Dans le Simurgh, devant le palais vide, les oiseaux comprennent qu’ils sont eux-mêmes chacun le propre roi de tous et chacun.
Dieu se reflète et son reflet est fragmenté. Chacun de ses fragments a donné naissance à une création, une séparation, une division et la multiplication infinie des possibles. Tout se résume à la souffrance. Dieu est amnésique, Dieu égaré dans ses milliards de reflets ne se souvient plus de lui-même mais une étincelle en chacun de nous se souvient de ses origines. Celles antérieures à la séparation, à la temporalité, à la mort car nous y sommes, c’est maintenant que nous vivons notre mort.
Nous mourrons depuis le premier jour de notre conception, c’est inscrit dans nos cellules.
cg in Journal 1999