Auteur inconnu
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seulement voilà
ça s’effrite dedans, ça craque
et l’écriture jette ses oiseaux noirs
sur la page étale
in Démolition
Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
cg in Fugitive, Cardère 2014
nous poursuivrons le vertige
entre les cendres du rêve
une mélopée de toute beauté
un doux parfum
de lune et de sang frais
qui fait ululer les hiboux
cg in Mordre les temps de mort
si je viens nu
ouvre ta nuit
portes et fenêtres
in Le pyromane adolescent suivi de Le sang visible du vitrier
Cérès Déméter pleurent sans fin,
quelle que soit la saison,
Perséphone ne quitte plus les enfers.
La vulve de Gaïa est sèche,
ses seins sont crevés,
ses veines lourdes et souillées.
La vérité n’est plus voilée,
elle est violée sans répit
mais tu as beau pilonner homme
je reste l’Inviolable
et la Vierge éternelle
« car je suis la première et la dernière.
Je suis l’honorée et la méprisée.
Je suis la prostituée et la sainte.
(…)
Ayez du respect pour moi.
Je suis la scandaleuse et la Magnifique. » *
cg in Salines, 2007
Une grande partie de ma sensualité ne se perd t-elle pas dans les extases que me procure l’écriture, la beauté et autres sensations sans paroxysme ? Est-ce que je ne passe pas le plus clair de ma vie suspendue au-dessus du monde ou en marge de lui ? Ne suis-je pas peut-être un autre Rimbaud, qui ne fut que toute innocence ou toute obscénité, incapable de nuances humaines ?