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  • Jean-Marie Gourio

     

    Dans le mot VOLCAN, y a CAN, ça veut dire qu'on ne sait jamais CAN ça VOL.
    - CAN ça VOL !
    - Quand ça va voler.
    - Ah...
    - C'est bien foutu les mots.

     

    in  L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993

     

     

  • Thomas Vinau

     

     Je te le demande comme un service

      

    Le jour

     où je marcherai

     sur les premiers bleuets

     sans frisson ni sourire

     pour la beauté sauvage

     des mauvaises herbes

     n’hésite pas à essuyer

     le cul de ton chien

     sur mon visage

     

     

  • Johan Bävman - Swedish Dads

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    Göran Sevelin, 27 ans, étudiant

     

     

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    Andreas Bergström, 39 ans, officier supérieur de probation

     

     

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    johan bauman Juan Cardenal, 34 ans, étudiant en conception industrielle suède7.jpg

    Juan Cardenal, 34 ans, étudiant en conception industrielle

     

     

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    Johan Bauman Ola Larsson, 41 ans, acheteur.jpg

    Ola Larsson, 41 ans, acheteur

     

     Aucun autre pays n'offre d'aussi généreuses conditions de congés parentaux que la Suède. Le système actuel permet aux parents de rester à la maison avec leurs enfants pour une durée de 480 jours au total - tout en recevant une allocation de l'Etat. Sur ces 480 jours, 60 doivent être pris par le père, sinon ils sont perdus. Le but de cette allocation est de renforcer l'égalité. Afin de promouvoir un meilleur partage de la parentalité entre hommes et femmes, un bonus d'égalité a aussi été mis en place.

     

     

  • Gabriel Celaya - La poésie est une arme chargée de futur

     

     

    Quand plus rien de personnellement exaltant n'est attendu,

    Plus on palpite et plus on est proche de la conscience,

    Existant comme un fauve, aveuglement affirmé,

    Comme un pouls qui frappe les ténèbres,

     

    Quand on regarde en face

    Les vertigineux yeux clairs de la mort,

    On dit les vérités:

    Les barbares, les terribles, les amoureuses cruautés.

     

    On dit les poèmes

    Qui élargissent les poumons de tous ceux qui,

    Asphyxiés,

    Demandent à être, demandent du rythme,

    Demandent des lois pour ce qu'ils éprouvent

    d'excessif.

     

    Avec la vitesse de l'instinct,

    avec l'éclair du prodige,

    comme une évidence magique, ce qui est réel nous

    Transforme

    En ce qui est identique à lui-même.

     

    Poésie pour le pauvre, poésie nécessaire

    Comme le pain de chaque jour,

    Comme l'air que nous exigeons treize fois par minute,

    Pour être et tant que nous sommes donner un oui qui

    Nous glorifie.

     

    Parce que nous vivons par à-coups, parce que c'est à

    Peine s'ils nous laissent

    Dire que nous sommes ceux que nous sommes

    Nos chants ne peuvent être, sans péché, un ornement,

    Nous touchons le fond.

     

    Je maudis la poésie conçue comme un luxe

    Culturel par ceux qui sont neutres

    Ceux qui, en se lavant les mains, se désintéressent et

    S'évadent.

    Je maudis la poésie de celui qui ne prend pas parti

    Jusqu'à la souillure.

     

    Je fais miennes les fautes. Je sens en moi tous ceux

    Qui souffrent

    Et je chante en respirant.

    Je chante, et je chante, et en chantant par delà mes

    Peines

    Personnelles, je m'élargis.

     

    J'aimerais vous donner la vie, provoquer de nouveaux

    Actes,

    Et je calcule en conséquence, avec technique, ce que

    Je peux faire.

    Je me sens un ingénieur du vers et un ouvrier

    Qui travaille avec d'autres l'Espagne dans ses aciers.

     

    Telle est ma poésie : poésie-outil

    A la fois battement du coeur de l'unanime et aveugle

    Telle est, une arme chargée de futur expansif

    Avec laquelle je vise ta poitrine.

     

    Ce n'est pas une poésie pensée goutte à goutte.

    Ce n'est pas un beau produit. Ce n'est pas un fruit

    Parfait. C'est similaire à l'air que nous respirons tous.

    Et c'est le chant qui donne de l'espace à tout ce que

    Nous portons en nous.

     

    Ce sont des mots que nous répétons en les sentant

    Nôtres, et ils volent. Ils sont plus que ce qu'ils nomment.

    Ils sont le plus nécessaire: ce qui n'a pas de nom.

    Ce sont des cris au ciel, et sur terre ce sont les actes.

     

     

  • Su Dongpo

      

    Si c’est l’instrument qui joue,

    Pourquoi ne joue t’il pas dans son étui ?

    Si la musique sort des doigts du musicien,

    Pourquoi n’écoutes-tu pas les doigts ?  

     

     

  • Salade de chou lisse

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    Un demi chou lisse, du collet de porc fumé, un demi-oignon, une gousse d'ail frais, quelques cornichons, yaourt de brebis, moutarde, vinaigre balsamique, huile d'olive, cumin en graines, gomasio, poivre. Fleurs de ciboulette pour la déco comestible.

     

    Mélanger yaourt, moutarde, huile, vinaigre. Rajouter le chou et l'ail haché, l'oignon émincé, le cumin, les cornichons en rondelles. Bien mélanger, rajouter poivre et gomasio, bien mélanger encore, mettre au frais.

    Avant de servir, découper le collet en petits morceaux et faire griller à la poêle et les rajouter à la salade, bien mélanger et à table !

     

    S'il y a des restes, rallongés d'avocat et de radis en rondelles fines.... délicieux !

     

     

     

     

     

  • Pain perdu aux pommes, fraises, cannelle

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    Pain sans gluten rassis, pommes, fraises, lait de riz, deux œufs, sucre rapadura, cannelle, crème de soja, beurre pour le plat

     

    Faire chauffer le lait avec du sucre et la cannelle, verser sur le pain rassis, laisser tremper. Beurrer un plat à four, mettre une couche de pommes coupées en tranches fines, rajouter une couche de pain égoutté et écrasé, saupoudrer de sucre. Recouvrir d'une nouvelle couche de pommes tranchées, et les fraises coupées en morceaux. Dans le reste de lait, battre deux œufs, puis verser dans le plat, par dessus les couches de fruits et pain. Saupoudrer de nouveau de sucre et cannelle et d'un filet de crème et mettre au four pour environ 20 minutes. Déguster tiède ou froid.