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  • Avis de parution : Petite histoire essentielle de la futilité de Bruno Toméra - Délit buissonnier n°3, juillet 2018

     

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    40 pages agrafées

     

    tirage limité et numéroté

    sur papier recyclé  

    offset 90 gr

    couverture calcaire 250 gr

     

    textes de Bruno Toméra

     

     

     

    l’auteur  présenté par Jean-Louis Millet :

     

    Tom   le malgré tout poète

    Quelle est cette manie de vouloir coller une bio ?  les poèmes se

    suffisent, non ? Pour les bios je préfère l'intime à deux, dans un canapé

    moelleux, prêts à se défenestrer l'ego et le corps, dans le duel de la

    parade séductrice.... (non je rigole)

     

    Mais, faut se méfier des chats acculés dans les coins de murs, balancent

    toujours de foutus coups de pattes, enfin...  je suis aux aguets des

    pulsions de révoltes comme autant de petits espoirs de cette humanité

    déchue.

     

    Ce regard entrouvre la porte d'un désir

    que nous n'aurons pas le temps de franchir

    c'est le cambriolage d'une caresse

    qui restera là, dérobée, sans adresse.

     

    … mais, avec le recul, y a de quoi pondre quelques belles foutues

    phrases  sur le tapis savonneux de l'existence.

    Mon rire délivre insolent et joyeux l'impertinence de vivre.

     

     

    Tom

    Ouvrier mécanicien pour la raison sociale, poète essentiellement

    chercheur de vie et d’étonnement, chercheur de musicos chanteurs & enchanteurs aussi pour que les mots puissent vaincre les lois de la

    gravité.

     

     

    Bio recomposée par petits prélèvements dans l’œuvre et les échanges épistolaires avec « le malgré tout poète ».

     

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    illustrations originales de Jean-Louis Millet

     

     

    Grand spécialiste en rien mais curieux de tout : dessin, peinture, sculpture, photo, écriture, vidéos, édition virtuelle, chasse aux connivences & alternatives… Ensemble de ‘’propos’’ mis en actes dans l'animation de blogs et de sites dont "Zen-évasion", site cave-grenier aux malles ego-mystérieuses : http://www.zen-evasion.com/. Il a déjà maintes fois illustré la revue ainsi que d’autres publications Nouveaux Délits comme Ailleurs simple ; Claques & boxons ; Guerres et autres gâchis  (textes de Cathy Garcia) et ses encres sont à l’origine du livr’art : États du Big Bang. Il a illustré Le poulpe et la pulpe de Cathy Garcia également (Cardère éd., 2010) et Des brins et des bribes (éd. Du Cygne, 2011) de Werner Lambersy et Cheval rouge de Fanny Sheper, 2017 (thebookedition.com). Il a exposé ses travaux artistiques, notamment à Perros-Guirec, en Bretagne, sa terre évasion.

     

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    « Au retour dans la bagnole, intercalé dans la file des pressurés

    l'humanité klaxonnait, gueulait, les bras au ciel, pressés

    de se jeter corps et âmes dans d'autres emmerdements.

    Le connard de derrière habillé en voiture dernier cri

    gesticulait dans le rétro, le poing brandi.

     

    Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur

    Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur.

    Que je me suis dit. »

     

     

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    Serrant mes mains dans ses mains

    elle me dit :

    “Gamin, c'est une bulle de savon, la vie,

    ça pique les yeux et c'est fini.”

     

     

     

     

     

    10 €

     

     à commander à

    Association Nouveaux Délits

    http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2018/06/28/avis-de-parution-petite-histoire-essentielle-de-la-futilite-6062934.html

     

     

     

  • Au-delà de la fatigue

    Tu te lèves, et tu vois la sale gueule du monde, les flippés qui se regroupent en meutes hargneuses et assassines, les mers qui vomissent la mort, les plus "jamais ça" qui ont fondu comme neige au chalumeau, les culs mal bénis qui rêvent d'inquisition, les trous du culs qui chient des lingots et à qui un enfant de 4 ans né dans un bidonville pourrait donner des leçons d'humanité de haut niveau, ne cherchez pas, l'enfer c'est ici, les enfers, il y en a de toutes sortes, mais si on est là avec encore un minimum de dignité, ce n'est pas seulement pour se lamenter sans fin ou aboyer plus fort, c'est qu'il y a quelque chose à comprendre, des choses à faire, petites, toute petites, minuscules, ridicules, risibles, mais avec courage, avec du cœur, nous ne serons pas des héros, des sauveurs, ni plus humains ni meilleurs que les autres, nous sommes tous reliés, qu'on le veuille ou non, enchainés les uns aux autres, la moindre de nos pensées forme des ondes, le moindre de nos actes a des répercussions sans fin, un mot après l'autre, un geste après l'autre, un pas après l'autre, nous ne sommes pas là pour rien mais nous ne pouvons agir que là où nous sommes et à partir de là où nous en sommes et il y a des choses essentielles à comprendre au-delà des apparences, cherchons toujours et encore, apprenons toujours et encore et sur nous-mêmes pour commencer, pour ne plus être dupes de cet enchainement continuel de causes et d'effets, de cet enchainement continuel de nos pensées qui nous rend malades sans nous rendre pour autant plus efficaces, c'est énorme en fait d'être là, énorme.......... et je ne sais pas si c'est la fatigue qui m'inspire (de nouveau en concubinage avec dracula, j'ai atteint là l'au-delà de la fatigue)..... Mais vraiment, arrachons-nous aux engrenages et essayons de percer le brouillard pour voir les choses telles qu'elles sont vraiment, toutes les sagesses et philosophies humaines convergent vers un même point, alors ouvrons bien nos écoutilles, toutes ! Et acceptons à quel point nous sommes ignorants mais servons-nous aussi de tous ces flambeaux posés depuis le début du monde pour éclairer notre voie d'humanité ! À l'échelle cosmique, notre temps ne tient même pas dans une fraction de secondes....

    cg, 30 juin 2018

     

     

     

     

  • Arthur Rimbaud

     

    Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises !
    Échouages hideux au fond des golfes bruns
    Où les serpents géants dévorés des punaises
    Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

     

    in Le bateau ivre