Interzone - Evasion (Acoustic Session)
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Ceux qui ont vécu savent que l’ombre n’est là que pour un temps ; le matin apporte avec lui sa lumière.
in Illska
Et la tête s'incline,
Et les membres s'excluent.
Sommeil
Et je suis seul
- Comme un oiseau -
Au bord d'un linceul
- Avec un trou dans le carreau.
Il y a deux jours, j’ai renoncé à descendre chercher le pain ; l’ascenseur pue la pisse.
C’est peut-être pour ça que les gens se jettent par-dessus les rambardes…
De toute façon, l’escalier est une torture, il n’y a plus de rampe et plus d’humanité.
C’est ici que les gamins déchirent leurs cahiers et que les semelles glissent sur des seringues.
C’est moi ton air dément, ton noyau psychotique, ton royaume exotique
in La grande tueuse
in Traction Brabant 65
Temps mort
Caillou rouge
un bouillon
une écume
une averse
II tangue des minuits bleus comme
des matrices
un envol
un froid sourd
Quelle liesse en vous
Que vous fûtes cruelles
roses des lents jardins
mes gifles
mes canons
mes orgasmes
mes crânes
Latentes tragédiennes
mes louves
mes crépons
mes ongles
mes encens
J'ai bu J'ai bu
Je bois
ces laitances de mort
Je m'ivre à vos maigreurs
sereines cantatrices
mes couvents
mes fourrures
mes folles
mes courroux
Roses
harpons de chair
mes pépites de soie
Une fugue
Un fracas
La longue nuit de gel se brise sur ma tempe
On s'y perdait partout...
Que vous fûtes lascives
outrages à midi
mes dragons
mes drapeaux
mes vierges
mes indiennes
Voici, la vague vient
la vague de si loin venue
À plus tard ou jamais mes enfances déçues
in Rag-Time, suivi de Londoniennes et de Poèmes ébouillantés
Avec le temps, j’ai appris à montrer beaucoup plus que mon corps. J’ai exposé mes blessures, exhibé mes émotions. J’ai dévêtu mon corps puis déshabillé mon âme.
in Chambre 2