jours creux
Avec le casse-croûte des faibles
Et vous en tapissez les murs avec la chair
De poule des gens qui dorment dans les
Igloos des nuits d'octobre
Parlez-moi
De plaisirs quand les gens criant famine et
Désolation
Mettent en marche le phonographe de leurs plaintes
Et battent
Les tambours de leur misère
Sur une place publique
Où
Personne
Ne s'arrête
Rien ne compte plus
Que ce vide des ventres
A combler qui résonne comme une orgue
Dans les crânes des abrutis satisfaits
Comment pouvez-vous vivre, gens de l'argent et de caviar avec ces poux
Que vous ne grattez pas?
Comment pouvez-vous avaler la pâtée
Gens de cravates et parfums que les cravates
N'étranglent
Pas et que le parfum
N'étouffe
Pas?
Comment pouvez-vous caresser vos femmes, lisser votre moustache,
Hausser les épaules, acheter un timbre, applaudir le Cid au théâtre
Des vies, distiller l'anis de vos satisfactions dans l'alambic de vos
Gosiers de pierre, marcher les pieds au sec et la tête dans un chapeau
Curer les ongles de vos chiens, avoir des enfants, tambouriner
Des doigts sans honte, aller la tête haute et le coeur lourd, rire du rire
Faux
Des gens sans conscience, mâcher le chewing-gum des ânes désabusés,
Décortiquer la croûte
D'un poème
Ou la coque d'une chanson pour en avaler sinistrement le fruit
Se dire comblé
Se dire ravi
Se dire heureux
Se dire bon
Se dire humain
Quand les saltimbanques de la misère
Chantent
Et dansent
Le ballet des petits pains devant des banquettes vides
Quand les clowns
poussifs
Epoumonés
Tuberculeux
De la charité
Soufflent dans le tube de leur intestin grêle
Pour bien vous montrer qu'il est
Vide
(d'après, Editions Bouchène, Alger, 1987. N° d'édition 001/87. Dépôt légal 1er trimestre 1987. Re-publié par le n°10 de la revue Albatroz, Paris, janvier 1994).
Source http://albatroz.blog4ever.com/ismaal-aat-djafer-complaint...