Uluru - Australie - Art rupestre









En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.









Une "lila", (nuit, en arabe) est une cérémonie rituelle pendant laquelle les Gnawa font descendre les esprits (melk) sur certains adeptes dans l'assistance.
Trois momies tatouées ont été extraites du permafrost de l'Altaï dans la seconde moitié du XXe siècle (« L'Homme de Pazyryk » dans les années 1940 et « La Dame d'Ukok » et « L'Homme d'Ukok » dans les années 1990) ; elles arborent des motifs zoomorphes exécutés dans un style curviligne. « L'Homme de Pazyryk » est tatoué sur l'ensemble des bras, le dos et la poitrine. « La Dame d'Ukok » et « L'Homme d'Ukok » portent aussi des tatouages d'un style proche de la momie de Pazyryk et qui représentent des animaux. Selon les estimations scientifiques, la datation de ces momies se situe entre le Ve et le IIe siècle av. J.-C.

L'homme d'Ukok

Tatouages sur le bras des guerriers


Tatouages trouvés sur les deux guerriers

Fragment d'un tapis de selle scythe (IVe av. J.-C.)


ESPRIT DES STEPPES
La femme tatouée se dénude
Sur l’obscurité trace des signes
Les signes deviennent ombres
Danse cornue des bois sculptés
La femme tatouée
Entonne un chant de gorge
Dans les tombes gelées
Un frémissement
Parcourt le flanc
Des vieux chevaux sacrifiés
Les os se rappellent
Sifflent, ululent
Enlacent le chant
Le vent glacé
Cisaille la steppe
Le sol tremble
Pulse, bat
Sang qui vient du cœur
Sang qui y retourne
Les ombres s’allongent
Se distendent, se fondent
Le sang freine son flux
Peu à peu se fige
Plus qu’un souffle
Un râle
Femme tatouée,
Peaux et parures
S’évaporent tel un rêve
Seuls demeure
Un parfum d’herbe sèche
De terre, de glace
Et des pierres
Des pierres de vent.
Cg in Ailleurs simple (Ed. Nouveaux Délits, 2013)

Dame d'Ukok, datée entre le Vème et le IIème siècle av. J.C.,
extraite du permafrost de l'Altaï.






Fly Geyser, Washoe County, Nevada, Usa (photographe ?)

Castle Geyser, Yellowstone Park, par Domenico Salvagnin

Beehive geyser, Yellowtone Park, par R. Robinson

Strokkur geyser - Islande (photographe ?)

Geysir Islande, par Marko Heuver

Geysers de Whakarewarewa- Nouvelle-Zélande (photographe ?)

Sol de manana, Bolivie par Pedro Szekely

en bois de renne, Gorge d'Enfer, Dordogne, -30000 ans

Grotte de Olheh Fels, Ulm , Allemagne, environ -28000 ans
c'est le plus ancien phallus de pierre, reconstitué avec patience à partir de 14 fragments, la surface douce à dessein et les mesures voisines des dimensions réelles d'un pénis, font penser qu'il s'agirait d'un véritable "jouet" érotique de l'ère glaciaire. simplement ludique...

MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 12,5 cm)

MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 14,5 cm)

Abri Blanchard, Dordogne, - 15000 ans

Ivoire, Grotte du Mas d'Azil, Ariège

Kniegrotte, Dobritz, Saale-Orla- Kreis, Thuringe, Allemagne
- 13 090 à - 13 520 Culture Magdalenska

Kfar HaHoresh, Israël, 6750-8500 av JC

Ohrid, Macédoine, en céramique, fin néolithique ou bronze ancien

Menhirs - Filitosa, Corse

Culture Vicus, Pérou, 400 ans av JC

Pérou, 300 av à 300 ans après JC

Guanacaste, Nicoya, Costa Rica, précolombien 1 à 500 ans après Jc

Grèce

L’association de Dionysos aux festivités où l’on promenait le phallus a certainement été ancienne. Les mascarades sont un élément constant des fêtes athéniennes, dans lesquelles Dionysos occupait une place centrale. Les êtres divins manifestent leur présence par des défilés de masques. Le transport d’emblèmes phalliques, l’agitation des bacchantes possédées par le dieu annoncent l’entrée triomphale du génie de la nouvelle année. L’érotisme, le travesti, la bissexualité ont aussi un rôle symbolique. Apollonios de Tyane mentionne les danses lascives des éphèbes vêtus d’étoffes couleur de pourpre ou de safran.

Amulette romaine triphallique de 10 cm en bronze propitiatoire à la fécondité

Pompei

Indique la direction d'un lupanar, Pompei

Sur la via di Nola, Pompei

Certains ont pénétré (!) des églises - Celui-ci quelque part dans le Sud de l'Italie.

Amulette - 1er au 4ème siècle - Retrouvées dans tout le bassin méditérannéen
A Rome, le phallus joue un rôle analogue dans les bacchanales, dans les libéralia ou fêtes de Liber, aux fêtes de Vénus et de Priape. Partout d'ailleurs le phallus était considéré comme un signe protecteur: on le représentait sur la façade des maisons et on le portait en guise d'amulette. Ces superstitions sont réstées populaire jusqu'au moyen-âge, et le phallus se retrouve dans les sculptures de la façade des églises des XIIIe et XIVe siècles

Amulette médiévale

Penis d'Ambat, objet rituel, Océanie

Nigéria, culture Bakor

Papouasie, Nouvelle Guinée, culture Tolaï

Côte Nord du Pérou, 800 à 1200 ans ap JC

Jade sculpté, Chine, Dynastie Song, 960-1127 après JC, probablement artisanat Mongol

Lingam et yoni - Shiva - Inde

Lingam, Varanasi, Inde

Lingam de Wat Pho - Bangkok

Lingam au sanctuaire de Mỹ Sơn (Viêt Nam).

Amulette thailandaise

Thaïlande

Bouthan

Thimphu, Bhoutan

Thimphu, Bhoutan

Kanamara Pink Phallus Festival, Japon


Eugène le Poitevin, Les Diableries Érotiques: Eros chevauchant Phallus, 1830's

Franz von Bayros (1866 Zagreb, Croatie -1924)

Cobstantin Brancusi, Princesse X, 1916

Phallus de Dangast, Basse-Saxe (photo (c) N.R.)
et petit clin d'oeil de la nature, le Satyre Puant, un Phallus Impudicus :

et le phallus géant du groupe d'art contestataire russe Voïna :
et cette magnifique sculpture, origine et époque inconnues ! (?)


Musée de Metz

Musée des Augustins, Toulouse

Yogini, Inde du sud, 1800

Eglise de Mailhat, au pied des monts du Livradois.

Eglise de Perrecy-les-Forges, narthex du XIIe s.

Chapiteau de l'église de Saint-Benoît-sur-Loire

Rouleau d'Exultet (fin du XIe siècle)
Dans l'art gallo-romain, dit Quarré, la Terre- Mère était représentée par une femme allaitant des monstres et des serpents.
« Je suis la nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C'est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l'océan, le silence lugubre des enfers.
Puissance unique, je suis par l'Univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents ».
(Apulée, Métamorphoses, XI, 4)