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LA SOURCE ORIGINELLE - Page 39

  • Australie : l'aventure des premiers hommes, documentaire de Bentley Dean et Martin Butler (sur Arte)

    Il y a 50 000 ans, bien avant qu’Homo sapiens n'atteigne l'Amérique ou l'Europe, des hommes ont débarqué en Australie, se sont adaptés à ce rude continent et y ont prospéré, comme en témoignent sur place les traces d'œuvres d'art, de sculptures, d'ornements et de rites funéraires apparus avant l'époque de l'homme de Cro-Magnon. Cette civilisation, la plus ancienne au monde, n'a connu aucune interruption, de son origine jusqu'à la colonisation blanche, et s'étend sur une période dix fois plus longue que l'Égypte antique. Visitant les sites de la préhistoire dispersés dans tout le pays, et partant à la rencontre des populations indigènes et des archéologues, cette fresque en deux parties raconte pour la première fois cette étonnante histoire.

    1. Les grands nomades

    En 60 000 avant notre ère, à l'issue de la première traversée d'un océan, un groupe obstiné d'Homo sapiens aborde Sahul, ou la Grande Australie, une terre vierge dont la faune, la flore, les déserts et les glaciers paraissent étranges. Les voies commerciales sillonnent bientôt le continent et les innovations artistiques et techniques se répandent. Durant les 20 000 premières années, les premiers Australiens côtoient de féroces et grands animaux, tel le lion marsupial. Ces espèces ont disparu au moment où un important changement climatique, lié à la dernière glaciation, s'est produit

     

     

     

    2. Les grandes inondations

    Il y a 15 000 ans, l'eau issue de la fonte des calottes glaciaires du pôle a recouvert 15 % du continent australien. La Nouvelle-Guinée et la Tasmanie ont alors été coupées de l'actuelle Australie. Cet isolement a causé de profondes répercussions sur le régime alimentaire, la langue et les techniques des Tasmans. Lorsque l'île est à nouveau rattachée au continent, la démographie explose et un système d'aquaculture élaboré voit le jour…

     

     

  • Suren Manvelyan - Lucifer

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    Sais-tu ce que signifie le mot dieu, car dieu est un mot ? Le lumineux.

    Lucifer ? Le porteur de lumière. Lugh, le dieu celte, poète et guerrier, musicien, magicien, expert dans tous les métiers (omniscient donc), son nom signifie lumière...

     

    cg in Universelle

  • La main de Dieu

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    Photo Nasa
     
     
    Surnommée la "main de Dieu ", cet objet est appelé "pulsar wind nebula". Il est alimenté par les restes du noyau dense d'une étoile qui a explosé dans une explosion de supernova. Le cadavre stellaire, appelé PSR B1509 - 58, ou B1509 pour faire court, est un pulsar.
  • Bol avec incantation à Lilith - Culture araméenne

     

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    Griffin Gallery Ancient Art

     

    Les « bols à incantation », également appelés « pièges à démons », sont une forme de protection magique ancienne. Ils étaient enterrés à l’envers (fond vers le haut), dans le coin des habitations ou sous le seuil, et étaient censés protéger la maison et ses habitants des démons et des esprits malfaisants, qui – c’est bien connu – émergent des profondeurs de la terre par les fissures du sol. Les démons étaient attirés et aspirés par la spirale jusqu’au fond où ils se trouvaient piégés… La plupart des bols connus (plusieurs milliers) viennent de l’empire Sassanide, incluant principalement l’actuel Iran et l’Iraq, et des parties de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de la Turquie. On en a trouvé jusqu’en Egypte et en Ouzbekistan. Ils ont été produits pour l’essentiel du 5ème au 7ème siècle, soit de la Mésopotamie tardive à la fin de l’ère Sassanide, voire au début de la période Islamique. Ces bols portent généralement une inscription en spirale commençant du bord en descendant jusqu’au fond (plus rarement en cercles concentriques). Une représentation ou un symbole du démon (Lilith) figure souvent tout au fond. L’inscription est le plus souvent rédigée en langue araméenne, mandaïque ou en hébreu. Elle contient fréquemment des indications nominatives des personnes à protéger, ainsi que extraits bibliques intéressants, car parfois inconnus des textes classiques tels que les manuscrits de la Mer Morte. Certains pensent qu’elles étaient rédigées par des lettrés hébreux, pour des clients de tout l’empire.

     

     

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    Griffin Gallery Ancient Art

     

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    Musée Champollion - Figeac

     

     

    Un exemple de traduction d’un bol comportant 9 lignes de texte en spirale, en écriture araméenne judéo babylonienne, destiné à protéger la maison de Babai, fils de Batqina :

    Moi, Babai, fils de Batqina, je me tiens sur une grande montagne. Sur une grande montagne de pierre, j'attache des mots magiques. Je sors et je vole à votre rencontre, au dessus des ruines du village, des fossés du champ et au dessus des chemins des humains. La guérison que j’appelle (…)et la protection que j’apporte ainsi. J’ai dans la main un couteau qui existe de la terre au ciel, qui m'a été donné par la mère de tous les grands démons, des diables, des esprits, des satans, des idoles et de Lilith. Par lui ils ont été blessés et leur sang s’écoule vers les fleuves profonds. Parce que (…) j'ai tué, je vous ai arrêtés et je vous ai frappé ainsi, le couteau dans votre coeur. Au nom de SL SL SL SL SL SL SL, par ces sept mots, les cieux et la terre sont liés. Par eux est scellée et scellée encore la maison de Babai, fils de Batqina. Au nom du mystère supérieur, du mystère moyen, du mystère inférieur, par la présence divine supérieure, par la présence divine moyenne, par la présence divine inférieure, par le mystère de la mère et de sa fille, par le mystère d'une mariée et de sa belle-mère, par les feux du soleil et de la lune, par l'image du sceau de l'anneau de Solomon le roi, fils de David.

     

     

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    British Museum