Evgeniy Platonov
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Soumission
Et je vous tends ce sourire
qui n'en est pas un,
voilé de soupirs.
Voyez, je retiens ma main,
Chaude, innocente
qui vous veut du bien...
Je muselle mes mots
trop désordonnés,
trop tendus sous ma peau...
Je baisse même mon regard,
la pointe de ce dard
qui vous perce à nu...
Voyez, je ligote mon corps
qui a tant à dire,
on lui a donné tort
et dans la froide bulle
où mon âme évolue,
je joue avec mes cellules.
cg 1992
in Les années chiennes (A Tire d'Ailes 2007)
Tomber à genoux sur un grincement de parquet.
cg in Fugitive (Cardère 2014)
Le temps des hommes est de l'éternité pliée.
In La machine infernale
Donnez la parole à la douleur : le chagrin qui ne parle pas murmure au cœur gonflé l'injonction de se briser.
in Macbeth
Maintenant je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s'il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas.
in La peste