Jennifer Hudson - Flora
La fêlure de l’instant épinglé
Scarabée sur cerveau moite
Subterrienne jamais assez nue
Se glisse intacte
Sous ses innombrables pelures
in Trans(e)fusées
(à paraître en 2015 chez Gros Textes)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La fêlure de l’instant épinglé
Scarabée sur cerveau moite
Subterrienne jamais assez nue
Se glisse intacte
Sous ses innombrables pelures
in Trans(e)fusées
(à paraître en 2015 chez Gros Textes)
Peintre expressionniste, actrice et écrivain américaine (1908-1991)
La nuit se couche au bord des routes
comme un grand chien très doux
et tu cherches à apaiser les étoiles
en les prenant dans tes cils.
in Plein d’amour
Je ne veux pas finir dans des réunions voutées à lire des poésies grises d’hommages Je ne veux pas qu’on me lise une fois morte en disant comme elle était folle comme elle écrivait et quelles solitudes et comme elle a souffert oh découvrez-la maintenant qu’elle est brûlée et lisez-la maintenant qu’elle est lointaine
Muette
Dispersée
Besoin d’air, d’espace, de lumière, d’intelligence et de sagesse pour que puisse éclore la tendresse, le respect et la compréhension de l’autre, l’envie de faire du bien, le désir de partager, l’étincelle dans les yeux, le sourire au cœur. La douceur intense, ce qui fait vivre et qu’on peut appeler bonheur, nourriture de l’âme. Mes idéaux sont trop élevés peut-être mais qu’importe le trop s’il nous élève, nous allège, nous illumine.
cg in Journal 2009
http://www.hollyspringphotography.com/
Je ne pense pas qu’il faille vivre très longtemps pour s’apercevoir
qu’il n’y a d’issue à notre condition que poétique.
in Papiers collés II
Que c’est bon d’être assise là au soleil, en pâtresse de poules, au sein de toute cette beauté ! Un léger vent, un esprit bienveillant pose sa main sur mon front. Le sourire est là, à portée de lèvres. Il affleure comme une source, il vient du cœur. Ce cœur à cajoler, à nicher dans la mousse.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
(Ed. Nouveaux Délits - Coll. Les Délits Vrais n°2, 2012)
http://www.doggyshow.com/bookphoto/intro.html
C'était sans importance
On écrirait là-dessus
Comme sur le reste et cela suffit
Sauf peut-être pour certains
Qui eux non plus ne savaient plus
Et restaient sans rien dire
Lorsque le chant ne chantait pas
L'univers attendait
La voix qui entrerait en lui
Comme la lumière dans un fruit
Ou l'eau
Dans le pis des racines
Et comme de l'air
Dans les poumons d'un nouveau-né
L'univers attendait
Le danseur immobile de l'âme
Le rêveur d'interdits
Derrière les barbelés du verbe
Des camps de la peur
Et cette folie entre deux corps
Encordés par leurs souffles