René Magritte - La victoire - 1939
Je suis comme une prisonnière qui réalise soudain que la porte est ouverte
depuis des années, depuis toujours.
cg in Journal 1997
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Je suis comme une prisonnière qui réalise soudain que la porte est ouverte
depuis des années, depuis toujours.
cg in Journal 1997
Je n’oublierai jamais ce voyage. J’ai vu, senti. Ce qu’il en reste ou restera, pure subjectivité, telle est la mémoire mais je n’oublierai jamais ! Le Brésil m’a marqué au feu, comme les esclaves qu’on y a emmené. Fer rouge. Souffre et sueur. Jamais dieu et diable ne se sont côtoyés de si près.
cg in Journal 1995
Les gens ici ne sont que des fantômes.
cg in Journal 1995
On peut creuser pendant plus de vingt ans
sans savoir si on va arriver quelque part,
voyage souterrain…
cg in Journal 1998
Je ne suis plus rien, à peine un peu de chair qui enrobe, qui se dérobe. Me livrer à l'obscurité, devenir liquide. J'ai mal, et la bête s'en nourrit et gagne des forces... Elle me dit "ne vois-tu pas toutes ces bêtes, là autour de toi ?". Elle dit ça pour se faire oublier, pour que je panique à l'extérieur afin qu'elle puisse mieux m'étreindre de l'intérieur.
cg in Journal 1996
J’ai foi en ce qui nous dépasse. J’ai foi en l’amour qui fait que parfois les gens se surpassent, j’ai foi en la paix intérieure qui garantirait plus de paix dans le monde que n’importe quelle loi. J’ai foi en la beauté du geste gratuit, le don pour le don. J’ai foi en ces insoupçonnables pouvoirs du cœur humain. J’ai foi en ce mystère qui nous a conçus et que nous ne concevons pas. J’ai foi en l’étincelle divine qui couve en chacun, j’ai foi en l’enfance qui avec chaque nouveau-né nous offre une chance d’évoluer. J’ai foi en ce qui me guide même si j’ai tendance à trébucher.
cg in Journal 1999
Envie de partir en vacances, seule, pour marcher et écrire
et parler le moins possible.
cg in Journal 1996
rien ne sert de ruminer à moins d’être vache
cg in journal 2007
L’amour, l’amour, toujours l’amour, éternelle préoccupation et mon corps aussi, ma peau qui par moment réclame l’autre, la chair de l’autre.
cg in Journal 1995
Je suis sur le quai de la gare,
nulle part ailleurs que dans l'écriture,
sur les bords du monde.
cg in Journal 1996
La douleur est un poison qui sculpte les mots comme les chairs, la poésie les transforme en joyaux ou en mer. La poésie est ma façon à moi de transcender les blessures car je n’ai pas la sagesse du méditant.
cg in Journal 1999
Ou alors suis-je vraiment ce monstre femelle, assoiffée de…
De quoi ? Qu’est-ce que je cherche ?
cg in Journal 1995
Ce besoin d’être « autre » pour expérimenter ce qui perdure à travers toute apparence, toute identité. Le noyau authentique. Authentique, un mot clé en ce moment. Un mot piège ? Ou juste un caillou sur le chemin, un patrin, un message ?
cg in Journal 2005
Je ne peux cesser d’écrire.
cg in Journal 2001
Il me faut m’ancrer au quotidien et travailler, tâcher de ne pas trop me disperser, me vêtir d’automne et chausser l’hiver, geler d’amour s’il le faut – il le faudra - m’aimer pour deux.
cg in Journal 2005