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  • Patricia Oblack

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    nous invoquerons

    le serpent sorcier

    son sillage envoûtant

    sur les parois des canyons

    des torches entre les paumes

    pour éclairer ses entrailles

    poudre de suif baroque

    le frisson sur la nuque

    et des visions dans le ventre

    nous poursuivrons le vertige

    entre les cendres du rêve

     

    in Aujourd'hui est habitable

     

     

     

     

  • Atelier Collage & écriture du 28 juillet 2022

     

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    E.

     

    douceur_évanescent_arabesque_forêt_rêve_théâtre_créature

     

     

     

     

    Couleurs évanescentes, mais où sont les soirées de juin, les arabesques des enfants avant le coucher ?

    Dans le rêve du jardin déjà endormi et le théâtre de la forêt où les créatures, grives, pics, pinsons, geais, guettaient, dans la douceur de la nuit.

    V.

     

     

     

     

    Le théâtre de la forêt nous ouvre ses portes : créatures diverses s'y promènent, nounours, poissons volants, une femme rêve d'un baiser, un petit diable sautille en formant des arabesques tandis que les fleurs apportent leurs notes de douceur. Tout n'est qu'évanescence, partons sur la pointe des pieds.

    C.

     

     

     

     

    Je suis d’humeur évanescente, légère, irisée. Je rêve de douceur, d’arabesque dans le ciel. La nature est belle joyeuse. Puis, dans mon rêve, je pars en balade en forêt, Dans ce théâtre improbable, je croise nounours et des créatures bizarres de toutes sortes. Est-ce un rêve ou un cauchemar ? 

    J.

     

     

     

     

    Les portes ont fleuri dans la cour alors que la forêt m'appelait. Je me suis envolée, évanescente et légère dans la douceur de l'air. J’ai improvisé un ballet fantasque avec des poissons volants aussi aériens que voraces et j'ai dessiné d’étranges arabesques avec une créature de rêve aux voiles diaphanes. Peu à peu, faiblement puis de plus en plus fort, j'ai entendu une musique curieuse et envoutante… Je voudrais me souvenir de cet air-là pour ma prochaine pièce de théâtre !

    O.

     

     

     

     

    Derrière les murs de la ville, vous aimez vous retrouver dans la forêt de vos rêves. C’est un endroit plein de douceur où vous dansez, évanescents. Des créatures conçues de vos désirs s’invitent au théâtre des sens, attirées par le souffle de vos arabesques.

    L.

     

     

     

     

    Dans le théâtre évanescent du rêve, elle danse toute en douceur et arabesques. Créature étrange, romanesque et sauvage, elle court dans la forêt de l’enfance et lâche des piranhas sur les troubleurs de fête, les arracheurs de cœur. 

    Cat.

     

     

     

     

    Douceur d'un rêve éveillé, ascenseur végétal

    Perdre son regard dans les troncs d'une forêt de bouleaux en hiver

    Voir les stries irrégulières des écorces décoller en arabesques évanescentes

    Se muer en un théâtre de créatures flottantes et dansantes

    Par-dessus les villes, par-delà les bois

    E.

     

     

     

     

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    V.

     

    planète_faune_chiffre_monde_eau_bouleversement_origine

     

     

     

     

    Cartes, chiffres : quels mondes et quels bouleversements nous racontent-ils, depuis les origines de notre belle planète d'eau ? Qu'arrivera-t-il à la faune ?

    E.

     

     

     

     

    L'origine du monde reste encore inconnue et sujette à discussion. Tous les bouleversements vécus par notre planète terre ont modifié la faune et les savants n'arrivent toujours pas à s'entendre sur les chiffres, les années. Ils s'accordent seulement sur le fait que l'eau ça mouille et que le feu ça brûle.

    C.

     

     

     

     

    Le monde et ses bouleversements : que peut-on en dire ? Aujourd’hui les chiffres montrent une faune agonisante, une flore détruite, l’exploitation de l’eau et de la forêt à outrance, toutes les richesses de la Terre  sont maintenant dégradées. Notre planète expire, nos origines se troublent, nos origines disparaissent ; nous disparaissons. 

    J.

     

     

     

     

    Angoisse des chiffres qui tombent ! La planète en danger. La faune disparaît. L'eau se fait rare. Que gardera-t-on de la terre des origines, la grande Gaïa, qui flirtait avec Éros en épousant le ciel ? ...Le monde pleure et grince devant ce bouleversement mais tétanisé, ne sait faire qu’appel aux poissons pour essayer de trouver une solution.

    O.

     

     

     

     

    Latitude/Longitude : quel est le bon chiffre ? Quelle direction prendre ? Où est la boussole ? Le monde vit un bouleversement. À l’origine, c’était simple : il y avait de l’eau, de la faune. La planète était claire. Aujourd’hui, je ne sais plus lire.

    L.

     

     

     

     

    Planète riche d’eau et de faune à l’origine, la voilà devenue monde de chiffres. Un bouleversement que l’Homme, qui se projettent dans son arrogante transhumanité, n’a pas fini de payer !

    Cat.

     

     

     

     

    - Michenaud, qu’est-ce que c’est que cette histoire de planète ?
    - C’est Leblanc chef, il a détecté un rai suspect dans les infrarouges.
    - OK, scannez moi le plasma, qu’on voie si cela vaut la peine de faire un détour. 
    - On dirait un monde couvert d’eau.
    - Comme qui dirait une planète bleue ?
    - Oui c’est cela. 
    - Des continents ?
    - Cinq petits bouts cernés de mers peu profondes. 
    - De la faune ?
    - Guère. Pourtant les chiffres des analyses gravimétriques attestent de la présence de nombreux fossiles.
    - Eh bien mes amis j’ignore quelle est l’origine de ce bouleversement, mais d’après les analyses ça ressemble à un beau bordel !

    V.

     

     

     

     

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    C.

     

    énergie_peuple_feu_élan_musique_floraison_joie

     

     

     

    Floraison de notes à travers les continents

    La musique comme un élan de joie universelle

    Vecteur d'énergie d'un peuple à l'autre

    Feu sacré des vivants parmi les vivants

    E.

     

     

     

     

    Kyllian Le Fort

    Coach bien-être

    Vous manquez d’énergie ? 
    En quelques séances, retrouvez le feu et l’élan de vivre dans la joie !
    Oui ! Vous aussi pouvez jouer de la musique !
    Oui ! Vous aussi pouvez avoir un corps de rêve !
    Venez découvrir la floraison d’activités proposées à la maison de peuple de votre quartier.

    V.

     

     

     

     

    Toute la joie et l’élan de la musique enrichissent l’énergie des gens, c’est frais, c’est beau. Je vois de la vie, du mouvement qui apparaît et donne une floraison enthousiasmante. 

    Aujourd’hui c’est la fête, il y a du bonheur. Cette richesse est inestimable.

    J.

     

     

     

     

    Explosion de joie. Libre comme la musique de Jojo à l'accordéon, une drôle de java que je danse pour célébrer la vie avec tous les peuples de la terre. Du Nord au Sud, des régions peuplées aux plus reculées, l’élan généreux de ces hommes de toutes nationalités et leur énergie communicative me donnent le feu, la rage de vivre ! Ensemble, épanouis dans une grande floraison appelée communément « partage ». Balou, mon ours blanc, ne t'inquiète pas : nous ne sommes pas fous, juste vivants !

    O.

     

     

     

     

    Partout de la danse, de la musique, des chants, émouvants mouvements. L’énergie des corps traverse comme une onde de feu les peuples du monde. Dans un même élan de joie et de folie, les humains et les animaux éclatent de vie comme une bulle de gaz. Floraison de rires multicolores.

    L.

     

     

     

    Tous les peuples se rencontrent dans cet élan de fête, portés par la musique dans une floraison de joie et d’énergie, le feu au cœur, vivant pleinement la richesse de leur diversité. Dansons les amis et laissons la Terre propre pour les enfants et les animaux qui veulent eux aussi leur part d’avenir.

    Cat.

     

     

     

     

    Quel est tout ce tumulte autour de moi, se demande, perplexe, l'ours polaire. Tous les peuples ont-ils décidé de se réunir pour faire un tel vacarme ? "Musique", qu'ils appellent ça. Ils sautent, ils rient, se balancent, mais moi, toutes ces manifestations de joie m'indisposent. Et ma tranquillité alors ? Et l'autre, là, qui sort du feu, elle va brûler ma glace. Et celle qui chante toute fière de sa floraison envahissante ? Les fleurs, ça pousse pas là où je vis. Ils ont tous l'air de prendre leur élan, mais pour aller où ? Allez, fini les questions, j'en ai assez, j'me tire.

    C.

     

     

     

     

    collage du 28 juillet 22 Odile.jpg

    O.

     

    rouge_rire_ivresse_meurtre_scène_imaginaire_tête

     

     

     

     

    Dans ma tête une ivresse

    Un éclat de rire, rouge sang

    Qui tourne en un instant

    À la scène de meurtre imaginaire

    Angoisse...

    Depuis combien de temps a-t-on peur des fous ?

    E.

     

     

     

     

    Depuis quand a-t-on, peur des fous ? se demandait Erdog, peintre officiel de la marine à Yste-en-Boule. La veille sous l’emprise du Martini, il avait, de loin et à son corps défendant, participé au meurtre prémédité d’un jambon de serrano. Il s’était réveillé au matin la tête dans le rouge, et avait alors appris que sa nuit d’ivresse n’était pas imaginaire, mais que la scène avait bien eu lieu. Et alors qu’il choisissait le parti d’en rire, sa femme, affolée, avait quitté la maison en emportant avec elle le thermomix et les canaris. 

    V.

     

     

     

     

    Ah tu me fais rire avec ta scène de meurtre, l'ivresse te fait bizarrement travailler l'imaginaire ! tu fais une de ces tronches quand tu te regardes dans le miroir, tu es toute rouge, ma chérie, le Martini t'est monté à la tête. 

    C.

     

     

     

     

    La scène du meurtre n’est pas imaginaire et l’inspecteur la Bavure s’emporte ; rouge d’ivresse, de colère. Enfin ... pourra t’il trouver la tête du coupable dans cette ville ... d’où déjà ? Ah oui Yste-en-Boule. Bien malin celui qui comprend l’énigme, on va en rire, l’enquête ne fait que commencer. 

    J.

     

     

     

     

    Après l’ivresse du voyage en compagnie de la dive bouteille, le réveil est brutal. Avec du pâté dans la tête, une haleine de cheval et un voile très mince mais tenace devant les yeux, tu tangues. Eh oui, les lendemains de cuite sont loin d’être une partie de rires. Zombi jusqu’à la machine à café, tu tâtonnes dans le brouillard. Une conversation, un nom de ville résonnent dans ton cerveau en feu. Tu vois des fruits croqués à pleines dents, une femme attirante – ou bien le contraire ? Son appartement après la manif en hommage à Nelson Mandela. Serait-ce un souvenir imaginaire ? En ouvrant tes yeux chassieux, tu découvres, horrifié, une scène de meurtre. Tout ce rouge…

    L.

     

     

     

     

    Dans la petite et improbable Yste-en-Boule, des jours et des jours de fête ont incendié les esprits. L’ivresse a eu raison des têtes et un vent rouge folie a dévasté la ville. C’est alors que les derniers habitants encore debout eurent l’idée de mettre en scène le meurtre de la raison par les armes de l’imaginaire. Ainsi quiconque osera venir à Yste-en-Boule court désormais le risque de la perdre et d’en mourir de rire. Le cimetière est plein et la fête continue.

    Cat.

     

     

     

     

    Derrière les grilles, une journée ordinaire. Murmures et rires de l'ivresse. Tout est bancal. Je perds la boule, je perds la tête à Yste-en-Boule. Rouge comme la mise en scène du meurtre de la pubère sur le canapé de la loge. Mandela n’a rien pu faire. Pour trois pêches, traverser l’arche blanche du royaume de l'imaginaire, être admis chez les fous …Depuis quand font-ils peur ?

    O.

     

     

     

     

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    L.

     

    tourner_bleu_touareg_texture_curiosité_pôle_avenir

     

     

     

     

    À l'avenir, ralentir...

    Avoir la curiosité de tourner autour de la terre au rythme lent d'une caravane touareg, d'un méridien l'autre, d'un pôle l'autre, sentir la texture des continents, les nuances de bleu des océans

    E.

     

     

     

     

    Ce matin réveillé par un petit Touareg qui me regardait avec curiosité. Je lui ai demandé ce qu’il faisait là, mais il a tourné les talons. Décidément ce voyage aux pôles est plein de surprises. 
    23 janvier 2135
    Passé trois heures à essayer de détacher la peinture bleue dont j’ai laissé tomber le pot sur les sièges du Rover. 
    24 janvier 2135
    Le petit Touareg est repassé avec un sachet de poudre dont il a saupoudré le siège. Ça a laissé comme une texture bizarre mais les taches sont parties. Je vais ramener ce truc à Anchorage. Ma fortune est faite, mon avenir assuré !

    V.

     

     

     

    Quel avenir pour ce petit Touareg ? Quel métier choisir ? Le monde qui tourne autour de lui attise sa curiosité mais vers quel pôle se diriger ? Sa décision est prise, il sera tisserand, pour créer les chèches dont le bleu et la texture l'attirent tant.

    C.

     

     

     

    Les yeux profonds du Touareg plein de curiosité observe son avenir. De loin que voit-on ? Serait-ce un ballon bleu qui tourne et rebondit ? Serait-ce l’Enfant du Pôle, qui pleure la baleine disparue ?  Pourtant je trouve que la lumière du ciel et la texture cotonneuse des nuages vibrent d’amour.

    J.

     

     

     

     

    Bleu. Bleu comme mon rêve entre deux pôles. La glace ou le sable ? L’Inuit ou les Touaregs ? Des peuples à l’opposé qui aiguisent ma curiosité. Ils s'imposent, forment une ronde et tourne dans ma tête l’idée d’un monde nouveau marouflé d’une texture inconnue qui inventerait peut-être un avenir…

    O.

     

     

     

     

    L’homme bleu, le dernier des Touareg, a marché jusqu’au pôle, son regard vif, brûlant de curiosité, a voulu éprouver la texture de l’avenir. La Terre a basculé sur ton axe, il est temps de tourner la page. Le futur est emballé comme un œuf dans son papier d’aluminium et nul ne sait s’il va éclore.

    Cat.

     

     

     

     

    La planète a des formes, des odeurs, une texture et une couleur. Elle a tissé entre les pôles un avenir pour les peuples de la nature. L’eau et le sable, la glace et la roche sont un cadeau tombé du ciel. Précieuse Terre, fragile comme un ballon de baudruche, des œufs de pingouins. L’homme du désert et l’enfant inuit n’en finissent pas de tourner sur son axe. Chacun leur tour, les yeux plein de curiosité, ils découvrent chaque matin le bleu prometteur. Pour toujours ?

    « Euh, berger touareg, t’as de beaux yeux tu sais, mais là, y’a ta chèvre qui se barre pour goûter le sel de la vie… »

    L.

     

     

     

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    J.

     

    bizarre_délirant_pantin_gâteau_écarlate_BD_kaléidoscope

     

     

     

     

    Petit peuple de créatures bizarre, comme sorties d'une BD

    "C'est l'heure du goûter, où est le gâteau, où est la cerise écarlate ?" demande le pantin, tandis que tournoie un kaléidoscope de formes délirantes.

    E.

     

     

     

    Lundi vers 13h15 un pantin s’est échappé du zoo de Thouary. Les gendarmes se sont aussitôt mis à sa recherche, cherchant à l’attirer dans leurs nasses avec des gâteaux et des BD, dont il est friand. 
    Vers 19h40 un témoin s’est manifesté pour signaler la présence d’une créature bizarre, portant un ensemble kaléidoscopique écarlate. Il s’est avéré que ce n’était qu’une invention délirante. Le pantin est toujours en fuite. Si vous le croisez ne cherchez pas à le neutraliser, appelez le 17.

    V.

     

     

     

    Viens par ici, mon bébé, Maman va te lire une BD. Il était une fois une histoire bizarre et même complètement délirante. Le père Noël, écarlate, s'était transformé en pantin que les humains s'amusaient à animer puis à jeter dans la fosse aux crocodiles. Ceux-ci le dévorèrent ; après leur repas, c'était pour eux la cerise sur le gâteau. Tout d'un coup, un monstre appuya sur une sonnette et tout le monde se figea en images, formant un kaléidoscope. C'est ce que tu vois sur la dernière page, mon bébé. Fais un gros dodo maintenant.

    C.

     

     

     

    Des idées délirantes me passent par la tête et tournent en rond jusqu’à la nausée comme un kaléidoscope bizarre où se bousculent nains de jardin, personnages de bandes dessinées, pantins désarticulés. C'est la grande roue de la vie, l'absurde du temps qui passe, écarlate, à fleur de peau, et cerise sur le gâteau, un gros nez rouge revient sans cesse me perturber !

    O.

     

     

     

     

    Tout a commencé quand mes nains de jardin se sont faits la malle. J’ai su plus tard qu’ils avaient fumé de la gandja bien trop forte pour leurs petits corps. Ils ont plaqué les rosiers pour un endroit bizarre et délirant : LA VILLE ! Tous leurs repères ont volé en éclats ! Ils ont fini sur les murs, grosses tâches éclatantes, pantins de couleur en goguette. Et gâteau sur la cerise écarlate, ils m’ont envoyé une carte postale : une BD cartoonesque de leur road-movie en forme de kaléidoscope psychédélique. C’est comme ça que j’ai tout compris.

    L.

     

     

     

     

    Dans un kaléidoscope bizarre, les humains disparaissent dans leurs avatars, absorbés par le miroir de la virtualité, alouette du futur je te plumerais ! Pantins écarlates éclatés dans les tunnels à grande vitesse de l’hyper-réalité avec leurs rêves délirants et leurs désirs nanifiés, chacun cherche la cerise la plus gluante de son égo-gâteau plastifié.

    Cat.

     

     

     

     

    Au-delà de l’image bizarre, il faut savoir décrypter. Voici les Bouffons délirants des temps modernes = NEW FUTURE.

    Les clowns, les nains de jardin, les pantins… 

    Pas de théâtre sans bouffon, la terre tourne avec UBU ROI, c’est une farce burlesque, c’est un kaléidoscope !

    UBU cocu, UBU enchainé, Le cul d’UBU, Femme d’UBU, UBU nu, Les enfants d’UBU...

    Il reste la pantomime, la BD, la Comédie pour les clowns. 

    Toutes les voix, tous les cris, la nourriture pestilentielle... La cerise sur le gâteau,

    c’est un immense désordre de nains, de clowns écarlates.

    Quel est ce cirque de l’absurde que nous menons ? C’est la vie.

    Il n’y a pas de réponse à cette pantalonnade philosophique et … dramatique à la crise du sens - PAS DE SENS SANS LE SANG.

    J.

     

     

     

     

     

     

     

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    Cat.

     

    théâtre_imaginaire_corps_transcendance_grâce_odyssée_guerre

     

     

     

     

    Dans la transcendance de mes voyages imaginaires

    Les corps flottent avec grâce, Odyssée atemporelle et intersidérale

    Loin du théâtre des guerres vaines et tragiques que nous imposent

    Les puissants de ce monde

    E.

     

     

     

    Pour commencer partez en guerre, trouvez un motif. Par exemple un corps royal à la beauté transcendante dont la grâce aurait été souillée par le fils d’un voisin. Rendez-vous sur le théâtre des opérations et utilisez votre imaginaire pour venir à bout de l’ennemi assiégé. Avant de rentrer, pensez à découvrir les charmes de la Méditerranée lors d’une odyssée pleine de surprises. Pour terminer, n’oubliez pas de rapporter à votre épouse une petite bricole, on ne sait jamais…

    V.

     

     

     

     

    Tous ces corps qui hier encore étaient en vie et évoluaient avec grâce ne sont plus aujourd'hui que des souvenirs transformés par l'imaginaire. Transcendés par la fougue de leur leader, ils crurent tous partir pour l'Odyssée de leur vie. Hélas... cette odyssée n'était que le sinistre théâtre d'une guerre effroyable, dévastatrice et absurde, comme elles le sont toutes.

    C.

     

     

     

    Dans ce théâtre de la vie imaginaire — ou pas !! — les hommes rêvent d’Odyssée, ils se veulent parfaits, conquérants et vainqueurs. Les corps se cherchent, ils se font la guerre, ils rêvent la vie et la mort. Ils cherchent la transcendance. Mais tout ça est un mythe et la grâce n’y peut rien. 

    J.

     

     

     

    Tous en scène. Odyssée de la vie à travers le théâtre. La guerre au placard, vibrer de mille feux, croire possible la transcendance, croire et se sentir soulevés par la grâce à moins… que les corps ne retombent et se fracassent le crâne sur la supercherie de l'imaginaire dévoilé.

    O.

     

     

    La guerre des sexes n’aura pas lieu ! En état de grâce et d’apesanteur, au bord de l’éblouissement, tu vas atteindre la transcendance. Aucun regret !  ton odyssée spatiale, loin des corps en lutte et du théâtre des hostilités, touche à sa fin. Tu vas redevenir poussière cosmique, avec pour seul partenaire ton imaginaire. « Mais… c’est quoi ce bêlement !?! »

    Que la farce soit avec toi !...

    L.

     

     

    Odyssée de l'imaginaire, théâtre des corps, le cosmonaute rêve aux femmes disparues. Les guerres ont eu raison d'elles, elles sont parties pour un sabbat de l'imaginaire et n'en sont jamais revenues. Vierge, épouse, sorcière ; mère, fille, sœur, pleines de grâce, elles ont tiré leur révérence, laissant l'homme définitivement seul. Privé désormais de toute descendance et de tout espoir de transcendance.

    Cat.

     

  • Atelier Collage & écriture à la Galerie Lieu Dit (Calès) - 23 juillet 2022

    Merci à toutes et tous !

     

    Numérisation_20220728.png

    M-A

     

    mystère_rose_fondre_corps_tissu_fauve_harmonie_pastel_amour

     

     

     

    L’amour est mystère. Le tissu rose pastel est en harmonie. Le corps du fauve peut fondre.

    N.

     

     

     

    Du mystère de la source d’amour, coule une harmonie de tissus fauves, de corps pastels qui se fondent dans le rose du couchant.

    J-C

     

     

     

    Pour toi la couleur rose est mystère 

    Ton corps aime se fondre dans les tissus fauves en harmonie avec l'amour pastel 

    Tu dévales les escaliers avec légèreté

    Ton corps ne pèse pas 

    Ton esprit est ailleurs

    Tes idées s'évaporent telles des bulles

    Pasc.

     

     

     

    Tout se mêle dans ce rêve… tout se fond dans une harmonie de tons. Un rêve repeint aux pastels : le rose des corps qui s’enlacent, les drapés qui les entourent comme de l’eau qui coule. Les marches descendent vers cette anse mystérieuse.

    Et l’amour, l’amour…

    S.

     

     

     

    L'escalier serpente entre les courbes

    Paysage fauve

    Une musique d'amour, harmonie du mystère, fait fondre les corps

    Le tissu se relève, la chair rose apparaît

    Une orgie de pastel en pays de cocagne.

    G.

     

     

     

    Thébaïde, la maison sur le lac. Dans cette solitude suave, elle laisse ses pensées fondre comme son corps dans un pastel de sensations toutes en harmonie. Sous le tissu léger de la robe fauve, elle laisse monter le mystère de l’amour.

    C.

     

     

     

    L’amour est un mystère.

    Les corps se fondent dans l’harmonie sous les tissus fauve, pastel ou rose.

    M-A

     

    *

     

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    AG

     

     

     

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    S.

     

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    La lumière trace des cercles lunaires. Les fruits cuisent sur le volcan, recouvert d’un voile. On va voir l’onde qui court au pied du suaire.

    N.

     

     

     

    Soirée lunaire du cercle des poètes disparus :  visages voilés, voir et entendre l’onde du matin, les fruits qui enflent, le volcan qui fume et nos visages s’éclairent.

    M-A

     

     

     

    L’onde lunaire soulève le voile. Dans le cercle, un visage ancien. Un volcan laisse voir une pâle lueur que les fruits alanguis masquent d’un suaire chagrin.

    J-C

     

     

    ton cercle est un volcan de fruits qui embaume les ondes

    ton visage lunaire se voile d'un suaire et laisse voir les 

    flétrissures d’une terre qui se craquelle

    Pasc.

     

     

    Cercles de vie, cercles du temps, le voile de la naissance et le suaire de la mort se répandent comme les fruits d’un même volcan. Chaque visage porte la marque lunaire d’une onde mystérieuse et immortelle que chacun peut sentir mais que nul ne peut voir.

    C.

     

     

     

    Dans la lumière lunaire le voile cachait à peine ses seins. Son âme était un volcan. Les corps s’entremêlaient, comme des fruits roulant dans le lit. Il pouvait à peine entrevoir, comme à travers un suaire les visages qui se fondaient l’un dans l’autre. La lune fit un cercle sur le plancher.

    S.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

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    J-C

     

    planète_évasion_où ?_bleu_mythe_absurde_œil_espoir_passage

     

     

     

    Sa planète, son espace, son mythe, son passage sur Terre, son évasion. Pour aller où ? Son œil bleu est absurde.

    N.

     

     

     

    Quelle évasion absurde ce passage dans le bleu de l‘espace où je change de planète pour découvrir mes mythes d’un œil nouveau.

    M-A

     

     

     

    Quel est ce mythe bleu qui te taraude l'esprit ?

    Sur quelle planète cherches-tu l'évasion ?

    Où se pose ton œil lorsque l'espace te semble absurde ?

    Quel est ce passage que tu pourrais emprunter pour déjouer les lois 

    des ondes gravitationnelles ?

    Pasc.

     

     

     

    Partir ? Où aller ? L'espace c'est trop loin et il y a déjà assez à voir sur la planète. C'est absurde ! Je viens de perdre un œil, pourtant, j'ai envie et besoin d'évasion, de mer bleue.
    C'est peut être un mythe, mais le voyage me donnera les ailes qu'il me manque pour continuer à survoler mon désespoir de ne plus voir la vie en relief !

    A.

     

     

     

    Où était-il ? Dans quel espace, quelle dimension ? Sur une autre planète. Tout ce bleu ouvrait un passage, une voie, vers une évasion promise, un œil sur l’horizon. Non non non, quelque part, en bas, ça brûlait, c’était absurde de penser s’échapper.

    Que nous disaient les mythes de tout ça ?

    S.

     

     

     

     

    Planète évasion ? c’est où ? Dans les livres, dans l’art ? Pourrons-nous encore longtemps oublier les cris et remous de la planète en destruction ? La mort a revêtu son masque et souffle son haleine de feu, de gaz, de brouillards toxiques sur le bleu de rêve des destinations touristiques. Le temps s’enroule sur lui-même, les symboles sacrés s’allument et nous rappellent que tout a déjà été raconté. Les mythes creusent un passage vers notre œil intérieur, celui qui saura percevoir l’absurde d’une époque qui pense que la solution viendra de la conquête de l’espace plutôt que de celle du cœur.

    C.

     

     

     

    La transparence de l’air, singulière planète bleue, absurde vision de l’espace, rite de passage, joue des reflets d’un mythe ancien que l’œil découvre en rêve d’évasion, mais où ?

    J-C

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

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    Pasc.

     

    rose_jazz_visage_intense_rebelle_courir_rite_enfant_fuite

     

     

     

    L’enfant rebelle au visage rose prend la fuite et veut courir. Il a un rite intense : c’est le jazz.

    N.

     

     

     

    Le visage rose intense, l’enfant rebelle court, c’est la fuite.

    Il a besoin de retrouver un rite.

    Il s’arrête à Souillac, découvre le  jazz.

    M-A

     

     

     

    L’intense tempo d’un jazz rose lance les enfants dans une course, une fuite, délaissant les visages rebelles et les rites établis pour plonger dans une nuit de folie.

    J-C

     

     

     

    Une femme intense, rebelle, qui court sa vie ? Elle veut échapper à qui, à quoi ? Elle fuit ? Son visage exprime la liberté du jazz, de sa passion. Son enfant intérieur reste bien là, au fond d’elle. Sa couleur ? Le bleu, pour les cheveux. Le rose, pour les joues.

    Pour elle la fuite, la course comme un rite.

    S.

     

     

     

    La petite fille en rose, sur la pointe des pieds, roule vers le futur. Fuite intense. Les masques inquiétants ont fait peur à l'enfant et le jazz à ses trousses lui rappelle le rite. Il te faut désormais courir et dans ta course rebelle tu retrouveras ton visage.

    G.

     

     

     

    L’enfant rebelle a brisé l’étreinte du désert, au couchant s’est mise à courir. Sur son visage le rose intense du désir, dans sa tête le rythme saccadé d’un jazz de liberté. La fuite comme un rite, incessamment renouvelé.

    C.

     

     

     

     

    rose et rebelle

    ton visage  est intense

    tu cours, tu cours 

    courir te va bien

    tu échappes à la mort, aux rites, aux chaînes, aux menottes, à la prison

    tu  te fous des reflets de la passion-mensonge

    tu es une enfant aux étreintes brisées 

    dont la fuite s’accompagne d'un rythme de jazz 

    et d’un certain génie surréaliste

    Pasc.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

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    N.

     

    nature_joyau_fleur_nocturne_orage_tachisme_vie_lointain_femme

     

     

     

    Une nature  nocturne masque la vie orageuse d’une femme lointaine parée de joyaux en forme de fleurs, le tachisme d’un peintre en dessine les contours aux couleurs vives.

    J-C

     

     

     

    Les joyaux de la nature offre à la femme belle vie.

    Elle aime les fleurs,les orages nocturnes.

    Ses nombreux souvenirs se déclinent dans le lointain en tachisme.

    M-A

     

     

     

     

    Le tachisme ne tache pas ta toile, il joue avec le soleil et les ombres 

    et se plaît à faire briller les joyaux nocturnes de ta vie 

    quand la nature craint et attend l'orage au lointain 

    Alors toi, femme-fleur,  tu t'ébroues.

    Pasc.

     

     

     

    Il y a encore quelques nuages dans le ciel bleu mauve, prémisse d'un orage. Certains ressemblent à des fleurs, joyau de la nature. Dans le lointain, je crois apercevoir une femme qui se baigne. Le jour baisse très vite dans ce décor presque nocturne. La femme se transforme, donnant à voir un tableau plein de vie, mais, sans contours définis, comme si le peintre voulait en faire un exemple de tachisme cher à Vincent, dont la vision du monde m'éblouit toujours autant.

    A.

     

     

     

    C’est une vie calme, simple, douce, près de la nature, dans la nature. Il faut imaginer une femme en son jardin. Des fleurs, un tapis de fleurs comme un tableau tachiste. Un orage peut-être dans le lointain, la nuit, de temps en temps, des éclairs comme des joyaux qui rappellent que le monde est là, tout près.

    S.

     

     

     

     

    Elle regarde sa vie de femme libre comme un tableau un peu lointain, tachisme de fêtes nocturnes, petites touches de fleurs et d’orages. Aujourd’hui son bonheur, elle le trouve dans une vie simple au cœur de la nature : il n’y a plus de plus précieux joyau.

    C.

     

     

     

     

    La Femme-Fleur est au tachisme. La Nature est un joyau pour elle. C’est sa vie. L’orage nocturne et lointain lui fait du bien.

    N.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

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    G.

     

    homme_reflet_croisade_vanité_croyance_cœur_rond_Bretagne_agriculture

     

     

     

    Un homme parti de sa Bretagne, tourne en rond et fait sa croisade, reflets de ses croyances et de sa vanité. L’agriculture lui a fait le cœur bon.

    N.

     

     

     

    Sans vanité, le cœur gros, les hommes de voyage partent en croisade.

    Dans leur long voyage, ils retrouvent l’esprit de leur Bretagne et l’agriculture dans le reflet des eaux limpides traversées.

    M-A

     

     

     

    Embarqué en Bretagne, l’homme de cœur épris d’agriculture, vogue vers son destin, parfois tourne en rond, laissant les croyances, les croisades, les vanités derrière lui dans le sillage du passé, dans le reflet de ses pensées.

    J-C

     

     

     

    Pourquoi pars-tu en croisade ?

    n'est-ce pas vanité que tous ces reflets qui t'encombrent

    toutes ces croyances dont l'homme se pare  

    qu'il travaille l'agriculture en Bretagne ou soit mécanicien  

    il ne cesse de prêcher comme saint François d'Assise 

    il écoute les oiseaux 

    Son cœur est rond, doux et chaud comme une tomate sanglante

    Tu as raison de mettre les voiles

    Pasc.

     

     

    En voyant son reflet dans un miroir, un homme réalise qu'il a le cœur brisé, son amoureuse vient de mourir. Il doit partir en croisade contre sa mélancolie. Il pourrait faire une retraite chez les moines, mais sa croyance en Dieu a été mise à rude épreuve.
    Par vanité, il part faire le tour du monde. De voiliers en bateaux, il ne fera pas des ronds dans l'eau, mais retrouvera la joie de vivre et reviendra dans sa chère Bretagne.

    A.

     

     

     

    Il est où cet homme nu, hein, il est où ? Barré ! Parti ! En croisade vers la Bretagne, son vert intense, ses artichauts. Pas ses tomates, ah non, ça non, pas de tomates en Bretagne ! Mais ses choux-fleurs bien ronds, pommelés, son agriculture intensive… 

    Lui il se prend pour un saint avec ses croyances, mais aussi sa vanité. Il regarde son reflet, il s’aime bien l’homme nu, il y croit du fond du cœur, dur comme fer.

    S.

     

     

     

     

    Cet homme qui cherche à s’évader ne pourra cependant échapper au reflet de sa vanité. Il a beau courir, sauter, l’œil de la mort ne le perd pas de vue, car loin des yeux peut-être mais pas si loin du corps. La sagesse comme la lune veille cependant. Maîtresse des marées et de l’agriculture, elle l’envoie comme un chapeau rond méditer en Bretagne, sur ses croyances éculées. Quand son cœur d’artichaut sera rouge et mûr comme une tomate, alors son âme pourra prendre la mer.

    C.

     

     

     

    Homme

    Victime de tes croyances

    Tu pars en croisade !

    Mais va plutôt visiter la Bretagne

    Savourer les cœurs d’artichaut de ton agriculture intime

    Et le soir, la lune

    Ronde

    Te renverra le reflet

    De ta vanité...

    G.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

     

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    A-G

     

    morceau_mosaïque_maison_rencontre_boire_relier_toit_passage_transition

     

     

     

    Des morceaux de mosaïque trainent dans la maison. Sur son passage, un homme en transition va boire et rencontre un oiseau sur le toit pour se relier au ciel.

    N.

     

     

     

    De passage ou de transition, quelle belle rencontre si tu t’arrête dans cette  maison.

    Sous ce toit on peut toujours boire un coup , se relier à l’essentiel, recoller les morceaux et faire des mosaïques.

    M-A

     

     

     

    Dans une maison suspendue, sous les toits en mosaïque, l’enfant boit en rêvant de rencontre. Il tente de relier les morceaux de son histoire, de franchir les ponts de gouffres insondables, de transitions improbables, de passages secrets.

    J-C

     

     

     

    tout part en morceaux, en tesselles cassées, 

    en pierres, en mosaïques brisées 

    en architecture péruvienne aux maisons et aux toits en ruines 

    la rencontre tu la feras sur ce pont qui relie le passé au présent

     Mais tu ne le sais pas encore

     tu ne veux pas le savoir

     tu refuses de croire que chez toi tout est passage

     tout est transition

     tu voudrais un espace-temps plus stable

    P.

     

     

    C’est une maison ouverte où on vient boire un coup et manger un morceau. La maison des rencontres, la maison qui relie tous ces gens qui viennent, attirés par elle, l’âme de cette maison. Une mosaïque de personnes qui viennent chercher ce toit chaleureux, offert. Elle, elle cherche un passage à travers eux, une transition.

    S.

     

     

     

    Passage...transition...

    Je traverse le pont. Au loin la maison, le village perché sur le toit des collines. La rencontre se fera sur ce morceau de terre où nous assemblerons les morceaux de mosaïques. Puis je redescendrai pour boire ce qu'il me reste à vivre.

    G.

     

     

     

    Sa maison est un lieu de rencontres, un morceau de bonheur. Sous son toit, une mosaïque humaine se retrouve pour bâtir un nouveau monde, imaginer un passage, un nouveau soma à boire pour se relier les uns aux autres et entamer une véritable transition.

    C.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

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    A.

     

    feu_robe_secret_femme-objet_cache-sexe_peur_vert_question_soumission

     

     

    La Femme-objet secret a une belle robe. Son sexe de feu fait peur. Il est dans un cadre vert. La question, c’est la soumission.

    N.

     

     

     

    Dans sa robe de feu, elle est verte de peur, elle garde ses secrets;

    Elle se pose des questions mais sont cache sexe ne la protège pas de sa sous mission.

    M-A

     

     

     

    Mots tranchants, rêves secrets de soumission, autant de questions, cache-sexe de femme-objet, vert de peur sous le feu des projecteurs d’une robe en fleurs.

    J-C

     

     

     

    le feu va embraser ta robe de femme-objet 

    d'où ton regard qui transpire la peur

    ta soumission te pèse 

    Un cache-sexe est l'ironie suprême 

    coquillage de Vénus prise au piège 

    Reste ce vert qui n'est pas un alexandrin 

    mais qui se décline sous forme de question 

    Pasc.

     

     

     

    Bon là c’était vraiment le cauchemar. Mieux valait se réveiller d’un coup, repousser la question du pourquoi, du comment, du secret. Cette peur soudain en convoquant ces images de feu, cette femme (cet homme ?) et sa robe de mariée qui cachait son regard et son sexe.

    Pas envie de cette soumission.

    Allez réveillons-nous oui, mettons-nous au vert !

    S.

     

     

     

    J'ai sur le bout de la langue la question du secret. Ta robe cache-sexe ne dissimule pas ta peur. Quand le feu passera au vert, femme-objet, tu te libèreras de ta soumission.

    G.

     

     

     

    Sous sa robe, brûle un feu secret, la colère comme un cache-sexe mêlée du vert acide de la peur. Comment est-ce possible qu’il soit encore question de soumission, de femme-objet ? Hommes, qui persistez à bâtir nos cages, que votre propre langue soit le rasoir qui castre vos prétentions assassines.

    C.

     

     

    Derrière sa burqa, elle rêve de baignade à poil et de coquillage comme cache-sexe pour préserver le secret de son désir. Elle ne sera jamais la femme-objet qu'elle regarde sur l'écran de sa TV grand écran.
    Elle sent un feu qui brûle en elle, mais il est hors de question, malgré la peur, qu'elle accepte la soumission que lui impose son mari qui n'utilise jamais de lame de rasoir.

    A.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

     

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    C.

     

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    Dans la fontaine baroque de jouvence, un bateau statuaire vogue au pied de la cascade pleine d’écume. La lionne n’est que volupté.

    N.

     

     

    La fontaine de jouvence baroque écume et rafraîchit l’air estival.

    Quelle belle cascade.

    Une réunion statuaire plaide la pénurie de l’eau dans ce bateau, pendant que la lionne crache avec volupté.

    M-A

     

     

     

    Embarqué sur un bateau, de cascade en fontaine, une lionne baroque rêve de volupté, bercée par le rythme lent de la traversée, légèrement rafraîchie par l’écume des vagues, en partance pour la statuaire de jouvence.

    J-C

     

     

    ta statuaire baroque est cascade

    on se prélasse dans ta fontaine de jouvence 

    tu es une lionne

    ton rugissement se perd en écume et en volupté

    tu as choisi ce bateau pour dégringoler 

    les fleuves impassibles

    Pasc.

     

     

     

    Dans ce jardin baroque et sa statuaire étrange, les souvenirs affluaient. Cette fontaine ramenait à sa mémoire la volupté d’un plongeon au bas d’une certaine cascade. La lionne couchée là dans le marbre, près de cette fontaine (de jouvence ?) ramenait ce lointain souvenir d’un bateau qui l’emmenait loin, où de vraies lionnes l’attendaient.

    S.

     

     

    Nous nous baignerons dans la fontaine de jouvence.

    La lionne fait le guet derrière la cascade aux écumes rugissantes, mais la mort allongée au pied du statuaire baroque, nous invite au voyage dans son bateau de volupté.

    G.

     

     

    De cascades baroques en fontaine de jouvence, la lionne embarque bien des marins dans son bateau de l’amour. Bateau funambule sur la fine marge d’écume entre rêve et chute mais toujours il s’en retourne au large. Tant de vies brisées sur l’écueil des solitudes, statuaire où petite et grande mort se mêlent en une seule volupté. la flamme pourtant ne meurt jamais.

    C.

     

    *

     

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    AG

     

     

     

    ***

     

    et en prime un autre collage réalisé le même jour par la prolifique Pasc. !

     

     

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  • Sidney Hall - Uranias Mirror - Draco and Ursa Minor - 1825

    Sidney_Hall_-_Uranias_Mirror_-_Draco_and_Ursa_Minor-1825.jpg

     

    Juste refaire une vie, ne pas m’enfermer, ne plus m’enfermer et il fallait que je fasse pour de bon, pour enfin comprendre que j’ai déjà trop dormi. Retour sur soi, sur le travail que j’ai laissé en cours, attirer à nouveau la chance, la vraie, la seule, l’étoile malicieuse. Ceci n’est que le chemin, ceci n’est que le chemin, je suis le mouvement, je suis la marche. J’avance, pas à pas, ne pas dormir, ne pas craindre, ne pas laisser prise à l’abus de pouvoir, ne pas être bourreau, ni victime, ni chat, ni souris mais dragon ! 

    (...)

    Je serai le dragon qui obéit à la plume tenue par un enfant, intérieurement et extérieurement.

     

    in Journal 2001