LA SOURCE ORIGINELLE - Page 41
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Cette sculpture est récente. La photo a été prise à Kumartuli, "le village des sculpteurs", un quartier célèbre de Calcutta. Kumartuli demeure l'exportateur exclusif des idoles de la déesse de Durga aux quatre coins de la planète, au cours de la Durga Puja qui a lieu chaque année.
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Geysers
Fly Geyser, Washoe County, Nevada, Usa (photographe ?)
Castle Geyser, Yellowstone Park, par Domenico Salvagnin
Beehive geyser, Yellowtone Park, par R. Robinson
Strokkur geyser - Islande (photographe ?)
Geysir Islande, par Marko Heuver
Geysers de Whakarewarewa- Nouvelle-Zélande (photographe ?)
Sol de manana, Bolivie par Pedro Szekely
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Phallus & lingams d'hier et d'aujourd'hui
en bois de renne, Gorge d'Enfer, Dordogne, -30000 ans
Grotte de Olheh Fels, Ulm , Allemagne, environ -28000 ans
c'est le plus ancien phallus de pierre, reconstitué avec patience à partir de 14 fragments, la surface douce à dessein et les mesures voisines des dimensions réelles d'un pénis, font penser qu'il s'agirait d'un véritable "jouet" érotique de l'ère glaciaire. simplement ludique...
MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 12,5 cm)
MEZYN, Ukraine, environ - 18 000 à - 16 000 ans Culture Mężyńska (hauteur 14,5 cm)
Abri Blanchard, Dordogne, - 15000 ans
Ivoire, Grotte du Mas d'Azil, Ariège
Kniegrotte, Dobritz, Saale-Orla- Kreis, Thuringe, Allemagne
- 13 090 à - 13 520 Culture Magdalenska
Kfar HaHoresh, Israël, 6750-8500 av JC
Ohrid, Macédoine, en céramique, fin néolithique ou bronze ancien
Menhirs - Filitosa, Corse
Culture Vicus, Pérou, 400 ans av JC
Pérou, 300 av à 300 ans après JC
Guanacaste, Nicoya, Costa Rica, précolombien 1 à 500 ans après Jc
Grèce
L’association de Dionysos aux festivités où l’on promenait le phallus a certainement été ancienne. Les mascarades sont un élément constant des fêtes athéniennes, dans lesquelles Dionysos occupait une place centrale. Les êtres divins manifestent leur présence par des défilés de masques. Le transport d’emblèmes phalliques, l’agitation des bacchantes possédées par le dieu annoncent l’entrée triomphale du génie de la nouvelle année. L’érotisme, le travesti, la bissexualité ont aussi un rôle symbolique. Apollonios de Tyane mentionne les danses lascives des éphèbes vêtus d’étoffes couleur de pourpre ou de safran.
Amulette romaine triphallique de 10 cm en bronze propitiatoire à la fécondité
Pompei
Indique la direction d'un lupanar, Pompei
Sur la via di Nola, Pompei
Certains ont pénétré (!) des églises - Celui-ci quelque part dans le Sud de l'Italie.
Amulette - 1er au 4ème siècle - Retrouvées dans tout le bassin méditérannéen
A Rome, le phallus joue un rôle analogue dans les bacchanales, dans les libéralia ou fêtes de Liber, aux fêtes de Vénus et de Priape. Partout d'ailleurs le phallus était considéré comme un signe protecteur: on le représentait sur la façade des maisons et on le portait en guise d'amulette. Ces superstitions sont réstées populaire jusqu'au moyen-âge, et le phallus se retrouve dans les sculptures de la façade des églises des XIIIe et XIVe siècles
Amulette médiévale
Penis d'Ambat, objet rituel, Océanie
Nigéria, culture Bakor
Papouasie, Nouvelle Guinée, culture Tolaï
Côte Nord du Pérou, 800 à 1200 ans ap JC
Jade sculpté, Chine, Dynastie Song, 960-1127 après JC, probablement artisanat Mongol
Lingam et yoni - Shiva - Inde
Lingam, Varanasi, Inde
Lingam de Wat Pho - Bangkok
Lingam au sanctuaire de Mỹ Sơn (Viêt Nam).
Amulette thailandaise
Thaïlande
Bouthan
Thimphu, Bhoutan
Thimphu, Bhoutan
Kanamara Pink Phallus Festival, Japon
Eugène le Poitevin, Les Diableries Érotiques: Eros chevauchant Phallus, 1830's
Franz von Bayros (1866 Zagreb, Croatie -1924)
Cobstantin Brancusi, Princesse X, 1916
Phallus de Dangast, Basse-Saxe (photo (c) N.R.)
et petit clin d'oeil de la nature, le Satyre Puant, un Phallus Impudicus :
et le phallus géant du groupe d'art contestataire russe Voïna :
et cette magnifique sculpture, origine et époque inconnues ! (?)
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Nourrir le Serpent
Musée de Metz
Musée des Augustins, Toulouse
Yogini, Inde du sud, 1800
Eglise de Mailhat, au pied des monts du Livradois.
Eglise de Perrecy-les-Forges, narthex du XIIe s.
Chapiteau de l'église de Saint-Benoît-sur-Loire
Rouleau d'Exultet (fin du XIe siècle)
Dans l'art gallo-romain, dit Quarré, la Terre- Mère était représentée par une femme allaitant des monstres et des serpents.
« Je suis la nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C'est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l'océan, le silence lugubre des enfers.
Puissance unique, je suis par l'Univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents ».
(Apulée, Métamorphoses, XI, 4)
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Madones en majesté
Hittite, Anatolie 1500-1300 av JC
Uttar Pradesh, Gupta period, 575-625
Constantinople, VIIe siècle
Vierge Noire de Moulins XIe s.
Vierge Noire de Rocamadour, XIIe s.
Auvergne, XIIe s.
Auvergne, noyer, 1100-1250
Vierge Noire d'Orcival, Auvergne, environ 1170
La Moreneta, Vierge Noire de Montserrat, Catalogne, XIIe s.
Linteau de l'Abbaye de Mauzac, près de Riom, XIIe s.
Auvergne, calcaire, XIIe s ou XIIIe s.
Art mosan, région de Liéges, 1ère partie XIIIe
Vierge en majesté de Cens, Liège vers 1220-1230
Vierge noire ou Notre-Dame de la Confession, noyer, XIVe siècle, crypte de l'abbaye de Saint-Victor, Marseille
Vierge Noire, Cathédrale de Chartres, 1540
Vierge noire de Saint Romain d'Ay, Ardèche, satue inititale du XIIe s. peut-être ramenée de Syrie, brûlée en 1570 lors des guerres de religion, celle-ci est une copie du XVIe
(photo CG)
Vierge Noire de Puy en Velay, copie datant du XVIIIe s.
(photo CG)
Notre-Dame de Vassivières, Auveergne, l'originale noire fut brûlée à la révolution, celle-ci date de 1805.
Vierge gothique de Maître Seeon, 1430, Musée National de Bavières, Munich
Guanyin à l'enfant, assise à l'européenne. Chine, période Ming, XVIe-XVIIe siècle.
Guanyin à l'enfant, assise à l'européenne. Chine, période Ming, XVIe-XVIIe siècle.
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Au sein universel
Sumer, civilisation Ubaide, située à Ur 6,000 - 4,000 av JC
1500-1200 av JC, Tyre, Liban
Hebat, déesse Hittite, 1500 av JC
Isis est la lointaine héritière de la Grande Déesse préhistorique. Si ses pouvoirs sont identiques, protection et fertilité, son apparence est radicalement transformée. La jeune beauté aux seins fermes a pris la place de la mère originelle aux seins lourds et au ventre déformé par les accouchements.
Au premier siècle de l’empire romain, le culte de la belle déesse africaine s’étend à l’ensemble du bassin méditerranéen, remontant jusqu’au nord de la Gaule. En bien des cités, les temples d’Isis attiraient plus de fidèles que ceux des divinités gréco-latines. Dans les premiers siècles du christianisme la figure d’Isis allaitant Horus, Isis lactans en latin, servit de base au culte de la vierge Marie.
Isis lactans dans des caracombes romaines
Isis lactans gréco-romaine
statue gauloise, Moulins
statue époque gallo-romaine, Montbouy (Suisse)
Déesse Tellus, la terre nourricière - Détail de l’Ara Pacis Augustae (l’autel de la Paix d’Auguste)
Krishna enfant et sa mère Yashoda
Statuette de la culture Kondh, Inde
La plus ancienne image de la Vierge donnant le sein à son bébé, Jésus, est la Vierge Marie allaitant Jésus et le prophète Balaam, une peinture murale de la Catacombe Sainte Priscille, Rome, du IIe siècle siècle :
Galaktotrophousa byzantine
Madonna Litta, Ecole de Pise, Nino Pisano, XIVe s.
Madonna Litta - Léonard de Vinci (v. 1490)
G. Dagli Orti, vers 1430, Musée Diocésain de Bressanone
Notre-Dame du Lait, Eglise du Sauveur d'Unhão, près de Porto, Portugal
et en guise de clin d'oeil :
Période Meso Américaine - Ouest du Mexique, Nayanit 300 av Jc - 300.
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Ishtar, Inanna, Astarté, Isis, Aphrodite
Ishtar est le nom d'une déesse chez les Assyriens et les Babyloniens. Les Sumériens l'appelaient Inanna. Elle doit sa renommée à son activité culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient. À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre, régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus Victrix à Rome. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type.
La déesse iranienne de l'eau et de la fertilité Anahita (dont le nom signifie, tiens comme c'est intéressant, l'Imacculée) descend d'Ishtar de toute évidence :
500 à 300 av JC
Inanna (Ishtar en akkadien) est considérée comme la fille du dieu ciel An ou Anu en Akkadien. Elle fait partie de la triade des dieux planétaires. Son symbole est l’étoile de Vénus et elle est la déesse de l’amour et par extension de la guerre. Elle dépasse son père et devient la déesse importante d'Uruk. Le sanctuaire d’Inanna à Uruk s’appelle l’Eanna. Elle se présente comme une femme fatale et on lui prête plusieurs aventures amoureuses. Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Ce fut sûrement tout d’abord un rite propre à Uruk, qui s’est ensuite généralisé vers la fin du IIIe millénaire. Le roi remplace le dieu Dumuzi du mythe, et l’union avec la prêtresse, représentante de la déesse, a lieu dans l’Eanna. Les festivités étaient très joyeuses et se déroulaient dans l’allégresse. Ces hymnes de mariage sacré ont pu influencer le Cantique des cantiques, qui présente de nombreux traits similaires :
Astarté (du grec Ἀστάρτη) est une déesse connue dans tout le Proche-Orient, de l'âge du bronze à l'Antiquité, présentant un caractère belliqueux. Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, Ashtart en langue punico-phénicienne, Ashtoret ou Ashtarot (עשתרת) en hébreu, elle est l'équivalent de la déesse mésopotamienne Ishtar (pour les babyloniens) ou Inanna (pour les sumériens). Implantée dans la mythologie égyptienne, sous les Ramessides. À califourchon sur son cheval, elle accompagne et protège le souverain. Elle devient la fille de Rê ou de Ptah, et est une des compagnes de Seth. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus à Rome sous le nom officiel de Vénus Erycine. Elle est Tanit, chez les Carthaginois. Tanit est une déesse d'origine cananéenne de la fertilité, présidant aux naissances et à la croissance. Elle était la déesse tutélaire de la ville de Sarepta et son culte prit de l'ampleur à Carthage où elle était nommée Oum. Étant à la fois Vénus et la Lune, elle est considérée tour à tour comme une déesse vierge et une déesse mère. De là, dans son culte, des cérémonies et des actes symboliques qui se transformaient aisément en scènes de débauche, aboutissant à des excès sanguinaires et cruels. Comme Baal, Astarté est souvent honorée par des sacrifices humains, surtout par des holocaustes « sacrifices » d'enfants. On retrouve dans le culte d'Aphrodite les principaux traits de celui d'Astarté. Il est même probable que le nom d'Aphrodite (« Astoret », « Aphtoret », « Aphrodite ») et celui d'Amphitrite (Amphtoret) ne sont que des altérations du nom d'Astarté. Palé-Paphos (l'ancienne Paphos) est bâtie selon la légende vers le Xe siècle av. J.-C. par le phénicien Cinyras, le père de Myrrha, ou par les Syriens, selon d'autres. Les fondateurs y élevèrent, en l'honneur 'Astarté/Aphrodite, un temple connue dans tout l'Orient à l'époque d'Homère, la déesse Astarté y était adorée primitivement, sous la forme d'une pierre noire (la pierre noire de la Kaaba à la Mecque...?) :
1900 av JC
1200 av JC
Voyez les ressemblances avec la déesse syrienne Atargatis :
Il est évident qu'il existe de grandes similarités entre toutes ces déesses
La déesse aux serpents crétoise de la civlisation minoénne (1600 av JC)
et bien d'autres, en Inde par exemple.
Yakshi, déesse de la nature
qui nous conduisent vers Isis, Aphrodite
et Vénus, en passant par Artémis d'Ephèse
puis dans une logique évidente où les influences se mêlent...
Begram, Afghanistan, 1er - Second siècle
Dame d'Ibiza IIIe siècle avant J.-C. Puig des Molins, Ibiza
Dama Oferente de grès, 400 avant J.-C, provenant de Cerro de los Santos, Espagne
Dame de Baza, art ibérique du IVe siècle avant J.-C.
jusqu'aux Vierges Chrétiennes, il est évident qu'il y a liens et continuité.
Une seule et même entité : ELLE, l'originelle.
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Les Sheela Na Gig
Une Sheela Na Gig (ou Sheela-Na-Gig) est une sculpture figurative féminine aux traits grotesques, présentant une exagération du sexe et que l'on trouve dans les îles Britanniques.
Elle se rencontre le plus souvent dans les églises et les châteaux, parfois accompagnée d'un équivalent masculin.
Les Sheela Na Gigs seraient des protections contre le Diable et la mort, de même que les gargouilles et les représentations grotesques de démons dans les églises et cathédrales d'Europe.
La plus célèbre des Sheela Na Gig se trouve dans l'église de Kilpeck, dans l'Ouest de l'Angleterre. Néanmoins, ces sculptures sont plus nombreuses en Irlande (101 recensées) qu'au Royaume-Uni (45 recensées).Il y a une polémique concernant l'origine et la signification du nom qui n'est pas traduisible de l'irlandais. Il est possible de rencontrer les termes Sheila, Síle et Síla. Le terme de Seán-Na-Gig a été créé par Jack Roberts pour désigner les sculptures masculines analogues aux Sheela Na Gig.
Eamonn Kelly mentionne une phrase en irlandais qui contient les termes Sighle na gCíoch signifiant la vieille sorcière aux seins et Síle-ina-Giob signifiant Sheila sur les genoux (Sheila provenant de l'irlandais Síle, l'équivalent de Cécile ou Cécilia). Mais ces interprétations sont remises en cause car peu de Sheela Na Gig ont les seins visibles et la dérive de ina-Giob et na Gig ne fait pas l'unanimité.
Sheela Na Gig désigne simplement pour Barbara Freitag une sorcière ou une vieille femme. Elle évoque dans son livre « Sheela-Na-Gigs : Unravelling an Enigma » (Sheela-Na-Gigs : Interprétation d'une énigme) une étymologie du terme et son évocation bien plus tôt que 1840, notamment un bateau de la marine royale et une danse appelés Sheela na Gig au XVIIIe siècle. Ce sont les plus vieilles mentions de ce nom mais il ne s'applique pas aux sculptures. Barbara Freitag indique que le terme désigne un esprit féminin irlandais et que gig était de l'argot de l'anglais nordique pour désigner les parties génitales d'une femme. Mais un mot actuel irlandais, Gigh (prononcé comme le prénom Guy) a la même signification et l'amalgame reste possible.
Une hypothèse avancée par Jørgen Andersen dans l'ouvrage «The Witch on the Wall» (La sorcière sur le mur) et reprise par James Jerman et Anthony Weir est que ces sculptures ont vu le jour au XIe siècle en France et en Espagne avant d'être introduites dans les îles britanniques au XIIe siècle. Eamonn Kelly, conservateur des antiquités irlandaises au Museum National d'Irlande à Dublin remarque que la distribution des Sheela Na Gig en Irlande correspond aux zones envahies par les Anglo-Saxons. Les Sheela Na Gigs des églises auraient ainsi été apposées pour dénoncer la convoitise et la perversion que représenteraient les femmes.
Une autre théorie, adoptée par Joanne McMahon et Jack Roberts, est que les Sheela Na Gig sont une rémanence de la religion pré-chrétienne de la fertilité et de la Déesse-Mère. Selon eux, les Sheela Na Gigs se seraient rencontrés dans des édifices du culte pré-chrétien et se seraient intégrées dans l'architecture des églises. Des différences ont été relevées avec les sculptures du continent où les figures masculines et des positions extravagantes sont beaucoup plus présentes que dans les îles britanniques, ce qui accréditerait la thèse d'une assimilation de ses représentations en Irlande et au Royaume-Uni.(source : wikipedia)
C'est cette seconde théorie qui me parait la plus vraisemblable, ou en tout cas qui me plait le plus. Certaines évoquent la vie, d'autres plutôt la mort, deux aspects de la déesse. Suivons donc ses traces...
Dunaman Castle, Limerick, Irlande
Killeagh, Cork, Irlande
Kiltinan Church, Irlande
Cavan Museum, Irlande
Llandrindod, Wells
Fiddington, Somerset, Angleterre
Kilpeck, Herefordshire, Angleterre
Ballylarkin (Kilkenny) Irlande
Easthorpe, Angleterre
Penmon, Pays de Galles
Twywell, Angleterre
Lavey Cavan, Irlande
Ballinderry Castle près de Tuam County, Galway, Irlande
Woodkirk, Angleterre
Kilcoe Castle, Cork, Irlande
Eglise Sainte-Radegonde de Poitiers, France
et en guise de clin d'oeil :
Déesse Lajja Gauri - déesse de la fertilité, une des formes de Devi - détail d'un pilier de bois sculpté), Vallée de l'Indus.
La déesse Lajja Gauri est gravée par les hommes préhistoriques d'Europe Centrale avec son symbole "M+V" qui sont reproduits jusqu'au 3eme millénaire av.JC par les divers peuples héritiers de leur culture, des peuples du Danube a l'Europe de l'ouest, à la Mésopotamie et l'Indus et à la Chine de l'ouest.
La représentation graphique complète du modèle qui caractérise l’attitude Lajja Gauri semble avoir apparu en Europe Centrale, à Mezin en Ukraine, à la période de l’Age de glace, gravée sur plusieurs objets en ivoire de mammouth clairement associés au culte phallique dédié à la déesse de la sexualité.
Pour moi, il y a là une preuve irréfutable que les Sheela-na-gig sont dans la continuité de ces représentations.
La gravure des « Lajja Gauri » y est associée avec les signes qui désignent la déesse de la sexualité : M + V. « M » ou son inverse, est le graphisme de la position jambes écartées en offrande sexuelle. « V » ou son inverse, celui du sexe féminin.
On songe aussi aux Baubos de la Grèce antique, ces figurines en terre représentant une femme exposant son sexe. On dit que la représentation serait venue d'Egypte. Dans la tradition orphique de la mythologie grecque, Baubo (en grec ancien Βαυϐώ / Baubố est une figure féminine liée aux mystères d'Éleusis et à l'histoire de Déméter et Coré.
Ptolémaic, Egypte
Musée d'Agen, date de l'époque romaine
Statuette romaine
Pictogramme hopi
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Les Déesses Mères
Laussel, Dordogne, FRANCE
Laussel, Dordogne, FRANCE
Venus de Hohle Fels (6cm de haut), en défense de mammouth, trouvée en 2008 près de Schelklingen, Allemagne. Datée entre 35.000 & 40000 ans
Abri Pataud, Dordogne, FRANCE
Awdiejewo, Kursk - RUSSIE
Venus de Galgenberg, serpentine, 30000 ans
Balzi Rossi - Communauté de Monaco
Dolní Věstonice - Brno - République Tchèque - Céramique - 26000 av JC
Gagarino - Voronezh - RUSSIE
Isturitz, Paus Basque, FRANCE
Kostienki, Voronej - RUSSIE
Malte
Milandes, Dordogne - FRANCE
Montpazier, France
Moravany nad Váhom - près de Piestany, Slovaquie
Tursac, Dordogne, calcite
Cireuil, Dordogne
La Mouthe, Dordogne - FRANCE
Parabita - province di Lecce - ITALIE
Pavlov, Tchéquie
Pileta, Espagne
ROC-aux-SORCIERS, Angles-sur l'Anglin, Vienne - FRANCE
ROC-aux-SORCIERS, Angles-sur l'Anglin, Vienne - FRANCE
Savignano sul Panaro, Province de Modène - ITALIE
Willendorf, Autriche
Zaraysk - Oblast de Moscou - Russie
Une mine de déesses ici : http://www.nihilum.republika.pl/
Merci à JL Millet pour ce lien fabuleux !
Et puis encore :
Çatalhöyük 15,5cm, 6ème millénaire
Çatal Höyük, Anatolie, Turquie
Çatal Höyük, Anatolie, Turquie
Çatal Höyük, Anatolie, première motié du VIe millénaire av. J.-C., Turquie
Ankara, Turquie, Néolithique
Déesse Hacilar terre cuite, 24cm, 6ème millénaire
Hacilar, Anatolie, fin du néolithique, Chalcolithique, VIe millénaire av. J.-C.
Déesse inconnue, Vallée de l'Indus, Bactriane
Déesse inconnue, Balochistan. 6,000-3,000 av JC
Culture de Halaf, Syrie, Tell Halaf, néolithique ancien
Thrace, néolithique
Golovita, culture de Hamangia (VIe-Ve millénaire, Roumanie).
Cucuteni, Ve millénaire, province de Moldavie, Roumanie
Roumanie 4000 av JC
El-kadada, Khartoum, néolithique
Déesse mère Mongolie
Anatolie, Chalcolithique, Turquie
Vallée de l'Indus - 3000 à 2500 av Jc
Chypre, Chalcolithic, 3000 - 2500 av JC
Oronte - 1300- 1400 av jc
Kamakhya, yoni de la Déesse Mère, déesse des menstruations, Inde
Déesse aztèque Tlazolteotl, Mexico
Cihuacoatl, Mexique
Cihuacoatl, Mexique
Mutwa Nomkhubulwane, la toute puissante déesse mère africaine