Aaron J Groen - Tornado of souls
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres
La poésie, toujours, a sa demeure dans le ventre des montagnes
là où toutes les pierres ont un visage
Je te ramène du plus profond de l'hiver
la fleur rouge comme ma gorge
cette fleur née de ce cœur
qui s'égoutte fleur de sang
sur la neige blanche
qui a caché ta douleur
je te ramène
le rouge et la chaleur
de ma gorge tendre
en gage du printemps
qui te rendra
tes couleurs
in en cours
Je laisserai la lanterne allumée
pour toi qui a l'âme belle
et le cœur vrai
je laisserai la porte ouverte
tu n'auras qu'à la pousser
pour toi qui a faim
d'humanité sans fard
et qui a su conserver
tout au long du chemin
la chaleur de ton regard
la douceur de tes mains
la bonté non simulée
je laisserai sur le feu
la bonne soupe du simple
pour toi qui n'a jamais vendu
l'oiseau frisson de l'amour
à la foire aux coqs
in en cours
Regarde-moi dans le bleu
au vif de ma coupure
là où je suis intacte
là où je suis si pure
ma lueur vient du froid
du cri fauve de mes morts
Je suis une terre sauvage
sous ma peau des braises
des poussées interdites
le chant fertile des femmes
à faire des racines, du lien
Dans les ruines et les drames
j’ai bâti de l’amour
Vois, il suinte du poème
de l’encre et des secrets
ma tendre rage de vivre
in Bleu en écho avec Domi Bergougnoux