Anneke Balvert
Juste une présence, un sommeil comme un rayon de miel, un éclat qui franchit le seuil de l'aube et déchire le voile de soie noire qui nous avait enveloppés. Poussières d'anciennes passions...
cg in Journal 1997
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Juste une présence, un sommeil comme un rayon de miel, un éclat qui franchit le seuil de l'aube et déchire le voile de soie noire qui nous avait enveloppés. Poussières d'anciennes passions...
cg in Journal 1997
Toujours et partout, un morceau de moi-même qui vogue à la dérive, déconnectée, tragiquement rebelle, comme un morceau de puzzle qui n’aurait pas sa place dans le décor.
Je veux croire à nouveau, mais surtout vivre, plonger la main dans le feu de l’intensité où cœur, esprit, viscères, corps tout entier, bouillonnants, sont pénétrés, travaillés dans le grand chaudron alchimique, pour ressortir régénérés.
cg in Journal 1995
Un reste de riz thaï demi-complet cuit, un chou rave, un pamplemousse rose, huile d'olive, moutarde, persil, deux trois feuilles de rau ram, poudre de coriandre et de de cumin, gomasio, poivre.
Faire une sauce avec l'huile, la moutarde et le jus de pamplemousse. Y râper le chou rave, rajouter les morceaux de pamplemousse, le riz, les herbes, les épices, bien mélanger. Miam !
Les feuilles du chou rave sont délicieuses en soupe avec des verts de poireaux, un morceau de gingembre, un peu de gros sel, des fleurs de thym, une branche de romarin et des épices comme coriandre et cumin. Au dernier moment mixer avec des feuilles d'orties pour que ce soit un must.
127ème Chorus (Mexico City Blues / 2)
Nul ne connaît l’autre côté
de ma maison,
Mon coin où je suis né,
guitares poussiéreuses
De ma pauv’e p’tite rue fatiguée
où mes petits pieds
Piétinaient et cajolaient
mes sœurs tandis
Que j’attendais le coucher de
l’après-midi le cri
De maman me ramenant au
centre-dîner tendre
corde choral à linges tortillas
et haricots,
Ce Pur Pays de Miel,
de Mominou,
Où j’ai vécu il y a une
myriade de millions
D’incalculables
éons passés
Quand blanc quand joyeux
était aussi
Centre du lac lumière
pour renaitre au monde
nous ferons serment de foudre
dans un orgasme de tonnerre
nous quitterons l’enfer blafard
les ornières et la caverne obstruée
le disloqué qui vacille
au fond des brouettes
cg in Aujourd'hui est habitable
Du coup, elle se sent comme une des dernières terriennes parmi des masses d’extra-terrestres, et pourtant quand je lui dis qu’elle devrait peut-être lâcher un peu de lest, elle me dit qu’elle n’est pas en retard, mais bien au contraire, trop en avance.
cg in sans titre provisoirement