Ann George

Je vois toujours un être humain derrière le masque, certains sont vraiment irrécupérables,
mais ce ne sont pas ceux que l’on pense…
cg in Journal 2005
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Je vois toujours un être humain derrière le masque, certains sont vraiment irrécupérables,
mais ce ne sont pas ceux que l’on pense…
cg in Journal 2005

Quand l’alcool prend les commandes, je ne suis plus maître à mort,
lapsus, je voulais écrire « à bord ».
cg in Journal 2005

Respirer. Soupirer. Jolie guitare emmènes-moi. Je suis une fugueuse, une rêveuse.
J’ai le cœur suffisamment grand pour aimer sans compter. Besoin d’une pause.
cg in Journal 2005

Mais où aller ?
Je n’ai plus de force et je me sens minable, inexistante.
Un fantôme.
cg in Journal 2009

Trop agitée ! Mon esprit est un vaste bordel, ouvert aux quatre vents. Désordre et désolation ? N’importe qui y rentre comme dans un moulin… Ce qui me fait aussitôt penser à Don Quichotte…
cg in Journal 1999

Voilà que j’ai foi en ce pont sur l’abîme…
cg in Journal 2009

Je me cherche et je vais toujours plus loin,
parce que « je » tel l’horizon, s’éloigne à mesure que j’approche.
cg in Journal 2005

Les mots ne servent à rien, mais ils existent, alors autant s’en servir pour tisser des ponts ou alors apprendre à prêter vraiment attention aux messages qui passent d’une autre façon, pour guérir déjà, pour commencer.
cg in Journal 2007

Plonge, plonge, me dit le soleil. Les mots sont des clés,
tu as les clés, maintenant ouvre les portes.
cg in Journal 2009

Il y a ce qui m’a toujours fait vibrer, quelle qu'en soit la forme ou l’expression. Un grand creuset où l’on peut jeter pèle-mêle les mots, la musique, l’énergie, la confiance, le don, l’inspiration, la rage et la douleur, la plume, la pierre, l’eau, le ciel, la terre et le feu, le plaisir, l’instinct, la connaissance…
cg in Journal 1998

Écrire pour noyer le poisson…
Jeter un oiseau dans le vide, une flamme au feu.
L’honnêteté vient quand on se tait. Silence. Par quel pouvoir… ?
Et ma phrase s’arrête, trois points de suspension. Le poids du silence.
Un chant de gitane me tord les tripes.
cg in Journal 1998

Ce sentiment d’échec et de solitude, d’impuissance aussi et pourtant je n’ai pas envie de céder à ça. Je veux avancer, je cherche la clarté. Je ne connais que trop la facilité de baisser les bras, se vautrer dans le marasme. Les blessures à l’ego ne me font pas aussi mal que le sentiment d’être à jamais condamnée à l’errance, à l’exil. Le voyageur qui n’a que la route pour maison, qui ne peut s’enraciner nulle part. La défiance que je provoque, malgré moi souvent. Ne jamais être acceptée telle que je suis dans ma totalité, avec ce besoin de me sentir parfois libre, sans que cela doive nécessairement blesser autrui ou tout remettre en cause.
cg in Journal 2007

Je n’ai été qu’aveugle, aveugle et aveuglée. Idiote et inadaptée. Dispersée. Écartelée. Démembrée. Dévorée.
cg in Journal 2009

Il ne s’agit pas de courir partout, mais simplement se rendre disponible à la vie. À ce qu’elle offre, ce qu’elle propose et s’harmoniser avec elle, quels que soient nos choix, qu’ils soient musique… Qu’il y ait la juste résonance.
cg in Journal 2005

Week-end sans sortir et je sens l’appel de la fête se dissoudre dans mes veines. Pouvoir magique de la musique. Elle nous transporte n’importe où, simplement en fermant les yeux. Vibrer, vibrer, vibrer et bouger, onduler avec le grand serpent de la vie. Fleuve de sang chaud qui irrigue les muscles et la chair, tendus, souples, nerveux, habités par l’esprit. Sensualité à fleur de peau, mon dieu que la vie est belle ! N’est-ce pas le plus parfait des masochismes : aimer la vie ?
cg in Journal 1995