Aimery Joëssel - Pray in Bali
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
D’origine galloise, Philip Jones Griffiths est né le 18 février 1936. Grand reporter de la Guerre du Vietnam, photographe free lance au Viêt Nam de 1966 à 1969 pour l’Agence Magnum -dont il deviendra plus tard le directeur- il avait gagné la confiance des Vietnamiens.
En 1971, son livre reportage Vietnam Inc., préfacé par Noam Chomsky, participera grandement au retournement de l’opinion publique américaine.
Depuis plus de vingt ans, il retournait chaque année au Viêt Nam photographier les victimes de l’Agent Orange. Alors viendra "Collateral Damage" in Viet Nam consacré aux victimes de l’Agent Orange, édité par Trolley, Londres.
Je vous épargne la totalité des photos mais vous pouvez les trouver sur le net et dire merci pour elles à Monsanto.
Philip Jones Griffiths est décédé le 19 mars 2008.
***
Nul être soucieux de son équilibre ne devrait dépasser un certain degré de lucidité et d'analyse.
in La tentation d'exister
***
***
Lune solitaire
Abandonnée à la nuit
Qui donc vous regarde
***
NON CE N’EST PAS
Fier comme un astéroïde, un barbare ceinturé de crânes, arborant une dague à tête d’éléphant, suit le guide qui tient la torche enflammée. Soudain fracas de hurlements et un jeune homme apparaît, très beau. Il dit répondre au nom de Kama et tend au guide quelques pièces de monnaie avant de se dissiper comme il se doit dans un nuage genre fumée…
Surpris, l’étrange duo continue néanmoins son chemin, le guide serrant dans sa paume les pièces qui ne sont en fait que des osselets. Ils parviennent à un village aux habitations vétustes. Au bout d’une ruelle bordée de ronces, une colline recouverte de petites lueurs brillantes dans l’obscurité. Des fleurs, celles que l’on nomme gouttes de lune.
Sur les flancs de la colline, se dresse une tente, blanche et circulaire. Non ce n’est pas une yourte. Et ceci n’est pas un roman.
cg 2003
***
Comme disent les Shuars: le jour, il y a l'homme et la forêt. La nuit, l'homme est forêt.
in Le vieux qui lisait des romans d'amour
***
Merci au Musée Improbable
***
Le rôdeur de la côte qui brandit, frénétique, une lanterne à bout de bras, ce peut être un dément. Mais la nuit, lorsque les vagues malmènent une barque déroutée, cet homme est un sauveur. La planète où nous vivons est la zone frontalière entre le ciel et l'enfer. Nulle action n'est en soi bonne ou mauvaise. Seule, sa place dans l'ordre la fait bien ou mal.
in La plaisanterie
***