Oleg Andreev - Comme un cheval fourbu
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Oser, c'est perdre pied momentanément.
Ne pas oser, c'est se perdre soi-même.
Les vrais compagnons, ce sont les arbres, les brins d'herbe, les rayons du soleil, les nuages qui courent dans le ciel crépusculaire ou matinal, la mer, les montagnes. C'est dans tout cela que coule la vie, la vraie vie, et on n'est jamais seule quand on sait la voir et la sentir.
in Journal de Voyage, Tome 1
Pour établir une relation avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers.
in Et Nietzsche a pleuré
Si seulement une clé
à continuer et pourtant
à la découpe vont les rêves
on les encadre
on les accroche aux murs
ça ressemble à une boucherie
tous ces carreaux blancs
en fermant les yeux
on fait venir le sang
on se gratte avec les ongles
on commet des signes
on se fout du sens
comme si comme si
là où sous la lune absente
là où chiens nous flairons
la dérive
cg in Bribes qui trainent
Pas moyen de croire en quelque chose. Ce n’est pas dramatique. Ou bien trop.
Vendre des fromages ou arroser le néant ? Et comme ils savent toujours quoi dire et comme ils sont savants et cons, cons, contents, satisfaits comme des losanges bleus au cirque d’hiver.
extrait de « je me mouille et je glisse et me trisse » Le Sphincter Bleu, 2001
in l’éclairage viendra de la nuit, plaquette, Traction-Brabant, février 2013
leurs voix est le bruit des abeilles qui remercient les fleurs
in Aller simple
J'habite la demeure du possible.
Elle a plus de portes et de fenêtres que la demeure de la raison.