Lionel Mazari
Mains, fleuve, vallée
avec des orages de griffes…
in Le séjour impossible
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Mains, fleuve, vallée
avec des orages de griffes…
in Le séjour impossible

mais dieu oui, je t’aime !
alors comment
émousser les pointes
échapper aux bûchers
qui la nuit se dressent
sifflent serpents fourches
foudre de langues
et la mienne cousue vive
à mon sexe
oui je t’aime
mais puisque la chute
toujours n’est que chute
alors qu’on me rende mes ailes
pureté innocence
ne sont pas humaines
in Mon collier de sel


Alors que la vie elle-même est démente, qui de nous peut dire où se trouve la folie ? Trop de bon sens, n’est-ce pas aussi de la folie ? Chercher des trésors là où ne se trouve que la boue, n’est-ce pas pure folie ? Et la folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être ?

Le Grand Enchanteur !
Méfie-toi de lui Sancho.
Son cœur est de glace, glacée est son âme.
Ses yeux sont de cliquetantes mécaniques,
la terre est flétrie où son pas s’est posé.

Pourquoi, pourquoi voit-il pousser la rose
Là où la rose ne poussera pas ?
Pourquoi veut-il toujours brûler sa vie ?


perspectives en vagues
déroulées
de vals en cimes
de sommets en ravines
ride on ride on
aventure solitaire
blanches crêtes
noires abysses
la quête intérieure
est sans fin
in en cours
