Maureen Bisilliat - Xingu Tribal territory
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Puis il finit par comprendre :
l’univers est un troupeau de hérissons qui bâfrent des lucioles.
in Autre chose
Il nous faut mâcher l’absence, mâcher au fond des fondrières l’âcre du ventre abandonné, noir de grappes et de fumier. Ramasser et ouvrir ce noyau d’horizon, dégager les mouches, mettre les méduses au frais avec le beurre et la charité.
cg in Surréel des surrénales
Le bien suprême est comme l'eau
Qui nourrit toute chose
sans effort.
Il se plait aux places les plus basses
que les gens dédaignent.
Ainsi, il est comme le Tao.
Le mineur et sa famille, Lens, 1954
le café du mineur, 1954
le poème qui nous parle
est celui qui nous lit
dans les yeux
En savoir plus :
On entend parfois aboyer les chiens morts.
Il faut alors s’immobiliser et s’adosser au mur.
in L’âme de la grande ourse
L'enfer et la folie
Je suis né dans l'enfer
j'ai vécu dans l'enfer
et l'enfer est né en moi
et dans l'enfer
sur la haine - ce terreau qui flambe -
ont poussé des fleurs.
Je les ai senties
je les ai cueillies
et en moi a circulé
l'amertume
et de moi s'est saisie
l'amertume.
Arrêt. Souffle. Ombre.
Espoir. Départ. Recommencement.
Amours perdues. Amours dérobées. Amours possibles.
Sur le chemin d'un recommencement
sur le sentier d'une lutte
j'ai débouché sur la folie.
J'ai plongé dans la folie
et j'en ai ramené des algues.
L'enfer se continue...
Du brasier à la mer
de la mer au brasier
de la combustion
à l'immersion
l'enfer demeure
et les insurgés
ont pour destinée la folie...
(poète algérien tué par balle dans la nuit du 27 au 28 décembre 1993, victime du fanatisme)