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  • Pain perdu aux prunes jaunes

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    Pain dur d'épeautre maison, lait de riz, deux oeufs, quelques grosses prunes jaunes très mûres, sucre rapadura, cannelle, beurre pour le plat.

     

    Faire tremper le pain dans le lait avec la cannelle, beurrer le plat, couper et dénoyauter les prunes jaunes et répartir au fond du plat, saupoudrer de sucre, ajouter le pain égoutté, saupoudrer encore de sucre. Dans le lait cannelle restant, battre deux œufs et verser dans le plat, au four 40 mn.

     

    Servi ici avec une boule de glace artisanale praliné.

     

     

     

     

  • Salade de chou blanc, façon juillet

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    Un reste de chou blanc, une grosse tomate orange, un demi-oignon, lamelles de comté, olives noires, une gousse d'ail, gomasio, cumin en poudre, sarriette fraîche

    Sauce : une cuillérée de purée de graines de courge, une autre de moutarde, vinaigre de cidre, huile d'olive grecque kalamata

     

    A manger frais avec du tofu fumé amandes-sésame et ici accompagné d'un petit vin rouge bio et local.

     

     

     

     

     

  • Vous voulez le changement ?

     

    Tant que vous ne changerez pas, le monde empirera... vous pouvez partager autant de posts que vous voudrez, vous offusquez ce qui se passe ou de ce qui n'arrive pas, détester les politiques, les banquiers et consorts, vous plaindre de tout, faire pire parce que les autres le font, manifester, pétitionner, tout ce que vous achetez, consommez, qui ne vient pas de vous ou de circuits très courts et très alternatifs est votre soumission au système qui vous bouffe plus vite que vous ne le bouffez, celles et ceux qui ont déjà changé, et certain(e)s depuis très longtemps, vous attendent, en galérant parce qu'elles et ils ne sont pas assez nombreux à avoir réellement changé, sans compromis, sans céder à la facilité, vous ne les voyez pas car ils n'ont souvent pas de quoi sortir, voyager, partir en vacances, développer des projets pour aller plus loin encore car leur besoin d'intégrité est plus fort que tout, et ils sont démunis matériellement car c'est ce qui arrive quand on ne fait pas de compromis, quand le peu d'argent qui passe entre nos mains ne sert pas à acheter toujours moins cher, mais à permettre à d'autres de vivre de la valeur réelle de ce qu'ils cultivent, produisent, fabriquent, ce sont les loosers de ce système, mais seulement en apparence, ils ne s'autodétruisent pas, ils ne se suicident pas, ils attendent que vous suiviez les sentiers qu'ils ont taillés dans la jungle des possibles.... pour aller plus loin, ensemble....

     

     

     

  • Anne Jullien-Pérouas

     

    Mais ici, peu importe mon apparence, je me trouve à Paha Sapa et ma taille et mon sexe sont ceux de l’univers. Ce qui me malmène ce sont les bruits, les sonneries de téléphone, les façons de conversation, les avions de ligne qui tranchent la nuit.

     

    in Cerveau 3

     

     

  • Margaret Watkins - Head and Hand - 1925

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    L’amour m’obsède. Je l’ai fui, je l’ai détruit, j’ai voulu l’oublier, mais il est là, partout. Il m’obsède, je ne pense qu’à Lui, mais il se montre à moi sous tant de visages différents. J’en perds ma propre tête ! Je voudrais en saisir un, m’arrêter, me poser… Impossible ! Je suis comme une graine que le vent emporte et transporte à son gré. Une graine qui voudrait porter la vie partout où elle a une chance de germer. Un jour, un vent plus fort me balaiera et me fera disparaître.

    cg in Journal 1995

     

     

  • Pierre Colin

     

    Tout l’eau n’est que ruine et caresse. Il faut faire allégeance à ces femmes de source et d’estuaire. Il faut plonger en soi dans les vagues et la fièvre des poissons vainqueurs.

     

     

    Tout cela, tu le sais, mais tu nages en eau blême, frère du chêne et du houx. Quand tu es arrivé n’aies pas peur, le rivage est une frontière de soi à soi, laissé dans l’or et l’éblouissement du corps.

     

     

    Après l’amour, nous parlerons. Après l’amour obscur.

     

     

    in Je ne suis jamais sorti de Babylone