Richard Brautigan
Quand on habite dans cet hôtel, mourir, c'est gravir un échelon.
in La vengeance de la pelouse
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Quand on habite dans cet hôtel, mourir, c'est gravir un échelon.
in La vengeance de la pelouse
Le train fantôme siffle trois fois
La nuit mord son croissant de carton
Le jour saigne dans des tunnels de soie
Je m’enfuis
car hier j’ai assassiné
mon huitième téléphone
alors je rentre chez moi
pour attendre des jours meilleurs
In Les vingt dernières minutes du quatrième mois de l’hiver
Nous ne pardonnons qu'aux enfants et aux fous d'être francs avec nous: les autres, s'ils ont l'audace de les imiter, s'en repentiront tôt ou tard.
in De l'inconvénient d'être né
J’essuie la vitre avec des crêpes
in Gribouillissime
Ne soyez pas dupes des turbulences
Bulles sur le miroir agité de la mer
Nous préparons de nouvelles moutures
La lune comme un jaune d’œuf
Entre les dents du caniveau
La candeur d’une pluie
Sur la cambrure du matin
cg in Aujourd'hui est habitable
La théorie de l'évolution ? Tu parles ?! Et d'abord l'évolution de qui ? Tout ça c'est pipeau ! On n'a pas évolué... on a changé...
in L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993
C'est le confort qui permet au désespoir cosmique de s'épanouir.
Le ventre vide, on ne désespère jamais de l'univers.
in La tentation nihiliste