James Ayers - Resolute Strength, Blackfoot
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Il y avait la peur. Il y avait la peur partout. Aujourd’hui, les hommes ont peur pour un rien ; autrefois ils craignaient la nuit et la mort. Même avec un révolver dans la poche. Peu importait l’arme qui pesait dans l’étui.
in avaler du sable
Qui n'aime pas les loups n'aime pas la nuit, la nuit pour ce qu'elle est,
c'est-à-dire la face obscure de notre immense liberté.
in En territoire Auriaba
Vos cœurs sont aussi durs que les talons
avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres.
in Le Talon de fer
Il ne faut pas fermer la porte mais la claquer derrière soi et partir pour toujours.
in La Patagonie
Agénor avait vécu retiré avec sa femme aux limites du cimetière, cultivant dans la solitude de sa chaumière un goût de la singularité qui avait ouvert la porte à tous les fantasmes. Il dormait le jour, péchait la nuit, rentrait à l’aube, sa tête et son panier pullulant de poissons aussi gros que l’église. Les hommes du village le disaient bizarre. Certains insinuaient même qu’il était fou. Ils l’avaient jugé différent pour mieux opposer à cette différence une attitude collective dans laquelle entraient sans aucun doute la crainte, l’envie, la jalousie sinon la haine.
in Les possédés de la pleine lune
A Venise
apprendre avec les chats
l'art de s'évanouir
in Venise ruse
Idiot indécent qui crie sa joie sans attendre de réponse.
Pareil à une litanie qui de voûte en voûte va
En roulant jusque sous les portes.
in L’éponge des mots
Ouvrir la fenêtre, voir arriver l’air d’arbre en arbre, l’appeler pour qu’il vienne desserrer l’emprise de la tête pensante qui ressasse ses peurs, ses ombres, ses problèmes, des plaques d’acier compriment mes muscles, je suffoque mais c’est dans la tête.
cg in Le livre des sensations