Emanuele Fittipaldi - dessin au crayon
Des pensées à trimballer sur la route, quelqu’un qui fera battre mon cœur un peu plus vite,
donnera à mon regard un brin de douce mélancolie.
cg in Journal 2000
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Des pensées à trimballer sur la route, quelqu’un qui fera battre mon cœur un peu plus vite,
donnera à mon regard un brin de douce mélancolie.
cg in Journal 2000
Je suis dans un état très étrange, un bien-être très voluptueux. Je plane à des milles dans des paysages éthérés. J’ai une envie de pleurer dont la douceur est presque trop belle. Je n’ai envie de rien, je rêve… Mon corps palpite, bouleversé par une alchimie secrète qui travaille ma chair…
cg in Journal 1995
Comment être homme en adorant le féminin ? Pourtant, il n’y a pas homme plus réalisé que celui qui y parvient, sans redevenir l’éternel fils de la mère, éternellement dépendant, éternellement méfiant.
cg in Journal 2002
Fast-culture, junk culture, la superficialité hissée comme art de vivre.
cg in Journal 2002
C’est bon ce retour du soleil, ce doux vent, le jeu de l’ombre et de la lumière dans les feuilles au dessus de moi qui rend le monde léopard. Ce besoin que j’ai quasi viscéral de plantes, de terre, de vie bruissante, secrète, animale, ce besoin d’eau, du mouvement de l’eau…
cg in Journal 2007
La nervosité me guette mais je connais les moyens de l’apaiser. C’est l’esprit qui créé cet état alors c’est l’esprit qu’il faut calmer. Pour cela le corps est un instrument exceptionnel. L’esprit est le cheval, le souffle est le cavalier. Seul le cavalier peut maîtriser le cheval.
cg in Journal 1999
Je ne me sens bonne à rien sinon à cavaler comme si j’allais mourir demain.
cg in Journal 2007
Causes et conséquences. Arrêter la machine, c’est possible, mais ce courant qui prétend être finalité, alors qu’il n’est pas le courant, seulement de l’agitation. Plus j’ai mal, et plus je grimpe pour échapper à la souffrance, mais plus on grimpe, moins on peut tricher. Il est des lieux où tout est transparent. Combien de voiles encore à déchirer ?
cg in Journal 2009
C’est un lieu propice à la création, à la réflexion aussi. Juste trouver comment, peut-être pas le pourquoi, mais au moins un sens, une saveur. C’est un lieu propice à la contemplation aussi. Juste éviter d’être trop fixé sur le nombril. C’est vrai, j’ai besoin d’espace intérieur et extérieur. Je me sens moins enfermée dans la solitude parfois qu’avec les autres. Ceux que l’on ne connaît pas intimement, les étrangers pas assez étranges, faux miroirs, faux-semblant, faux-culs aussi souvent. Bref, espace de repli, espace de vagabondage, espace d’inspiration et d’expiration.
cg in Journal 2007
Depuis septembre, je n’ai pas écrit un seul poème. Ma tête est ailleurs et ma muse fait la gueule. A croire qu’elle n’aime pas les hommes. Pas ceux qui me détournent d’elle en tout cas.
cg in Journal 1995
Chacun sa chance de prendre racine et vivre encore, sous une autre forme…
Mourir, renaître, mourir…
CG in Journal 1999
Viendra le jour où je n'aurai plus besoin de tout ça, plus de paravents ! J'ouvrirai grand les fenêtres pour laisser pénétrer le soleil, la musique assez forte pour que les voisins de la terre entière l'entendent !
Que mon ange ne me lâche plus, qu'il devienne coursier plus rapide que l'éclair, nous avons des choses à faire ! Au diable l'hôpital et le temps qui passe, j'ai tout le temps qu'il faut !
cg in Journal 1996
Je veux aller jusqu’au bout, je veux savoir jusqu’où je peux aimer.
cg in Journal 1995
Le moment de la mort, qu’il soit pendant nos premiers mois ou à quatre-vingts ans passés n’est qu’une formalité car nous sommes déjà morts. Ce qui est curieux, c’est la formidable paix que me procure cette pensée là ! Un soulagement, un repos pour un temps jusqu’au prochain sursaut de terreur, ceux-là même qui nous poussent à combler nos vies de toutes les façons possibles.
Combler surtout ce que nous appelons passé et futur, afin ainsi d’oublier que nous mourrons, que nous sommes déjà morts. Oublier ce qui nous appelle pourtant : une joie cachée au cœur de l’instant présent et nulle part ailleurs.
cg in Journal 1999
La solitude me permet de retrouver la paix, avant ce que je pourrais appeler un cataclysme intérieur. Le temps ne me laisse pas le temps. Je dois me réadapter sans cesse et me voilà sur le point de commettre un meurtre qui me pèse...
Tuer un peu de moi, pour que le reste reprenne de plus belle. Un bon coup de sécateur.
Mais il y a des vieilles branches dont j'ai du mal à me séparer, peut-être me sont elles plus utiles que ce que je crois.
cg in Journal 1996