André Beem
Avant que la mort t’anéantisse, pourquoi te priver du plaisir de disparaître sous des formes nombreuses et variées ? Ce me semblerait d’un homme vraiment digne de ce nom, que de mourir aussi multiple qu’il est né.
in Loxias
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Avant que la mort t’anéantisse, pourquoi te priver du plaisir de disparaître sous des formes nombreuses et variées ? Ce me semblerait d’un homme vraiment digne de ce nom, que de mourir aussi multiple qu’il est né.
in Loxias
Je cherche un écho, je tâtonne et balbutie, je béquille vers vous.
Répondez-moi.
in Lettres d’appel
Des trains de nuit filent sur tes jambes,
sur tes cuisses où s’inscrivent les veines des voies
J'ai bâti de si beaux châteaux que les ruines m'en suffiraient.
in Journal -2 juin 1890
Songeant à ses parents, qu’il aimait bien :
Certes, dit Snul, ils m’ont donné la vie.
Mais ils m’ont pris tout le reste.
in Snul
Vivant sous le couvert de l’homme, à quelle inhumanité
ne laissons nous pas de donner cours chaque jour ?
In Les ténèbres
Aux hommes et aux peuples,
il suffit de faire avaler des couleuvres
pour qu'ils chient des vipères.
in Pour l'abolition de la société marchande pour une société vivante
L'indifférence, ce gel de l'âme.
in Le vif du sujet
Profondeurs des masques : Cet homme était méconnaissable à force d'être redevenu lui-même.
in Destin de l'homme, 1941
je ne trahirai pas l’étoile de tes cuisses.
in Le Centenaire
Aimer
c’est être fidèle
au meilleur
de l’autre
in Kaleidoscope
Quand on le regarde
avec trop d’insistance
le soleil
ferme les yeux
tire l’échelle
et se protège
d’un nuage
Il a peur d’attraper
des coups d’homme.
in Jardins du bout du monde
Perdu dans ce vilain monde, coudoyé par les foules, je suis comme un homme lassé dont l'oeil ne voit en arrière, dans les années profondes que désabusement et amertume, et devant lui qu'un orage où rien de neuf n'est contenu, ni enseignement, ni douleur.
un bémol pour la douleur. ça de la douleur, y'en a plein les fouilles du monde.... cg
Mourir, c'est frotter la neige contre la neige,
incendier un hiver de frimas et de glace.
in La joueuse de go
Lorsque je me tins devant toi, tel un miroir limpide, tes yeux plongèrent dans les miens et contemplèrent ton image. Alors tu me dis : " Je t'aime. " Mais en vérité, tu t'aimais en moi.
in Le sable et l'écume