Olivier Mattelart
Ma folie n’a de comparable que ma douceur.
cg in Journal 1995
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ma folie n’a de comparable que ma douceur.
cg in Journal 1995
Je ne veux plus être seule ! Je ne veux plus fréquenter des façades !
Je ne peux plus faire semblant de remonter la pente. Tout en moi a dégringolé au plus noir.
Bien sûr « je sais bien que » et « je sais aussi que » mais l’intellect est impuissant face au raz de marée qui me submerge. Je suis en manque, quel qu’en soit l’objet, je suis toujours manipulée par le manque !
Je ne m’aime pas, je ne me sens pas aimée et je me cache. Fuite dans l’impasse.
cg in Journal 1999
J’aime les autres mais j’ai vraiment besoin de préserver un espace pour moi toute seule à l’extérieur comme à l’intérieur de moi-même. Un espace pour mon ombre, mon âme sœur, pour ma rencontre avec dieu. Je n’aime pas écrire ce mot, un mot peut être compris de dix mille façons alors que ce qu’il y a derrière est unique.
cg in Journal 1995
Jaillir, vivre. La source stagne au plus bas et dans les eaux stagnantes, pataugent les reptiles de l’esprit. Je me veux geyser, je veux jaillir, mais j’ai peur sans doute de mon coup de talon. Flamenco ? Trop de feu brûle, trop d’eau noie, trop d’air dissipe, trop de terre, enterre. Déterrez-moi, je vous le demande, déterrez-moi, je n’en peux plus de creuser.
cg in Journal 2010
Bains de solitude, de véritables bains de solitude et les yeux fermés,
palper les contours de l’ici et maintenant.
cg in Journal 2005
Que les pensées lumineuses aillent rejoindre les ruisseaux de joie qui parcourent la terre,
quant aux autres elles sauront toujours trouver leur chemin, pas de soleil sans ombre…
cg in Journal 1998
Je suis dans un entre deux exaspérant, trop mais pas assez. Toujours des complications probablement parce que c’est plus intense et que c’est ce que l’on cherche, l’intensité, certains d’entre nous en tout cas. Les mangeurs d’étincelles. La poésie me sauve, elle est cette branche, elle amortit ma chute, permet de jouer avec l’apesanteur, elle canalise ma folie.
cg in Journal 2005
Mon dieu, c'est une si petite pierre, invisible à l’œil, mais elle contient une telle force, une telle puissance ! Amour et destruction concentrés en un seul point, c'est la même volonté de départ. Seuls les mots font la différence...
cg in journal 1996
(...) un goût de sel, de mer et de larmes mêlées. Une impression de déjà vécu. Ces plongées au plus profond de la douleur. Faire face à ma propre faiblesse, ma propre fragilité, pour ne plus subir. Devenir maîtresse de ma vie, toujours le même problème d’équilibre entre l’autre et moi. L’évidence est telle que même si je veux voir autre chose, entendre autre chose, il m’est impossible de continuer à mener ainsi une vie imaginaire.
cg in journal 2009
Répétition des mêmes causes à effets, curieuses similitudes, mécanismes, rien que des mécanismes. Sortir de ça. Respirer, prendre quelques gouttes fleuries s’il le faut et casser le mécanisme, cette horlogerie qui n’est finalement qu’interne, ses rouages trop bien huilés…
cg in Journal 2004
Le phare à l’horizon est un bout de terre où je place une bonne partie de mes rêves,
mais qui reste un point d’interrogation, une possibilité encore très lointaine.
cg in Journal 2007
Inapte ! Je suis inapte à la vie en société. Je suis le vent qui passe entre les arbres, qui les caresse ou les violente, mais je ne suis pas un arbre. Je ne fais que passer, courir à la surface du monde, épouvantée, enivrée par ma propre inconsistance, ma propre force… Ecrire.
cg in journal 2001
Un être obscur demeure en moi, et il ne se nourrit que de souffrances.
cg in journal 1996
Suivre le fil de la vie, et me laisser faire, par elle seulement !
cg in journal 1998
J’ai besoin de neuf, de nouveaux frissons,
de nouveaux rêves à poursuivre,
il est temps que le vent tourne !
cg in journal 1998