Auteur anomyme - Neptune - Italie du nord - XIXe s.

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Le Soleil Noir correspond au soleil extérieur dont le "sombre feu qui tout embrase" mène la matière à la putréfaction. L'alchimie arabe fait également du "soleil noir ou de l'ombre du soleil" le symbole des impuretés de l'or vulgaire, qu'il s'agit de purifier.
Cette scène décrit l'opération de la solutio (dissolution) ou putrefactio qui est symbolisée, dans l'alchimie, par la couleur noire. Le noircissement (nigredo) est le commencement de l'Œuvre.
Les Philosophes Hermétiques distinguent plusieurs dissolutions (solutio) dans l'opération de la Pierre Philosophale ; l'une imparfaite et l'autre parfaite. La première est celle qui précède la putréfaction, parce que la dissolution proprement dite ne se fait que dans le temps que la matière est au parfait noir. Tout leur Œuvre, disent-ils, consiste dans la dissolution et la coagulation (solve et coagula) réitérées plusieurs fois.

La moitié de ma famille étant originaire de cette région.... Lointains souvenirs donc !


« Sombre Déesse de l’hiver, Sage, Sorcière,
Ce soir, nous nous tenons au seuil de la Nouvelle Année Celtique,
L’instant où le temps n'existe plus
Et la Porte entre les mondes s’ouvre en grand.
Viens ! Viens ! Ô Seigneur de Vie et de Mort,
Garde la porte à travers laquelle passent nos chers disparus.
Ceux qui sont morts et ceux qui ne sont pas encore nés,
Ils sont un et semblables.
Bienvenue, bienvenue, bienvenue,
À ceux qui sont venus partager cet instant avec nous.
Il n’y a pas de mort, seulement un changement ! »
extrait d'une évocation dans le rituel de Samain


vendue à New-York pour 18 000 dollars.....



photo : Émilie Lesvignes
RÉSURGENCE
Je suis la Truie dit-elle
et la Lionne.
Mon jardin fut des plus fertiles,
ma fontaine des plus sacrées.
Je contiens tous les âges,
le temps devant moi
docilement s’inclinait.
Ils sont venus
en mon ventre
arracher le soleil.
Ils m’ont liée à la lune,
jetée à la nuit
mais jamais lumière
ne fut plus blanche
qu’entre mes cuisses
Toi le frère, le fils, le père
et l’Ancien qui a trahi,
tu te dresses en conquérant
sur des ruines et des cendres.
Tu invoques l’amour
glaive à la main,
des fusils des roquettes,
innombrables phallus
de destruction.
Tu n’as jamais été pourtant
aussi impuissant,
homme émasculé du sens,
depuis que les déesses de l’amour
tu as maudites.
Innana, Ishtar, Astarté
Brûlés le fruit le jardin
Symboles de ta perdition
Tu as réduit les mères nourricières
au rang de putains de l’agro-industrie,
tu leur a mis le joug
de tes folies mécanistes.
Cérès Déméter pleurent sans fin,
quelle que soit la saison,
Perséphone ne quitte plus les enfers.
La vulve de Gaïa est sèche,
ses seins sont crevés,
ses veines lourdes et souillées.
La vérité n’est plus voilée,
elle est violée sans répit
mais tu as beau pilonner homme
je reste l’Inviolable
et la Vierge éternelle
« car je suis la première et la dernière.
Je suis l’honorée et la méprisée.
Je suis la prostituée et la sainte.
(…)
Ayez du respect pour moi.
Je suis la scandaleuse et la Magnifique. » *
in Salines, 2007
* transcrit de papyrus gnostiques traduits en copte au IIIe ou Ive siècle,
découvert vers 1945 à Nag’ Hammâdi, en Haute-Egypte

