Jean-Marie Gourio
Dans le mot VOLCAN, y a CAN, ça veut dire qu'on ne sait jamais CAN ça VOL.
- CAN ça VOL !
- Quand ça va voler.
- Ah...
- C'est bien foutu les mots.
in L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993
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Dans le mot VOLCAN, y a CAN, ça veut dire qu'on ne sait jamais CAN ça VOL.
- CAN ça VOL !
- Quand ça va voler.
- Ah...
- C'est bien foutu les mots.
in L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993
Je te le demande comme un service
Le jour
où je marcherai
sur les premiers bleuets
sans frisson ni sourire
pour la beauté sauvage
des mauvaises herbes
n’hésite pas à essuyer
le cul de ton chien
sur mon visage
Göran Sevelin, 27 ans, étudiant
Andreas Bergström, 39 ans, officier supérieur de probation
Juan Cardenal, 34 ans, étudiant en conception industrielle
Ola Larsson, 41 ans, acheteur
Aucun autre pays n'offre d'aussi généreuses conditions de congés parentaux que la Suède. Le système actuel permet aux parents de rester à la maison avec leurs enfants pour une durée de 480 jours au total - tout en recevant une allocation de l'Etat. Sur ces 480 jours, 60 doivent être pris par le père, sinon ils sont perdus. Le but de cette allocation est de renforcer l'égalité. Afin de promouvoir un meilleur partage de la parentalité entre hommes et femmes, un bonus d'égalité a aussi été mis en place.
Quand plus rien de personnellement exaltant n'est attendu,
Plus on palpite et plus on est proche de la conscience,
Existant comme un fauve, aveuglement affirmé,
Comme un pouls qui frappe les ténèbres,
Quand on regarde en face
Les vertigineux yeux clairs de la mort,
On dit les vérités:
Les barbares, les terribles, les amoureuses cruautés.
On dit les poèmes
Qui élargissent les poumons de tous ceux qui,
Asphyxiés,
Demandent à être, demandent du rythme,
Demandent des lois pour ce qu'ils éprouvent
d'excessif.
Avec la vitesse de l'instinct,
avec l'éclair du prodige,
comme une évidence magique, ce qui est réel nous
Transforme
En ce qui est identique à lui-même.
Poésie pour le pauvre, poésie nécessaire
Comme le pain de chaque jour,
Comme l'air que nous exigeons treize fois par minute,
Pour être et tant que nous sommes donner un oui qui
Nous glorifie.
Parce que nous vivons par à-coups, parce que c'est à
Peine s'ils nous laissent
Dire que nous sommes ceux que nous sommes
Nos chants ne peuvent être, sans péché, un ornement,
Nous touchons le fond.
Je maudis la poésie conçue comme un luxe
Culturel par ceux qui sont neutres
Ceux qui, en se lavant les mains, se désintéressent et
S'évadent.
Je maudis la poésie de celui qui ne prend pas parti
Jusqu'à la souillure.
Je fais miennes les fautes. Je sens en moi tous ceux
Qui souffrent
Et je chante en respirant.
Je chante, et je chante, et en chantant par delà mes
Peines
Personnelles, je m'élargis.
J'aimerais vous donner la vie, provoquer de nouveaux
Actes,
Et je calcule en conséquence, avec technique, ce que
Je peux faire.
Je me sens un ingénieur du vers et un ouvrier
Qui travaille avec d'autres l'Espagne dans ses aciers.
Telle est ma poésie : poésie-outil
A la fois battement du coeur de l'unanime et aveugle
Telle est, une arme chargée de futur expansif
Avec laquelle je vise ta poitrine.
Ce n'est pas une poésie pensée goutte à goutte.
Ce n'est pas un beau produit. Ce n'est pas un fruit
Parfait. C'est similaire à l'air que nous respirons tous.
Et c'est le chant qui donne de l'espace à tout ce que
Nous portons en nous.
Ce sont des mots que nous répétons en les sentant
Nôtres, et ils volent. Ils sont plus que ce qu'ils nomment.
Ils sont le plus nécessaire: ce qui n'a pas de nom.
Ce sont des cris au ciel, et sur terre ce sont les actes.
en savoir plus : http://vaheabrahamyan.com/filter/Short-Film/Fusion
Si c’est l’instrument qui joue,
Pourquoi ne joue t’il pas dans son étui ?
Si la musique sort des doigts du musicien,
Pourquoi n’écoutes-tu pas les doigts ?
La découverte de l'inconnu est la fulgurante rencontre avec soi-même.
Le contraire du narcissisme.
in Théorèmes poétiques
Un demi chou lisse, du collet de porc fumé, un demi-oignon, une gousse d'ail frais, quelques cornichons, yaourt de brebis, moutarde, vinaigre balsamique, huile d'olive, cumin en graines, gomasio, poivre. Fleurs de ciboulette pour la déco comestible.
Mélanger yaourt, moutarde, huile, vinaigre. Rajouter le chou et l'ail haché, l'oignon émincé, le cumin, les cornichons en rondelles. Bien mélanger, rajouter poivre et gomasio, bien mélanger encore, mettre au frais.
Avant de servir, découper le collet en petits morceaux et faire griller à la poêle et les rajouter à la salade, bien mélanger et à table !
S'il y a des restes, rallongés d'avocat et de radis en rondelles fines.... délicieux !
Pain sans gluten rassis, pommes, fraises, lait de riz, deux œufs, sucre rapadura, cannelle, crème de soja, beurre pour le plat
Faire chauffer le lait avec du sucre et la cannelle, verser sur le pain rassis, laisser tremper. Beurrer un plat à four, mettre une couche de pommes coupées en tranches fines, rajouter une couche de pain égoutté et écrasé, saupoudrer de sucre. Recouvrir d'une nouvelle couche de pommes tranchées, et les fraises coupées en morceaux. Dans le reste de lait, battre deux œufs, puis verser dans le plat, par dessus les couches de fruits et pain. Saupoudrer de nouveau de sucre et cannelle et d'un filet de crème et mettre au four pour environ 20 minutes. Déguster tiède ou froid.
La seule chose qui vaille vraiment la peine d'être cherchée
dans ce monde est le tiers secrètement inclus.
in Théorèmes poétiques