Adolphe Sylvain - Tahiti - 1946
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L'aubépine en fleur fut mon premier alphabet.
PLUIE D’ÉTÉ
La pluie d’été ne peut se défaire
De son léger manteau de lumière
De ses doigts de fée elle arrange
Des petits coussins de mousse
En secouant ses grelots
Elle change les gouttes
En grasses limaces
Et en oiseaux rigolos.
cg 2007
in Poèmes follets (Ed. Nouveaux Délits 2013)
Avec le temps bien des gens lâchent. Ils disparaissent de leur vivant et ne désirent plus que des choses raisonnables.
in La plus que vive
Photographe polonaise
Je te regarde en ce moment, plus qu’à d’autres peut-être, parce que j’ai plus de temps, je cours moins d’un faire à l’autre, puisque je suis malade. Pas d’enfants non plus et ça faisait longtemps. Juste toi, moi, les poules et le chat. Les oiseaux, les insectes, les papillons. J’ai sommeil. Je me fatigue vite.
cg in A la loupe
Chandelle à la main
l'homme parcourt son jardin
pleurant le printemps
Un corps de femme à lapider, encore et encore.
Les hallucinés tournent autour d’un brasier de chairs.
Juste un saccage de coquelicots.
cg in Fugitive
(Cardère 2014)
Le cœur d'une femme est un noyau de pêche.
On la mord à pleine bouche,
et, tout à coup, on se casse les dents.
in Journal 20 mai 1898
Comment échapper à son destin, aux fantômes du passé ?
Comment se connaître dans le dédale des pièges ?
cg in Journal 2005