Ivan Konstantinovich Aivazovsky
Même au travers d'une vitre d'autobus, le spectacle de la nature a encore ce pouvoir de m'arracher à la pesanteur. Le ciel, surtout. Appel vers cet innommable qui nous transcende. Le soleil incendie les crêtes des ultimes contreforts, avant le bleu miroir de la mer parcouru de moutons frissonnants.J’aperçois dans les nuages, les squelettes blanchis d'un bestiaire fantastique. Arrêt pipi. Café. Crépuscule et nous passons en France.
cg, février 1997, au retour de Milan
in Calepins voyageurs et après ?